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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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1, 2, 3... soleil ! - Agir contre la violence ordinaire

Livre de Jean Epstein, Michel Szlazak, édité par P. Duval, publié en 2019.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Violence, Parents, Professionnel de l'enfance, Société, Éducation, Tolérance, Interdit, Assistant maternel, Travail, Bientraitance

La petite enfance n'est pas exempte de violences. Celle des enfants, des parents, des professionnels, de la société tout entière. Jean Epstein aborde ici les questions d'éducation, de limites, d'interdits et d'autorité afin d'éclairer les assistantes maternelles dans leur travail. Il insiste aussi sur les violences que l'on ne voit pas, ou plus, et qui pourtant peuvent être évitées lorsqu'elles sont repérées.
Ce livre est un véritable guide de bientraitance en direction des assistantes maternelles et l'auteur n'oublie pas de prendre en considération la violence faite à ces professionnelles dont la position n'est jamais simple.

Violences et enfance : une expérience de prévention citoyenne à Lille

Livre de Pierre Delion, Martine Aubry, édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Enfant, Prévention de la délinquance, Partenariat, Projet, Parents, Éducation, Décrochage scolaire, Projet éducatif, Professionnel de l'enfance, Culture, École, Lille

La violence chez les enfants est devenue une préoccupation majeure des parents, des professionnels de l'enfance et des politiques en charge de notre société contemporaine. Les textes réglementaires actuels ne suffisent pas à endiguer son développement. Il est nécessaire de créer une synergie entre toutes les personnes concernées pour développer des actions concrètes qui changent la donne en profondeur.
Depuis plus de dix ans, à l'initiative de la mairie de Lille, avec le CHRU, une expérience de prévention de la violence est engagée auprès des enfants, notamment dans les quartiers difficiles. Pédagogues, psychistes, élus municipaux, travailleurs sociaux, juristes, animateurs, éducateurs, responsables culturels... travaillent ensemble, et avec les parents, autour d'activités concrètes dans les lieux des enfants (écoles, lieux d'accueils, collèges) et de la culture.
Cet ouvrage raconte cette aventure citoyenne innovante, qui mobilise des connaissances sur le plan anthropologique, psychologique, pédagogique, social et politique, en espérant qu'elle inspire d'autres territoires.

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Les châtiments corporels de l'enfant : Une forme élémentaire de la violence

Livre de Daniel Delanoe, Marie Rose Moro, Maurice Godelier, édité par Erès, publié en 2017.

Mots clés : Enfance-Famille, Châtiment corporel, Maltraitance, Éducation, Religion, Traumatisme, Psychanalyse, Approche historique, Culture, Violence, Trafic d'être humain, Classe sociale, Enfant, Droits de l'enfant, Domination

Frapper les enfants pour les éduquer est un fait social. Claques, fessées et autres coups : depuis des millénaires, les parents élèvent leurs enfants en leur infligeant douleurs et humiliations. La Suède a été le premier pays, suivi d’une cinquantaine à ce jour, à interdire les châtiments corporels envers les enfants. La France reste un des rares pays européens qui refusent d’abolir cette violence éducative, malgré les demandes des Nations unies et les condamnations du Conseil de l’Europe.

Pourtant, depuis une vingtaine d’années, de nombreuses études ont établi que frapper un enfant n’a aucune efficacité éducative mais produit des effets négatifs à court et long terme. Mieux, elles montrent qu’arrêter de le corriger améliore son intégration scolaire, ses relations avec les autres et diminue les comportements violents, dès l’enfance et à l’âge adulte.

À partir d’une recherche clinique et anthropologique, nourrie de nombreux témoignages, Daniel Delanoë livre un bilan des connaissances médicales, juridiques, historiques et ethnologiques sur la violence éducative, qui, dans le long processus démocratique de nos sociétés, demeure l’une des dernières à être interrogée, les droits de la personne humaine s’arrêtant encore à la porte des foyers.[Présentation de l'éditeur]

Education et frontières sociales : un grand bricolage

Livre de Ana Maria Almeida, Barbara Bauchat, Pascal Gruson, Monique de Saint Martin, et al., édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Éducation, Espace, Séparation, Analyse comparative, Concept, Conflit, Violence, Hiérarchie, Classe sociale, Expérience, Socialisation, Éducation familiale, Famille, École, Influence sociale, Histoire familiale, Récit de vie, Bourgeoisie, Discrimination

Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.