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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La souffrance en prison

Livre de Jean Michel Armand, Delphine Carka, Yves Chauchaix, Didier Fassin, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2020.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Conditions de vie, Souffrance psychique, Enfermement, Frustration, Accès aux soins, Surveillant de prison, Dignité, Mineur, Architecture

La prison, concentration de misère sociale et de violence, est un lieu de souffrances plurielles pour la personne privée de liberté ; comme pour l'ensemble des professionnels et des bénévoles qui interviennent entre ses murs. Elle demeure un défi pour notre société qui s'ingénie à la tenir à distance du cœur des villes. Un comité de scientifique s'est engagé dans une réflexion sur le sens de la souffrance lié au sens de la peine, et sur les conditions dans lesquelles cette souffrance peut évoluer : dans quelle mesure la prison fait-elle souffrir ceux qui la vivent jour après jour ?

Punir - une passion contemporaine

Livre de Didier Fassin, édité par Ed. du Seuil, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Répression, Justice, Droit pénal, Crime, Détention, Sécurité, Prison

Au cours des dernières décennies, la plupart des sociétés se sont faites plus répressives, leurs lois plus sévères, leurs juges plus inflexibles, et ceci sans lien direct avec l'évolution de la délinquance et de la criminalité. Dans ce livre, qui met en oeuvre une approche à la fois généalogique et ethnographique, Didier Fassin s'efforce de saisir les enjeux de c'e moment punitif' en repartant des fondements mêmes du châtiment.
Qu'est-ce que punir ? Pourquoi punit-on ? Qui punit-on ? A travers ces trois questions, il engage un dialogue critique avec la philosophie morale et la théorie juridique. Puisant ses illustrations dans clés contextes historiques et nationaux variés, il montre notamment que la réponse au crime n'a pas toujours été associée à l'infliction d'une souffrance, que le châtiment ne procède pas seulement des logiques rationnelles servant à le légitimer et que l'alourdissement des peines a souvent pour résultat clé les différencier socialement, et donc d'accroître les inégalités.
A rebours du populisme pénal triomphant, cette enquête propose une salutaire révision des présupposés qui nourrissent la passion de punir et invite à repenser la place du châtiment clans le monde contemporain.