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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'Odyssée d'Hakim Tome 3 : De la Macédoine à la France

Livre de Fabien Toulme, édité par Delcourt, publié en 2020.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Réfugié, Police, Récit de vie, Famille, Solidarité, Europe

En traversant la mer, Hakim et son fils pensaient avoir échappé au pire. Mais entre centre de rétention et police des frontières, de nouvelles épreuves les attendent. Arriveront-ils enfin à retrouver les leurs ?
Suite et fin de la trilogie acclamée par la critique et basée sur l’histoire vraie d’un réfugié syrien. Hakim et son fils ont survécu à la Méditerranée : les voilà immigrés sur le territoire européen. Pour rejoindre la France, le tandem va affronter une nouvelle adversité faite de xénophobie et de rejet. Heureusement, il reste dans ce monde quelques inconnus solidaires prêts à tendre la main…

Persona non grata : conséquences des politiques sécuritaires et migratoires à la frontière franco-italienne - Rapport d'observations

Livre, édité par Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Droits de l'homme, Discrimination, Vie politique, Sécurité, Observatoire, Contrôle, Enfermement, Illégalité, Expulsion, Association, France, Italie

... Ce rapport décrit les pratiques illégales, les privations de liberté irrégulières et les violations des droits que subissent les personnes exilées. Il aborde également la question de la solidarité qui, bien que menacée par les autorités publiques, se renforce et fédère des milliers de personnes autour d’un idéal commun de fraternité...

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Réfugiés et apatrides : administrer l'asile en France (1920-1960)

Livre de Alibe Angoustures, Dzovinar Kévonian, Claire Mouradian, Pascal Brice, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Réfugié, Approche historique, Institution, Administration, Politique sociale, Droit des étrangers, Économie, Vie politique, Apatride, Ofpra, 1920-1960

Ce premier volume publié par le Comité d’histoire de l’Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides, à partir d’archives en grande majorité inédites, contribue à l’histoire de la protection des réfugiés. Il porte sur les années 1920 à 1960 et concerne la France et le monde occidental. Il présente une approche globale du réfugié, érigeant celui-ci en sujet et non en simple objet de projections des politiques publiques, des mobilisations associatives et des programmes humanitaires. La question de la protection des réfugiés est d’une brûlante actualité. Elle ne peut cependant être bien comprise qu’en explorant son histoire, qui est particulièrement mal connue. L’objectif de ce premier volume publié par le Comité d’histoire de l’Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides, à partir d’archives en grande majorité inédites, est de contribuer à remédier à cette méconnaissance. Il porte sur les années 1920 à 1960 et concerne la France et le monde occidental. En tenant compte des nouvelles orientations de la recherche, l’ouvrage a une approche globale du réfugié, et en produit des éléments d’une histoire qui érige celui-ci en sujet et non en simple objet de projections des politiques publiques, des mobilisations associatives et des programmes humanitaires. Il permet ainsi de rejoindre la centralité de la figure du réfugié au XXe siècle comme concept-limite mettant en tension les fondements de l’État-nation.

De Lesbos à Calais : Comment l'Europe fabrique des camps

Livre de Yasmine Bouagga, Céline Barre, édité par le Passager clandestin, publié en 2017.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Clandestinité, Politique, Contrôle, Centre de rétention administrative, Migration, Frontière, Bidonville, Lampedusa, Cao (centre d'accueil et d'orientation), Europe, Lesbos, Calais, Menton, Vintimille, Paris, Vincennes

De Lesbos à Calais une myriade de lieux de mise à l’écart émaille les parcours des migrants. Entre bidonvilles, campements, centres de rétention et hotspots, l’encampement transforme les frontières en des espaces de vie et de mise en attente. Le retour des camps en Europe marque un tournant, et nous alerte sur une crise de l’hospitalité qui fait du provisoire et de la mise à l’écart les seules manières de penser la gestion des migrations contemporaines.

Cette étude consacrée à la question des camps comme nouvelle forme de dispositifs d’accueil d’urgence en Europe interroge le rôle de ces structures de contrôle des flux et des personnes sur le continent. À travers des enquêtes de terrain, des témoignages et quelques illustrations, elle couvre un large champ, depuis l’impact des camps sur les parcours de vie des migrants jusqu’à la manne financière qu’ils représentent pour nombre de sociétés privées en Europe.

On y apprend par ailleurs que les camps de réfugiés, lieux de mise en suspens de dizaines de milliers d’existences, sont aussi parfois des espaces d’expérimentation sociale voire d’utopie, en marge des États.

« Bibliothèque des frontières » est une collection de 7 titres dirigée par Michel Agier et Stefan Le Courant pour penser la violence des frontières contemporaines et réinventer les politiques d’hospitalité.

Le programme de recherche de l’EHESS Babels réunit une quarantaine de chercheurs en Europe sous la direction scientifique de l’anthropologue Michel Agier, assisté de Stefan Le Courant.

Contributeurs : Sarah Barnier, Sara Casella Colombeau, Camille Gardesse, Marjorie Gerbier-Aublanc, Zelda Guilbaud, Cyrille Hanappe, Nicolas Jaoul, Stefan Le Courant, Evangeline Masson-Diez, Sarah Mazouz, Sara Prestianni, Louise Tassin, membres du collectif Babels, ainsi qu’Isabelle Coutant et Michaël Neuman.

Ce qu'ils font est juste : ils mettent la solidarité et l'hospitalité à l'honneur

Livre de Béatrice Vallaeys, édité par Don Quichotte, publié en 2017.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Accueil, Solidarité, Littérature, Dessin

L’étranger est par essence louche, suspect, imprévisible, retors, de taille à commettre des avanies, même s’il survit dans le plus profond dénuement, s’il souffre de la faim, du froid, qu’il n’a pas de toit pour se protéger. L’étranger, homme, femme ou enfant, représente toujours un danger, qu’il faut combattre à tout prix.
La loi dispose que « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France » encourt jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
Cette sanction pénale est réservée aux « aidants » désintéressés, animés par le seul élan d’humanité et de dignité vis-à-vis d’eux-mêmes et de ceux voués à tout juste subsister. Ils ont choisi, en connaissance de cause, de commettre ce qu’on appelle le « délit de solidarité » ou « d’hospitalité ». Des expressions devenues familières, dans leur obscénité, depuis qu’on a vu traduits devant les tribunaux des « désobéissants », paysans, professeurs, élus municipaux, citoyens bienfaisants coupables d’avoir, sans contrepartie d’aucune sorte, secouru, protégé, rendu service à des hommes, femmes et enfants qui n’avaient pas l’autorisation de fouler la terre française.
Les élections présidentielle et législatives en France ont fourni l’occasion d’une chasse aux désobéissants, comme si la majorité des candidats s’étaient accordés pour rassurer l’opinion en la sommant de collaborer : la France ne laissera pas entrer chez elle des hordes de réfugiés, de migrants si menaçants. Chaque jour a apporté son nouveau délinquant, lequel n’a pas désarmé, il est entré en résistance. Il offre le gîte, le couvert, la circulation à des exilés miséreux, il est capturé par des policiers, punit par des magistrats… et il recommence, parce que l’hospitalité et la solidarité ne sont pas une faveur mais un droit, un devoir et qu’il aime accomplir ce devoir-là.
Des écrivains ont accepté avec enthousiasme d’écrire, à leur guise, dans une nouvelle, fiction ou rêverie, leur respect pour ces gens de bien, et leur inquiétude de voir agiter les spectres de graves menaces incarnés par des êtres humains réduits à peu de choses. Pas seulement : c’est aussi vers l’Autre que va leur curiosité, l’Autre qui gagne toujours à être connu et non chassé.
Enki Bilal dessine, des écrivains de talent s’expriment. Antoine Audouard, Kidi Bebey, Clément Caliari, Antonnella Cilento, Philippe Claudel, Fatou Diome, Jacques Jouet, Fabienne Kanor, Nathalie Kuperman, Jean-Marie Laclavetine, Christine Lapostolle, Gérard Lefort, Pascal Manoukian, Carole Martinez, Marta Morazzoni, Lucy Mushita, Nimrod, Serge Quadruppani, Serge Rezvani, Alain Schifres, Leïla Sebbar, François Taillandier, Ricardo Uztarroz, Anne Vallaeys, Angélique Villeneuve, Sigolène Vinson.

Décamper : de Lampedusa à Calais

Livre de Samuel Lequette, Delphine Le Vergos, Michel Agier, édité par la Découverte, publié en 2016.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Clandestinité, Illégalité, Droit d'asile, Réfugié, Conditions de vie, Association, Solidarité, Art, Artiste, Implication personnelle, Nord-Pas de Calais, Calais, Sangatte

Un livre de textes et d'images & un disque pour parler d’une terre sans accueil. Partant de l’observation des lieux et des conditions de vie des réfugiés dans les camps du nord de la France depuis 2002, date de la fermeture de Sangatte, cet ouvrage – un livre & un disque – est un espace collectif de réflexion et de création, qui questionne les contextes et les objectifs des pouvoirs publics, de l’action humanitaire et des politiques migratoires européennes récentes.
Parce qu’il fait appel à l’enquête et à l’archive, au récit et à la poésie, à l’image et à la musique, celui-ci peut tour à tour se lire comme un essai ou comme une œuvre littéraire, se regarder comme un album de famille composé de vies réelles, ou encore s’écouter comme un recueil de chansons. La parole est donnée aux réfugiés et aux bénévoles, aux chercheurs, aux journalistes, aux artistes, qui appréhendent et explorent dans leur œuvre, parfois avec la participation des réfugiés eux-mêmes, l’expérience de la migration.