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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Habiter en CHRS : faire comme chez soi quand on n’a pas de chez-soi

Livre de Cédric Sadin Cesbron, édité par Erès, publié en 2023.

Mots clés : Lien social-Précarité, CHRS, Accueil temporaire, Innovation sociale, Recherche-action, SDF, Intimité, Espace, Réinsertion sociale, Accueil, Violence, Solidarité, Temps, Politique sociale, Autonomie, Accueil inconditionnel, Relation entre pairs

Conçu comme une immersion dans la vie quotidienne d'un Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), cet ouvrage donne la parole aux résidents de ces structures. Ils y racontent la violence et la solidarité entre eux, les liens ambivalents aux travailleurs sociaux, leur besoin de « repos d'abord » et les attachements aux lieux.
Dans un contexte de politiques sociales en pleine mutation, qui privilégient l’accès direct au logement et remettent en cause l’hébergement social, Cédric Sadin-Cesbron, avec le concours de quatre résidents, documente la façon dont nombre d’entre eux « font comme chez eux » en CHRS, passant du statut d’hébergés à l'état d’habitants. Ainsi les injonctions à des temporalités de séjours « maîtrisées », en raison de la nature provisoire des places d’hébergement, génèrent des tensions entre tous les acteurs impliqués : pouvoirs publics financeurs, institution gestionnaire, travailleurs sociaux de terrain et, enfin, hébergés eux-mêmes.
Au-delà du simple constat, cet ouvrage propose une réflexion sur les politiques d’insertion, basées sur l'injonction à l'autonomie, telles qu’elles sont menées depuis les années 1980, et trace des pistes de travail pour repenser l’hébergement social sous le prisme de l’habitat, afin de le rendre à la fois plus efficient, digne et bientraitant.

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Education et frontières sociales : un grand bricolage

Livre de Ana Maria Almeida, Barbara Bauchat, Pascal Gruson, Monique de Saint Martin, et al., édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Éducation, Espace, Séparation, Analyse comparative, Concept, Conflit, Violence, Hiérarchie, Classe sociale, Expérience, Socialisation, Éducation familiale, Famille, École, Influence sociale, Histoire familiale, Récit de vie, Bourgeoisie, Discrimination

Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.