Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

La délinquance des jeunes

Livre de Laurent Mucchielli, Xavier Rousseaux, Massin Veerle, et al., édité par la Documentation française, publié en 2014.

Mots clés : Délinquance juvénile, HISTOIRE, Sociologie, Droit pénal, Enquête, Statistiques, Violence, Prison, Détenu, Mineur, Représentation sociale, Discours, Répression, Délit sexuel, Abus sexuel, Bande, Éducation spécialisée, Prise en charge, Évaluation, Ordonnance du 2 février 1945

La délinquance des jeunes constitue un thème récurrent du débat public. Loin des clichés fréquents en la matière, cet ouvrage propose un bilan des connaissances à la fois historique, sociologique et juridique. Les comportements de la jeunesse accompagnent les évolutions technologiques et sociétales, mais les différents types de délinquance identifiés par la recherche témoignent davantage de la permanence que de la nouveauté des problèmes. Les auteurs font le point à la fois sur l’histoire de ces phénomènes, sur leur mesure statistique, sur les différences entre garçons et filles ainsi que sur le phénomène des bandes. En outre, ils expliquent les nombreuses réformes de la justice et, plus largement, de la prise en charge pénale des jeunes délinquants survenues depuis l’ordonnance du 2 février 1945. Cet ouvrage intéressera autant les universitaires que les nombreux professionnels (policiers et gendarmes, magistrats, travailleurs sociaux, élus et techniciens des collectivités territoriales) confrontés au quotidien à ces problématiques.

Au voleur ! Imaginaires et représentations du vol dans la France contemporaine (XIXe-XXe siècle)

Livre de Frédéric Chavaud, Arnaud Dominique Houte, Jean Roger Soubiran, et al., édité par Publications de la Sorbonne, publié en 2014.

Mots clés : Vol, HISTOIRE, Image, Média, Presse, Discours, Police, Droit, Justice, Magistrat, Sanction pénale, Représentation sociale, Bande, Violence, Criminalité, Société, Culture, Mode de vie, Classe sociale, Morale, Valeur, Jeune, Cinéma, Ordre social, Précarité, Pauvreté, Âge, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Propriété, Milieu urbain, Milieu rural

Quoi de commun entre l'enfant qui chaparde les cerises, l'assassin qui égorge les rentiers, le domestique indélicat, le pickpocket, le rat d'hôtel, la kleptomane, le cambrioleur ? Rien, sinon cette étiquette de voleurs qui recouvre une large variété de types sociaux et d'imaginaires. À des degrés bien différents, tous font l'objet d'une réprobation morale. Car le vol dérange l'ordre social : comme l'écrit Michelle Perrot, le XIXe siècle est animé d'une véritable « obsession propriétaire » qui ne se relâche guère avant les années 1960. Le fait est connu, mais il reste trop souvent vu de loin. Comment prendre en compte les évolutions chronologiques dans une société qui s'enrichit et accède plus massivement à la propriété ? Comment envisager les spécificités géographiques (le voleur des villes n'est pas le voleur des champs, ni le maraudeur de banlieue) ? Comment distinguer, enfin, des groupes sociaux, des genres, des âges ? C'est tout le pari de cet ouvrage qui propose d'examiner, dans leur diversité, les imaginaires et les représentations du vol aux XIXe et XXe siècles, du Code pénal aux blousons noirs. De Jean Valjean aux Valseuses, en passant par Lupin et Bonnot, mais aussi par une foule de petits délinquants obscurs, il s'agit d'éclairer un envers de l'histoire de la France contemporaine.

Violences juvéniles : légitime défense ?

Livre de Stéphane Rullac, Ghislaine Pelletier, Dominique Depenne, Laurent Mucchielli, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Délinquance juvénile, Adolescent, Bande, Éducation spécialisée, HISTOIRE, Prévention spécialisée, Prise en charge, PJJ, Violence

L'adolescence est devenue au fil du temps une catégorie de la population qui attise les peurs et les jugements péremptoires.Le débat médiatique nourrit ce succès, d'autant qu'il participe au sentiment d'insécurité. A travers le thème de la violence juvénile, une nouvelle classe dangereuse semble s'installer. Les chercheurs en sciences sociales et les professionnels du travail social sont aujourd'hui pressés de nous expliquer ce phénomène, pour les premiers, et de le traiter, pour les seconds. Tout en assumant cette responsabilité, que peuvent-ils nous apprendre sur ce thème qui ne favorise ni le recul ni la pondération ? Cet ouvrage propose d'ouvrir un espace de réflexion apaisée, entre analyses disciplinaires (philosophie, sociologie et psychologie) et témoignages professionnels socioéducatifs.Ce phénomène n'est-il pas un miroir du fonctionnement social, dans lequel la raréfaction des espaces de régulation des adultes, contraint la jeunesse à se réfugier dans un triste dilemme : un huis-clos morbide ou une violence insensée ?

Histoire de la virilité. T. 3 : la virilité en crise ? - XXème-XXIème siècle

Livre de Alain Corbin, Jean Jacques Courtine, Georges Vigarello, édité par Seuil, publié en 2011.

Mots clés : HISTOIRE, VIRILITE, Modèle, Civilisation, Société, Homme, Sexualité, Corps, Éducation, Représentation sociale, Anthropologie, Peur, Impuissance sexuelle, Violence, Mythe, Classe sociale, Ouvrier, Guerre, Jeu, CONDITION MASCULINE, Identité, CONDITION FEMININE, Bande, Littérature, Armée, Sport, Sport de combat, Criminalité, Homosexualité, Délinquance, Exhibitionnisme, Cinéma, Nationalisme, Totalitarisme

En ce début de XXIe siècle, la rumeur enfle en Occident : les hommes ne seraient plus des hommes, des "vrais". De ce malaise dans la part masculine de la civilisation, la virilité reste un indicateur crucial. Car c'est bien sur cet idéal de force physique et de puissance sexuelle, de maîtrise et de courage que s'est historiquement construit dans la culture ce qui passe pour la "nature de l'homme". Et qui demeure le socle la domination masculine. Il y a donc un paradoxe de la virilité contemporaine : comment comprendre que cette représentation hégémonique de la puissance masculine ait fini par apparaître aussi incertaine ? Les hommes d'aujourd'hui entendent-ils porter longtemps encore cette charge millénaire, ou vont-ils souhaiter sentir s'en alléger le poids ? Quitte à renoncer à ses avantages...