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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La précarité

Livre de Patrick Cingolani, édité par Presses universitaires de France, publié en 2017.

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Pauvreté, Concept, Emploi précaire, Approche historique, Travail à temps partiel, Chômage, Travail temporaire, Formation professionnelle, Famille monoparentale, Famille nombreuse, Travail, Rupture

"Emploi précaire, travail précaire, les précaires : le terme " précarité " est utilisé pour décrire des phénomènes sociaux divers dans nos sociétés contemporaines. Temps partiels, CDD, travail intérimaire, chômage mais aussi accidents de la vie personnelle, les discontinuités subies ou voulues fragilisent les parcours, les rendent précaires, font parfois basculer dans la pauvreté. Au-delà de l'analyse des sens de ce mot et des réalités qu'il recouvre, cet ouvrage montre que, s'il est nécessaire d'encadrer les flexibilités demandées par le patronat, de pallier la disparition des formes traditionnelles de solidarité, il est aussi urgent de faire droit aux discontinuités voulues par certains travailleurs qui tentent d'établir une nouvelle relation à l'activité professionnelle."

La précarité

Le lien social

Livre de Pierre Yves Cusset, édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Lien social-Précarité, Lien social, Concept, Sociologie, Individu, Société, Réseau, Famille, Évolution, Immigration, Délinquance, Relation familiale, Individualisation, Interaction

C'est en faisant référence à sa crise supposée que l'on aborde le plus souvent, en France, la question du lien social. Les bouleversements que traversent les sociétés européennes du XIXe siècle sont l'occasion de réfléchir aux fondements d'un lien individu/société qui, aujourd'hui, ne va plus de soi. Après avoir présenté les apports les plus récents de la sociologie des réseaux et des réflexions en termes de capital social, l'ouvrage dresse un tableau nuancé de la réalité française.Le lien social moderne, parce qu'il est fondamentalement de plus en plus électif, est aussi plus fragile. Il est sans doute moins mis en danger par les transformations qui touchent la sphère privée que par les problèmes de cohabitation, notamment dans les espaces publics, qui s'imposent à chacun. Cette 2e édition a été mise à jour avec les données les plus récentes. Pierre-Yves Cusset est agrégé de sciences économiques et sociales.

Sociologie des classes populaires : domaines et approches

Livre de Philippe Alonzo, Cédric Hugrée, édité par A. Colin, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Classe sociale, Ouvrier, Employé, Sociologie, Culture populaire, Concept, Individu, Famille, Acculturation, Identité, Comportement politique, Syndicalisme, Travail, Emploi, Qualification professionnelle, Intimité, Logement, Habitat, École, Inégalité, Scolarité, Enquête

Démunis, exclus, nouveaux pauvres ... A l'heure où les conséquences économiques et sociales de la crise financière fragilisent ceux qu'un ministre avait un temps désignés comme " La France d'en bas ", Philippe Alonzo et Cédric Hugrée reviennent sur les travaux et enquêtes sociologiques qui ont forgé la catégorie de " classes populaires " et en ont fait un outil pour décrire et comprendre le monde social. Cet ouvrage retrace tout d'abord les débats sociologiques liés à la définition du " populaire ". Il revient ensuite sur les approches et les enquêtes qui ont analysé les transformations et permanences de ces milieux sociaux : depuis leurs rapports au politique, en passant par le travail et l'emploi, sans oublier leurs styles de vie et l'école. Philippe Alonzo est maître de conférences en sociologie à l'Université de Nantes. Cédric Hugrée est ATER (attaché temporaire d'enseignement et de recherche) à l'Université de Nantes. Ils sont tous les deux chercheurs au Centre Nantais de Sociologie (Cens).

Faire communauté en société : dynamique des appartenances collectives

Livre de Yvan Sainsaulieu, Monika Salzbrunn, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Individu, Groupe, Groupe d'appartenance, Communauté, Concept, Subjectivité, Lien social, Identification, Individualisation, Étude de cas, Quartier, Territoire, Ethnie, Sociabilité, Identité, Réseau, Travail, Maison de retraite, Famille, Solidarité, École, Classe, Élève, Enseignant, Apprentissage, Réseau d'information et de communication, Internet, Action sociale, DSL, Luhman (Niklas), Stichweh (Rudolf), Esposito (Roberto)

Les notions de " communauté " et " société " mettent en évidence deux configurations sociales où varie la place de l'individu et du groupe dans les pratiques sociales. La " communauté ", issue de la description empirique d'une variété de processus sociaux, est en permanence bousculée par la " communauté " comme idéal et prescription normative. C'est pourquoi l'analyse du processus visant à " faire communauté passe aussi par l'appréhension de la façon dont les groupes se considèrent ou se construisent mutuellement. Tension fondamentale abordée par les auteurs classiques de la sociologie, la relation entre les concepts de communauté et de société demeure au centre de la réflexion théorique contemporaine. La synthèse des débats francophones (marqués par l'historicisme), germanophones (les notions de " Gemeinscbaft "/" Gesdll uhaft " de Tonnies, Weber, Luhmann), anglophones (les " comnumitystuâiee ") et italophones (Roberto Esposito) constitue l'un des points forts du présent ouvrage. L'ouvrage donne également donc une place importante aux études empiriques qui, à partir de terrains variés, permettent d'illustrer la diversité des formes sociales communautaires... Ivan SAINSAULIEU est sociologue et politiste, membre du LISE (CNAM/CNRS, UMR 5262). Monika SALZBRUNN est professeure ordinaire en religions, migrations et diaspora à l'université de Lausanne et membre de l'Institut des sciences sociales des religions contemporaines. Laurent AMIOTTE-SUCHET est maître assistant à l'Observatoire des religions en Suisse (ORS) de l'université de Lausanne.

Les vulnérables : la démocratie contre les pauvres

Livre de Hélène Thomas, édité par Ed. du Croquant, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Politique sociale, Concept, Représentation sociale, Discours, Précarité, Résilience, Égalité des chances, Dignité, Citoyenneté, Victime

Depuis le début des années 1980, les démocraties et les organisations internationales ont modifié leur approche des populations défavorisées, revenant sur plus de deux siècles de développement et de mise en oeuvre des idées progressistes de promotion sociale et d'accès à la citoyenneté.La notion de vulnérabilité est la pierre angulaire de ce changement. Désormais la guerre est déclarée non plus à la pauvreté mais aux pauvres, enrôlés dans ce combat contre eux-mêmes. Ils font l'objet de la vigilance des savants, de la sollicitude des experts et d'une surveillance continue des acteurs publics et ne sont plus traités comme des citoyens malheureux ou mal intégrés mais comme des incapables. Cet ouvrage revient d'abord sur les fondements de cette révolution conceptuelle. Une archéologie des termes permet de comprendre comment ils se sont généralisés dans les discours publics depuis la fin du dernier millénaire. Puis il étudie les instruments de ce nouveau gouvernement des pauvres qui les coupe de l'exercice de leurs droits humains et de leurs libertés fondamentales. Comment ce remplacement de l'égalité par l'équité, de la liberté par la dignité, de la fraternité par la responsabilité s'est-il opéré ? Sur quels principes juridiques fondamentaux et politiques contradictoires, néanmoins conciliés dans une nouvelle théorie sociale, s'appuie-t-il ? Enfin le livre met en lumière les effets de ces dispositifs d'urgence permanente sur l'existence des vulnérables assignés au rôle de victimes.Leur traitement qui combine protection rapprochée et contrôle à distance repose sur l'individualisation et la psychologisation de leur condition et en fait tantôt des martyrs médiatisés tantôt des cibles discrètes d'interventions bienfaisantes condamnées à la désubjectivation et au silence.

Education et frontières sociales : un grand bricolage

Livre de Ana Maria Almeida, Barbara Bauchat, Pascal Gruson, Monique de Saint Martin, et al., édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Éducation, Espace, Séparation, Analyse comparative, Concept, Conflit, Violence, Hiérarchie, Classe sociale, Expérience, Socialisation, Éducation familiale, Famille, École, Influence sociale, Histoire familiale, Récit de vie, Bourgeoisie, Discrimination

Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.