Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 2 sur un total de 2

Votre recherche : *

La nébuleuse du pouvoir d'agir : l'empowerment des quartiers populaires à l'épreuve des pacificateurs et entrepreneurs de colères

Livre de Manuel Boucher, Michel Wieviorka, édité par Champ social, publié en 2023.

Mots clés : Travail social : Métiers, Banlieue, Milieu urbain, Empowerment, Travail social de communauté, Travailleur social, Quartier prioritaire, ZUP, Politique de la ville, Sociologie, Classe sociale, Conflit, Militantisme, Citoyenneté, Identité sociale, Identité collective, Interculturel, Animation sociale, Violence, Vie associative, Action sociale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle

Cet ouvrage issu d’une enquête sociologique menée en France dix ans après les émeutes et révoltes urbaines de 2005 traite de la reformulation des modes d’intervention sociale et politique dans les territoires urbains défavorisés et ségrégués. Il décrit l’émergence d’acteurs sociaux et d’activistes politiques qui, influencés par les débats, méthodes et techniques venues des États-Unis, revendiquent œuvrer pour l’« empowerment » (traduit en français par « le pouvoir d’agir ») des habitants des quartiers (im)populaires. Après avoir fait l’« état de l’art » d’un point de vue théorique et sociopolitique du pouvoir d’agir et de ses enjeux, en s’appuyant sur les portraits de pacificateurs et producteurs de désordres, il interroge les représentations, actions et raisons d’agir des différents types de promoteurs de l’« empowerment à la française » présents dans les quartiers populaires. Dépassant l’idéalisation de la « participation citoyenne », il propose alors une modélisation critique de l’« espace du pouvoir d’agir » constitué d’une nébuleuse au sein de laquelle deux figures principales s’opposent : la première s’apparente à un mouvement social (appel à la liberté, à la solidarité, à l’affirmation de soi et à l’émancipation démocratique) tandis que la seconde ressemble à un antimouvement identitariste (appel à l’homogénéité ethnique, à l’autodéfense communautaire et à la haine de soi).

Transformations sociales et transformations de l'intervention sociale : vers un renouvellement des postures professionnelles et scientifiques de l'intervention sociale

Livre de Brigitte Baldelli, Kheira Belhadj Ziane, Mélanie Bourque, Brigitte Baldelli, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2017.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Évolution, Service social, Protection sociale, Politique sociale, État-providence, Travail social de communauté, Économie sociale et solidaire, Transversalité, Participation, Compétence sociale, Contrat social, Changement social, Société, Médiation, Culture, Accompagnement, Intervention sociale, Formation, Recherche, Représentation sociale, Empowerment, Posture professionnelle, Acteur social, France, Québec (Province du), Catalogne

Cet ouvrage réunit les contributions de chercheurs français, québécois et espagnols qui questionnent le rapport entre société et intervention sociale à partir de la notion de transformation, et rééchissent aux enjeux, aux dés ainsi qu’aux conséquences de ce rapport sur les postures professionnelles et scientiques de l’intervention sociale.
Au niveau international, les transformations de nos sociétés contribuent à engendrer de profondes mutations dans le champ de l’intervention sociale.
La plupart des discours politiques, institutionnels ou scientiques identient ces transformations en termes de « crises », induisant alors anomie ou désenchantement chez les professionnels de l’intervention et de l’action sociale. Or, parallèlement, on observe l’émergence de théories alternatives qui tentent d’introduire l’idée qu’en face des déterminismes et des logiques de soumission, existent de puissantes capacités émanant des individus et des groupes à agir sur le cadre de leurs activités, sur leur milieu, sur leur vie, sur leurs mondes.
Quelles conséquences engendrent les discours incapacitants sur les pratiques et les représentations des acteurs ? Au-delà des théories dominantes de l’incapacité, comment valoriser d’autres modes de compréhension et d’analyse des transformations de l’intervention sociale ?