Livre de Daniel Delanoe, Marie Rose Moro, Maurice Godelier, édité par Erès, publié en 2017.
Mots clés : Enfance-Famille, Châtiment corporel, Maltraitance, Éducation, Religion, Traumatisme, Psychanalyse, Approche historique, Culture, Violence, Trafic d'être humain, Classe sociale, Enfant, Droits de l'enfant, Domination
Frapper les enfants pour les éduquer est un fait social. Claques, fessées et autres coups : depuis des millénaires, les parents élèvent leurs enfants en leur infligeant douleurs et humiliations. La Suède a été le premier pays, suivi dune cinquantaine à ce jour, à interdire les châtiments corporels envers les enfants. La France reste un des rares pays européens qui refusent dabolir cette violence éducative, malgré les demandes des Nations unies et les condamnations du Conseil de lEurope.
Pourtant, depuis une vingtaine dannées, de nombreuses études ont établi que frapper un enfant na aucune efficacité éducative mais produit des effets négatifs à court et long terme. Mieux, elles montrent quarrêter de le corriger améliore son intégration scolaire, ses relations avec les autres et diminue les comportements violents, dès lenfance et à lâge adulte.
À partir dune recherche clinique et anthropologique, nourrie de nombreux témoignages, Daniel Delanoë livre un bilan des connaissances médicales, juridiques, historiques et ethnologiques sur la violence éducative, qui, dans le long processus démocratique de nos sociétés, demeure lune des dernières à être interrogée, les droits de la personne humaine sarrêtant encore à la porte des foyers.[Présentation de l'éditeur]
Livre de Olivier Maurel, Alice Miller, édité par La plage, publié en 2015.
Mots clés : Châtiment corporel, Discipline, Sanction, Enfant, Éducation, Violence
Éduquer sans frapper, c'est possible ! Aujourd'hui, il n'est plus permis de frapper les femmes ou les détenus. Seuls les enfants ne sont pas encore protégés par la loi. Et pourtant, les gifles et les fessées ne sont pas indispensables, elles ne rendent pas les enfants plus obéissants, elles n'améliorent pas les apprentissages. Il est possible d'éduquer sans frapper, de poser des limites à ses enfants, avec respect et amour.
Livre de Olivier Maurel, édité par l'Instant Présent, publié en 2012.
Mots clés : Violence, Éducation, Châtiment corporel, Relation éducative, Maltraitance, Enfant maltraité, Déni, Pulsion, Agressivité, Civilisation, Culture, Autorité, Valeur
Parmi les valeurs que nous souhaitons défendre aux éditions l’Instant Présent, le respect de l’enfant et la non-violence éducative sont fondamentales. C’est pourquoi nous sommes particulièrement heureuses de vous présenter notre prochaine parution, le livre d’Olivier Maurel : La violence éducative, un trou noir dans les sciences humaines.
Père, grand-père, enseignant pendant près de 40 ans et militant pacifiste de longue date, Olivier Maurel fut parmi les premiers en France à attirer l’attention sur la nocivité des punitions corporelles, avec son livre précurseur, La fessée, questions sur la violence éducative (éditions La Plage, 2001).
Il nous propose aujourd’hui de poursuivre la réflexion sur ce sujet au cœur de l’actualité, en explorant la façon dont les chercheurs en sciences humaines considèrent la violence éducative. Olivier Maurel fait un constat étonnant et significatif : les travaux de recherche en sciences humaines occultent tout simplement cette forme de violence, ou en nient les conséquences. Grâce à l’analyse approfondie de nombreux exemples extraits d’ouvrages récents, Olivier Maurel met brillamment en évidence les raisons qui entraînent véritablement la violence éducative dans un « trou noir ». Il montre aussi les conséquences : une vision tronquée des causes profondes de la violence humaine, un pessimisme face à son développement et une impuissance à la réduire ou même à la limiter.
Mais surtout, en s’appuyant sur quelques auteurs claivoyants, sur les plus récentes découvertes de la biologie, de la neurophysiologie, de la psychologie cognitive, Olivier Maurel indique quelles voies de recherches prometteuses s’ouvrent aux scientifiques qui se saisiront du sujet. Plus largement, Olivier Maurel propose aux parents, éducateurs, étudiants et chercheurs en sciences humaines de renouveler leurs conceptions sur cette question, avec un espoir : que la prise de conscience de la violence éducative soit le chemin d’une société plus paisible