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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Faire confiance à la confiance

Livre de Mark Hunyadi, édité par Erès, publié en 2023.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Confiance, Philosophie, Individualisme, Technologie numérique, Crise, Société

En retraçant la genèse de l'individualisme moderne, Mark Hunyadi développe la profondeur historique du problème de la confiance, ainsi que la raison philosophique pour laquelle ce thème - pourtant unanimement reconnu comme essentiel - a été largement négligé dans la littérature philosophique. Au fil de nombreux exemples, il montre, que la confiance est relation au monde, avant d'être relation au risque, contrairement aux théories dominantes, de nature essentiellement économique.
L'emprise du numérique sur nos existences a pour effet d'éliminer tendanciellement les relations de confiance, au profit de relations sécurisées. Ce phénomène dessine l'horizon d'une société automatique, d'où sont chassées les relations naturelles de confiance qui nous lient au monde - aux objets, aux autres, aux institutions. Ce livre s'inscrit donc dans la longue tradition de la théorie critique de la société dont l'auteur est un spécialiste reconnu.

Le peuple des femmes : un tour du monde féministe

Livre de Fabienne Brugère, Guillaume Le Blanc, édité par Flammarion, publié en 2022.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Care, Égalité, Féminisme, Femme, Genre, Immigration, Intégration, Organisation sociale, Société

Ce livre est une enquête sur les pratiques et les voix des femmes dans le monde. Nourri d’entretiens avec des activistes, des artistes, des femmes engagées et des hommes concernés, de synthèses originales sur les grands problèmes qui se posent aux femmes aujourd’hui, il constitue un vade-mecum des pratiques féministes contemporaines. Le peuple des femmes manifeste une nouvelle exigence de justice qui est désormais la norme, la justice de genre : femmes, hommes, hétéros, homos, trans, tous sont concernés. Non seulement le peuple n’est plus le monopole des hommes, mais la justice sociale qui le sous-tendait et qui s’organisait selon la redistribution des richesses ne peut plus occulter de nouvelles redistributions. Le peuple des femmes n’est donc pas le symétrique du peuple des hommes. Il affirme qu’à la racine de tout monde commun se tient l’enjeu central d’égalité. Mais, par-delà la justice et l’égalité, c’est à une lutte pour le pouvoir que nous assistons. Ce pouvoir préempté par les hommes leur est désormais disputé par les femmes. Renouvelées par les pays du Sud, portées par la puissance des femmes, les formes d’organisation sociale évoluent. Écoféminisme, féminisme du care, féminisme queer : le peuple des femmes, transnational et inclusif, s’affirme comme antidote aux nationalismes virilistes.

Il faut dire que les temps ont changé

Livre de Daniel Cohen, édité par Albin Michel, publié en 2018.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Changement social, Société, Révolution, Violence, Migration

L'hystérie du monde du travail, la grande protestation des peuples, l'enfermement des nouvelles générations dans une espèce de présent perpétuel sont les conséquences de l'effondrement d'une civilisation : celle de la société industrielle. L'une après l'autre, les utopies de gauche et de droite se sont fracassées sur une réalité qu'il est désormais possible de désigner par son nom : la société digitale.
Une immense frayeur traverse la société. Le travail à la chaîne d'hier a-t-il laissé la place à la dictature des algorithmes ? Les réseaux sociaux sont-ils le moyen d'un nouveau formatage des esprits ? Par un formidable retour en arrière, les questions de l'ancien monde sont en train de resurgir au cœur du nouveau. Les temps changent, mais vont-ils dans la bonne direction ?

Sorcières. La puissance invaincue des femmes

Livre de Mona Chollet, édité par la Découverte, publié en 2018.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Approche historique, Représentation sociale, Société, Discrimination sexuelle, Genre, Politique, Patriarcat, Liberté, Sexualité, Sorcellerie

Qu’elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l’Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ?
Ce livre en explore trois et examine ce qu’il en reste aujourd’hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante — puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant — puisque l’époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée – devenue, et restée depuis, un objet d’horreur.
Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s’est développé alors tant à l’égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.

Sociologie générale - Volume 2 : cours au Collège de France(1983-1986)

Livre de Pierre Bourdieu, édité par Ed. du Seuil, publié en 2016.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Théorie, Enseignement supérieur, Société, Méthodologie, Sciences humaines et sociales

Ce second volume du cours de "sociologie générale", selon l'intitulé que Pierre Bourdieu avait donné au premier cycle de son enseignement au Collège de France, complète la présentation systématique de son appareil conceptuel et de sa démarche méthodologique. Après avoir insisté, au cours des deux années précédentes, sur les notions d'habitus et de champ, Bourdieu consacre une large part des trois suivantes à celle de capital et à l'articulation de ses trois concepts fondamentaux.
Attentif aux difficultés de la transmission des savoirs, le sociologue réorganise par ailleurs son cours en divisant chaque séance en deux parties. La première, appelée "leçon", poursuit la présentation formelle de sa théorie. La deuxième, baptisée "séminaire", est quant à elle consacrée à des recherches en cours. Sont ainsi successivement abordés, par exemple, un sondage réalisé en vue d'établir un classement des intellectuels influents, la révolution symbolique opérée par Manet et des lectures sociologiques d'oeuvres littéraires, parmi lesquelles Le Procès de Kafka et La Promenade au phare de Virginia Woolf.
Cet exercice de synthèse, jamais vraiment renouvelé par Bourdieu, offre ainsi un exposé particulièrement accessible et vivant de l'une des entreprises théoriques les plus exigeantes en sciences sociales.

Philosophie sociale : une philosophie pour tous les acteurs sociaux et éducatifs

Livre de Laurent Ott, édité par Chronique sociale, publié en 2016.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Société, Pensée, Idéologie, Parentalité, Temps, Institution, Valeur, Justice, Pouvoir, Honte, Discrimination, Tolérance, Réel, Rue, Identité, Action sociale, Direction

La philosophie correspond généralement à un mauvais souvenir pour les étudiants en travail social ou les enseignants. Ils ont la mémoire d'une matière très scolaire, qu'ils n'ont connue qu'une seule année, et dans l'unique optique de l'examen et de la note au Bac qui devait en découler. Parce que la Philosophie peut être trop souvent, pour reprendre l'expression de C Freinet, comme "de l'eau pour un âne qui n'a pas soif", il convient de jeter les bases de ce qui pourrait être une "Philosophie Sociale" utile à tous les éducateurs, acteurs sociaux et éducatifs (professionnels ou non). Bien entendu cette "Philosophie sociale", parce que sociale, se doit d'être une philosophie de tous et pour tous ; c'est à dire une philosophie absolument débarrassée de tout ce que l'école a pu véhiculer comme déconnexion d'avec notre vie et notre monde. Elle se doit être une philosophie "déscolarisée", c'est à dire débarrassée de toute velléité encyclopédique, et didactique. Dans cette Philosophie les auteurs que nous avons à rencontrer sont ceux qui ont été productifs au sens basique du concept de "travail". Car nous avons besoin de concepts, non seulement pour comprendre, mais (plus simplement encore) pour saisir et savoir percevoir le monde et la réalité qui nous entourent. Sans ces mots, sans ces concepts, nous sommes abusés par l'évidence et l'immédiateté de tout ce qui nous conditionne, programme ou opprime : institutions, médias, discours dominants, illusion "naturelle" d'un "ordre des choses", qui est toujours idéologique.Cet ouvrage est un outil d'aide à la réflexion et à l'action pour tous les travailleurs sociaux dans l'exercice de leur travail. Il est un outil de travail pour les étudiants en travail social.

Accélération : une critique sociale du temps

Livre de Hartmut Rosa, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Temps, Urgence, Société, Théorie, Concept, Espace, Changement social, Rythme, Économie, Argent, Culture, Pouvoir, Guerre, Armée, Mondialisation, Soi, Identité, HISTOIRE, Vie politique, Bien-être, Philosophie, Sociologie, Mode de vie

L'expérience majeure de la modernité est celle de l'accélération. Nous le savons et l'éprouvons chaque jour : dans la société moderne, " tout devient toujours plus rapide ". Or le temps a longtemps été négligé dans les analyses de la modernité au profit des processus de rationalisation ou d'individualisation. C'est pourtant le temps et son accélération qui, aux yeux de Hartmut Rosa, permettent de comprendre la dynamique de la modernité. Pour ce faire, il livre dans cet ouvrage une théorie de l'accélération sociale susceptible de penser ensemble l'accélération technique (celle des transports, de la communication, etc.), l'accélération du changement social (des styles de vie, des structures familiales, des affiliations politiques et religieuses) et l'accélération du rythme de vie, qui se manifeste par une expérience de stress et de manque de temps. Né en 1965, Hartmut Rosa est un sociologue et philosophe, professeur à l'université Friedrich-Schiller de Iéna en Allemagne.Il fait partie d'une nouvelle génération d'intellectuels travaillant dans le sillage de la Théorie critique.