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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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J'assure en socio grâce aux séries

Livre de Antoine Bonnet, Rémi Lefebvre, édité par De Boeck, publié en 2023.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Télévision, Média, Acquisition des connaissances, Savoir, Inclusion, Implication personnelle, Identité, Déterminisme, Patriarcat, Classe sociale, Résilience, Pouvoir, Violence, Stéréotype, Culture

Les séries sont le reflet de nos sociétés. En exagérant leurs traits, elles nous permettent de prendre du recul et d'aborder les choses sous un autre angle. Avec pédagogie, ce livre utilise les tensions des personnages de séries populaires pour expliquer les grandes questions, les grands concepts et les grands auteurs de la sociologie : classes sociales, socialisation, individuation, de Marx à Bourdieu en passant par Weber et Durkheim.
Une façon ludique d'aborder les enjeux sociologiques !
- Atypical et le concept d'inclusion
- Baron noir et l'engagement
- Breaking bad et le mérite
- Columbo et l'habitus
- Emily in Paris et les stéréotypes culturels
- Euphoria et l'identité
- Friends et la norme
- Gossip girl et le déterminisme
- Le Jeu de la dame et le patriarcat
- Malcolm et le déclassement social
- Princesse Sarah et la résilience
- Squid Game et la domination
- The Shield et la déviance
- Walking Dead et la violence légitime

Dire et ne pas dire la violence

Livre de Carmen Pineira Tresmontant, édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Culture-Loisirs, Art, Théâtre, Communication verbale, Média, Presse, Réseau d'information et de communication, Violence, Approche historique, Espagne

Force est de constater combien la violence fait partie de notre actualité quotidienne. Et il suffit d'observer notre panorama pour constater que nous nous trouvons cernés par toutes sortes d'expressions de la violence — orale, écrite, visuelle, gestuelle, individuelle et collective — dans toutes sortes de médias, y compris aujourd'hui les réseaux dits sociaux. Notre époque est traversée par des tensions innombrables, comme les époques antérieures, mais celles-ci sont peut-être davantage exprimées ou représentées aujourd'hui qu'auparavant ; parfois elles sont tues. Cet ouvrage s'intéresse aux différentes représentations verbales de la violence, dans les discours, les médias et les arts de langue espagnole.

Jeunes de quartier : le pouvoir des mots. Un abécédaire participatif

Livre de Marie Hélène Bacqué, Jeanne Demoulin, édité par C&F Editions, publié en 2021.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Quartier, Banlieue, Recherche en sciences sociales, Participation, Expression écrite, Parole, Épidémie, Culture, Discrimination, Militantisme, Scolarité, Famille, Relation femme-homme, Sport, Mouvement social, SDF, Média, Identité culturelle, Police, Politique, Religion, Institution, Violence, Internet

Qu'est-ce qu'être "jeune de quartier" ? A quelle expérience sociale, urbaine, familiale, à quelles visions de sa place dans la société et dans le territoire cela renvoie-t-il ? Ces questions sont au centre de cet ouvrage, fruit d'une recherche participative conduite dans dix villes ou quartiers de l'Ile-de-France et associant 120 jeunes, une quinzaine de professionnels de la jeunesse et une quinzaine de chercheurs appartenant à différentes disciplines.
Le livre Jeunes de quartier est accompagné d'un site web qui propose des images, des vidéos réalisées par les jeunes participant aux ateliers, et une présentation des quartiers dans lesquels se sont déroulé les recherches : https://jeunesdequartier.fr/

Laëtitia ou la fin des hommes

Livre de Yvan Jablonka, édité par Ed. du Seuil, publié en 2017.

Mots clés : Violence, Maltraitance, Enquête, Sociologie, Société, Criminalité, Victime, Répétition, Abus sexuel, Femme, Violence conjugale, Magistrat, Justice, Système, Média, Placement, Famille d'accueil, Insécurité, Témoignage

Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Laëtitia Perrais a été enlevée à 50 mètres de chez elle, avant d'être poignardée et étranglée. Il a fallu des semaines pour retrouver son corps. Elle avait 18 ans. Ce fait divers s'est transformé en affaire d'Etat : Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a reproché aux juges de ne pas avoir assuré le suivi du "présumé coupable", précipitant 8 000 magistrats dans la rue, en février 2011.
Mais Laëtitia Perrais n'est pas un fait divers. Comment peut-on réduire la vie de quelqu'un à sa mort, au crime qui l'a emporté ? Pendant deux ans, Ivan Jablonka a rencontré les proches de la jeune fille, sa soeur jumelle, ses parents, ses amis, les responsables des services sociaux, ainsi que l'ensemble des acteurs de l'enquête, gendarmes, juges d'instruction, procureurs, avocats et journalistes, avant d'assister au procès du meurtrier, en octobre 2015.
De cette manière, Ivan Jablonka a pu reconstituer l'histoire de Laëtitia. Il a étudié le fait divers comme un objet d'histoire, et la vie de Laëtitia comme un fait social. Car, dès sa plus jeune enfance, Laëtitia a été maltraitée, accoutumée à vivre dans la peur, et ce parcours de violences éclaire à la fois sa fin tragique et notre société tout entière : un monde où les femmes se font harceler, frapper, violer, tuer.
Ivan Jablonka poursuit son projet d'exploration des frontières entre littérature, histoire et sciences sociales. Ce livre est une expérience d'écriture autant qu'une enquête, destinée à rendre à Laëtitia sa singularité et sa dignité. Ivan Jablonka est historien et écrivain. Il a publié, dans la "Librairie du XXIe siècle", aux Editions du Seuil, Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus (2012) et L'histoire est une littérature contemporaine (2014).

Sidérations : une sociologie des attentats

Livre de Gérôme Truc, édité par Presses universitaires de France, publié en 2016.

Mots clés : Sociologie, Violence, Terrorisme, Média, Politique, Discours, Solidarité, Silence, Communauté, Deuil, Émotion, Valeur, Victime, Espagne, France, Etats Unis d'Amérique, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

À quoi renvoie notre sidération face aux tueries perpétrées dans Paris le 13 novembre 2015 ? Comment expliquer l’ampleur de la réaction aux attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher ? Poser ces questions, c’est chercher à comprendre ce que vit une société lorsqu’elle se trouve mise à l’épreuve d’attaques terroristes. C’est tenter d’élucider ce qui fait que des millions de personnes se sentent concernées par ce qui arrive bien qu’elles n’aient de lien direct avec aucune des victimes.
En sociologue, Gérôme Truc éclaire ces récents événements en revenant sur la façon dont les individus ordinaires que nous sommes ont vécu et ont répondu aux attentats du 11-Septembre, du 11 mars 2004 à Madrid et du 7 juillet 2005 à Londres. Analysant les discours politiques et les images médiatiques, les manifestations de solidarité et les minutes de silence, ainsi que des dizaines de milliers de messages adressés aux victimes, son enquête révèle toute l’ambivalence de notre rapport aux attentats islamistes. Et met au jour les ressorts de cette solidarité qui, dans nos sociétés individualistes, finit par se dire à la première personne du singulier plutôt que du pluriel : « Je suis Charlie », « Je suis Paris ». [présentation de l'éditeur]

Jeunesses de rue : représentations, pratiques et réactions sociales

Livre de Manuel Boucher, édité par l'Harmattan, publié en 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Rue, Jeune, Socialisation, SDF, Représentation sociale, Bande, Violence, Média, Errance, Culture urbaine, Toxicomanie, Délinquance juvénile, PJJ, Médiateur, Incivilité, Lille, Brésil, Corse

Dans un contexte politico-médiatique craintif à l'encontre des jeunesses de rue et des jeunesses populaires mais aussi de suspicion d'inefficacité des institutions et des acteurs sociaux vis-à-vis des pratiques juvéniles exprimées dans l'espace public, notamment les regroupements de jeunes, cet ouvrage confronte ces représentations à la réalité des pratiques culturelles, sociales et politiques des jeunes, des acteurs et des institutions chargés de développer leurs pratiques, de les accompagner, de les encadrer, voire de les réprimer au sein de différents espaces de socialisation.A partir de travaux de recherche en sciences sociales, d'une part, sur les socialisations et sociabilités juvéniles dans la rue associées à des pratiques spécifiques (artistiques, musicales, sportives, sexuelles, addictives, délinquantes, politiques, religieuses, etc.) et d'autre part, sur les interventions (sociales, humaines, techniques) mises en oeuvre par les acteurs de la socialisation du risque avec les jeunes présents dans la rue (éducateurs, animateurs, médiateurs, policiers, militants, agents de sécurité...), cet ouvrage interroge la coproduction des logiques d'action à l'oeuvre du côté des jeunesses de rue et des acteurs de la complexification du contrôle social (assistance, éducation, ethnicisation, intégration, répression, surveillance, médiation, etc.).Cet ouvrage comporte trois parties articulées entre elles. La première partie s'intéresse aux représentations dont les jeunesses de rue sont l'objet ; la seconde partie décrit des actions et pratiques concrètes de ces jeunes tandis que la troisième partie interroge les réactions sociales que ces pratiques suscitent. Sommaire : REPRESENTATIONS Histoire d'un changement de regard sur les mineurs vagabonds en France (fin XIXe siècle - 1935) La jeunesse de rue : quelles représentations littéraires contemporaines ? Vers un autre regard sur le positionnement urbain de jeunes de quartiers défavorisés PRATIQUES "Se poser" en ville : pratiques, usages et ancrages de jeunes errants à Lille Le rap des "detentos de rua", une ethnographie d'une jeunesse de rue à Fortaleza (Brésil) Culture de rue et culture de la drogue, vers une "communauté du nous" : l'exemple du rap REACTIONS Jeunes dans la rue, jeunes de la rue Le pouvoir d'agir des jeunes stigmatisés à l'épreuve des politiques publiques Accompagner la désistance des mineurs délinquants : représentations et pratiques des éducateurs de la Protection Judiciaire de la Jeunesse

Au voleur ! Imaginaires et représentations du vol dans la France contemporaine (XIXe-XXe siècle)

Livre de Frédéric Chavaud, Arnaud Dominique Houte, Jean Roger Soubiran, et al., édité par Publications de la Sorbonne, publié en 2014.

Mots clés : Vol, HISTOIRE, Image, Média, Presse, Discours, Police, Droit, Justice, Magistrat, Sanction pénale, Représentation sociale, Bande, Violence, Criminalité, Société, Culture, Mode de vie, Classe sociale, Morale, Valeur, Jeune, Cinéma, Ordre social, Précarité, Pauvreté, Âge, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Propriété, Milieu urbain, Milieu rural

Quoi de commun entre l'enfant qui chaparde les cerises, l'assassin qui égorge les rentiers, le domestique indélicat, le pickpocket, le rat d'hôtel, la kleptomane, le cambrioleur ? Rien, sinon cette étiquette de voleurs qui recouvre une large variété de types sociaux et d'imaginaires. À des degrés bien différents, tous font l'objet d'une réprobation morale. Car le vol dérange l'ordre social : comme l'écrit Michelle Perrot, le XIXe siècle est animé d'une véritable « obsession propriétaire » qui ne se relâche guère avant les années 1960. Le fait est connu, mais il reste trop souvent vu de loin. Comment prendre en compte les évolutions chronologiques dans une société qui s'enrichit et accède plus massivement à la propriété ? Comment envisager les spécificités géographiques (le voleur des villes n'est pas le voleur des champs, ni le maraudeur de banlieue) ? Comment distinguer, enfin, des groupes sociaux, des genres, des âges ? C'est tout le pari de cet ouvrage qui propose d'examiner, dans leur diversité, les imaginaires et les représentations du vol aux XIXe et XXe siècles, du Code pénal aux blousons noirs. De Jean Valjean aux Valseuses, en passant par Lupin et Bonnot, mais aussi par une foule de petits délinquants obscurs, il s'agit d'éclairer un envers de l'histoire de la France contemporaine.

Les conduites agressives

Livre de Farzaneh Pahlavan, édité par A. Colin, publié en 2014.

Mots clés : Agressivité, Violence, Comportement social, Observation, Théorie, Biologie, Affectivité, Cognition, Culture, Interaction, Prévention, Modèle, Sanction, Étude de cas, Violence institutionnelle, Média, Abus sexuel, Maltraitance, Famille, Violence conjugale

(...) l'agressivité est en chacun de nous. L'approche propre à la psychologie sociale, qui s'emploie à discerner les imbrications de l'individuel et du social et qui s'est attachée depuis longtemps à l'étude du comportement agressif, est probablement l'une des plus fructueuses, et des plus à même, par les clés qu'elle livre, de contribuer à la mise en place de mesures efficaces de lutte contre la violence, compréhensibles et applicables par de nombreux acteurs sociaux de terrain. C'est ce à quoi s'emploie cet ouvrage. L'auteur montre comment on peut développer, à partir des modèles théoriques, différentes méthodes de prévention et d'intervention qui prennent en compte les différences individuelles ainsi que la diversité des contextes socioculturels...

Les ados dans le cyberespace : prises de risque et cyberviolence

Livre de Catherine Blaya, édité par De Boeck, publié en 2013.

Mots clés : Harcèlement moral, Adolescent, Média, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Violence, Victime, Prévention, Réseau d'information et de communication, Législation, Intervention sociale, Conduite à risque, Australie, Asie, Amérique septentrionale

Happy Slapping, diffusion de photos ou films embarrassants sur la Toile, exclusion des réseaux sociaux, diffamation, lynchages d'enseignants sur des blogs sont de nouveaux modes d'expression de la violence des jeunes et entre jeunes. Les conséquences de ces violences sont graves et peuvent entraîner des problèmes de décrochage scolaire mais aussi de dépression, voire le suicide des victimes. Les agresseurs ne sont pas toujours conscients de la portée de leurs actes qu'ils situent dans un monde virtuel et montrent ainsi peu d'empathie pour leurs victimes. Les victimes quant à elles doivent faire face à un sentiment d'impuissance important devant une agression potentiellement diffusée à des centaines voire des milliers de personnes, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Si les canaux de communication sont virtuels, l'impact dans la vie quotidienne et la souffrance sont bien réels. Les parents mais aussi les enseignants sont souvent démunis car peu au courant des activités des jeunes sur la Toile et parfois peu habiles eux-mêmes à utiliser ces outils de communication. L'auteur propose, ici, une synthèse internationale des recherches sur ces nouvelles formes d'expression de violence, leurs caractéristiques, leurs conséquences. Elle envisage aussi le problème en lien avec le milieu scolaire et la violence à l'école et présente des résultats de recherche empirique inédits sur la situation française, montrant le lien entre ce qu'il se passe dans les établissements et les activités en ligne. Dans une deuxième partie, cet ouvrage présente une synthèse des politiques publiques et modes d'intervention possibles pour tenter de prévenir et réduire le phénomène. Cet ouvrage de référence s'adresse aux professionnels de l'éducation, aux parents, aux travailleurs sociaux, aux étudiants en sciences sociales et en sciences de l'éducation et à tous ceux qui se sentent concernés par les questions sociales.