Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Jeunes et djihadisme. Les conversions interdites

Livre de Denis Jeffrey, Jocelyn Lachance, David Le Breton, et al., édité par Presses de l'Université de Laval/Chronique sociale, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Adolescent, Jeune, Idéologie, Conduite à risque, Terrorisme, Radicalisation, Rite de passage, Corps, Réseau d'information et de communication, Propagande

Une part non négligeable de la jeunesse occidentale succombe désormais à la tentation terroriste. Plus de 10000 jeunes auraient répondu à l'appel des recruteurs de l'État islamique au cours des dernières années. Sur les milliers de personnes signalées en France, un quart d’entre elles sont mineures. Provenant de milieux sociaux diversifiés et caractérisés par des histoires de vie singulières, ces jeunes ont pourtant en commun d'adhérer à un islam guerrier et violent. Pourquoi cet appel au meurtre et au sacrifice de soi trouve-t-il un écho chez tant de jeunes, même des jeunes qui ne sont pas musulmans ? Comment comprendre leur adhésion à un discours de haine ? Qu’est-ce qui les amène dans ces conversions désormais interdites? Dans une perspective socio-anthropologique, les auteurs du présent ouvrage proposent plusieurs pistes pour comprendre l’adhésion de nombre de jeunes au djihadisme radical en insistant notamment sur les enjeux fondamentaux de la quête de sens.

Mauvaise graine : deux siècles d’histoire de la justice des enfants

Livre de Véronique Blanchard, Mathias Gardet, Madeleine Mathieu, Jean Jacques Yvorel, édité par Textuel, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Garçon, Justice des mineurs, Approche historique, PJJ, Déviance, Délinquance juvénile, Enfermement, Répression, Adolescent, Jeune en difficulté, Enfance en danger, Établissement d'éducation surveillée, Stigmatisation, Précarité, Pauvreté, Classe sociale, Ouvrier, Éducation spécialisée, Sanction pénale, Criminalité, Colonie agricole, Colonie pénitentiaire, Epm (Etablissement pénitentaire pour mineurs), 19ème siècle-20ème siècle

De mauvaise graine à racaille?: les mots changent, la stigmatisation perdure. Mauvaises graines, apaches, voyous, blousons noirs, racailles?: les mots changent, la stigmatisation perdure pour qualifier les mêmes rejetons des classes laborieuses. Depuis deux siècles, les mentalités oscillent entre punir et éduquer. L’invention des lieux de punition réservés aux enfants débute en 1836 avec la Petite Roquette à Paris, première et unique prison pour enfants. Suivie en 1850 des maisons de correction et colonies pénitentiaires dénoncées près d’un siècle plus tard par Jacques Prévert comme des bagnes d’enfants.
Au tournant du siècle, un discours scientifique et médical défend l’idée d’une hérédité du crime et appelle à durcir les modalités d’enfermement. Ce n’est qu’à la Libération que naît dans l’opinion un consensus en faveur de la priorité de l’éducatif sur le répressif. Si les Trente Glorieuses saluent la montée des baby-boomers, une autre jeunesse fait peur, caricaturée par les médias?: les bandes de Blousons noirs. Au lendemain de Mai 68, ce sont les travailleurs sociaux eux-mêmes qui dénoncent les foyers éducatifs comme étant avant tout des lieux de répression et de discipline.

Brigade des mineurs : Immersion au coeur de la Brigade de protection des mineurs

Livre de Raynal Pellicier, Titwane, édité par la Martinière, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Brigade de protection des mineurs, Prostitution, Mineur, Immigré, Maltraitance, Proxénétisme, Inceste, Abus sexuel, Bébé secoué, Trafic d'être humain, Adolescent, Internet, Pédophilie, Pornographie, Technologie de l'information et de la communication, Immigration, Clandestinité, Cybercriminalité, Réseau social, Nigeria

Raynal Pellicer est réalisateur pour la télévision de documentaires, magazines, programmes courts et courts-métrages. Il est également l'auteur de plusieurs livres aux éditions de La Martinière : Brigade criminelle. Immersion au cœur du 36, quai des Orfèvres (2015), Enquêtes générales, immersion au cœur de la Brigade de répression du banditisme (2013), Version originale, la photographie de presse retouchée (2013) un livre photo qui fit l'objet d'une grande exposition aux Rencontres d'Arles ; Photomatons (2011) et Présumés coupables (2008).
Titwane est illustrateur, notamment, pour la presse et l'édition. Coauteur de Brigade criminelle. Immersion au cœur du 36, quai des Orfèvres (Editions de La Martinière, 2015) et d'Enquêtes générales, immersion au cœur de la Brigade de répression du banditisme (Editions de La Martinière, 2013), il collabore à la Revue dessinée et a illustré plusieurs ouvrages aux Editions Plume de carotte ainsi que des séries de romans pour Bayard ou Albin Michel jeunesse.

Mauvaises filles : incorrigibles et rebelles

Livre de Véronique Blanchard, David Niget, Michelle Perrot, Coline Cardi, édité par Textuel, publié en 2016.

Mots clés : Justice-Délinquance, Fille, Justice des mineurs, PJJ, Déviance, Délinquance juvénile, Enfermement, Répression, Approche historique, Culture, Tradition, Éducation, Jeune en difficulté, Prostitution, Errance, Handicap psychique, Parentalité précoce, Pauvreté, Fugue, Vol, Homosexualité, Bande, Drogue, IVG, Sexualité, Corps, Anorexie, Boulimie, Adolescent, Maison de correction, 19ème siècle-20ème siècle

Emprisonnées, infantilisées, médicalisées pour les faire se tenir tranquilles. Voici 20 portraits de jeunes filles qui sortent du cadre. Si les «?mauvais garçons?» ont leurs héros, de Gavroche à Joey Starr en passant par James Dean, les «?mauvaises filles?» sont les invisibles de l’histoire. Dans cet ouvrage, Véronique Blanchard et David Niget dévoilent ces ombres fugaces qui surgissent au détour d’archives médicales ou judiciaires?: «?vagabonde?», «?hystérique?», «?fille-mère?», «?prostituée?», «?fugueuse?», «?cheffe de bande?», «?punk?», «?crapuleuse?»… Par le biais d’une vingtaine de portraits incarnés de «?mauvaises filles?» jugées immorales, de 1840 aux années 2000, ils rendent un visage et une histoire à ces destins orageux. Ils cartographient les lieux qu’elles traversent ou qui les enferment – lieux de perdition (fête foraine, guinguette, bal), de coercition (internat, couvent, prison, asile), de soumission (maison close, foyer familial).
Étouffées et contraintes depuis des décennies par le poids des normes juridiques, religieuses, médicales, familiales, ces mineures «?incorrigibles et rebelles?» ont néanmoins fini, par leurs résistances, par devenir des actrices du changement social, culturel et politique. Alors, déviantes ou dissidentes??