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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'adoption : du projet à l'enfant

Livre de Geneviève Miral, Sophie Le Callennec, édité par Vuibert, publié en 2019.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Droit civil, Affectivité, Perception, Représentation sociale, Relation familiale, Procédure, Administration, Dossier administratif

L'adoption fait régulièrement l’objet de reportages et d’articles. Son contexte général est en très forte évolution (enfants adoptables de plus en plus âgés, de plus en plus porteurs de pathologies ou de handicap, ou avec des parcours de vie plus complexes). De nombreux pays ont réorganisé leur dispositif d’adoption internationale. Enfin, on assiste à une multiplication des témoignages de personnes adoptées, qui donnent un autre éclairage sur les vécus des enfants.
Jalonné de témoignages de professionnels, d'adoptants et d'adoptés, pratique et concret (encadrés, chiffres clés), cet ouvrage accompagne les postulants à l'adoption, parfois perdus dans les démarches à entreprendre. Il aborde notamment les étapes administratives pour l’agrément, l’enquête psychosociale, les enfants dits « à besoins spécifiques », les organismes intermédiaires, les procédures, les étapes finales (jugement, transcription à l’état civil), la gestion des particularités de la vie dans une famille adoptive...

Cette 4e édition prend en compte :
- les changements administratifs, législatifs et juridiques (loi de 2016 relative à la protection de l’enfant, par ex. ; loi sur l'adoption par les couples mariés de même sexe en 2013) en France et dans les pays d’origine des enfants adoptés ;
- l’évolution du profil des enfants adoptables ;
- la question des origines et de l’accès aux origines (place émergente des réseaux sociaux ; accompagnement de ces démarches ; protection de la vie privée ; réponses institutionnelles).

J'aimais le diable

Livre de Julie Bodelot, édité par Formbox, publié en 2018.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Témoignage, Résilience, Récit de vie, Accompagnement, Victime, Traumatisme, Aliénation, Posture professionnelle, Culpabilité, Signalement, Approche systémique

Ce livre est le récit lucide d'une femme dont on a un jour volé bien plus que l'innocence ; un prédateur s'est servi de l'image de l'amour idéalisé qu'elle chérissait pour lui tendre un piège. C'est l'histoire d'une descente aux enfers, jusqu'à frôler la mort... Une écriture pour exorciser, qui va fouiller loin, sans complaisance. Ce livre est également l'histoire d'une résilience. Celle d'une femme qui va réussir à refuser d'être victime, va devenir aidante dans une association à Barcelone, puis dans la même ville, suivre le premier diplôme universitaire qui propose une approche pluridisciplinaire des violences conjugales.
Elle reviendra en France pour occuper le poste de référente départementale violences conjugales pour le Nord et créera un réseau de professionnels sur le territoire de la Flandre intérieure. Aujourd'hui, Julie Bodelot est mariée et heureuse, et a décidé d'être formatrice indépendante depuis avril 2017. Son expertise porte sur les violences conjugales et l'enfant face aux violences conjugales. Ce livre pose question.
Dans la partie pédagogique, un certain nombre d'éclairages théoriques renvoient à des pages précises du témoignage, afin de confronter les mots d'une victime à la réflexion et l'expérience de professionnels travaillant autour des violences conjugales. Posture de raccompagnant, définition des violences, mémoire traumatique, approche systémique, réseau et intelligence collective sont quelques-unes des pistes livrées à tous les intervenants qui souhaitent se donner les moyens d'aider au mieux les victimes de violences conjugales.
Ce livre, enfin, est pour l'entourage la possibilité de mieux comprendre une victime qu'il sera incapable d'aider, s'il ne prend pas en considération les mécanismes qui la maintiennent prisonnière de son agresseur.