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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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(R)évolution du management des ressources humaines : des compétences aux capabilités

Livre de Solveig Fernagu Oudet, Christian Batal, Patrick Gilbert, Solveig Fernagu Oudet, et al., édité par Presses universitaires du Septentrion, publié en 2016.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Ressources humaines, Modèle, Compétence professionnelle, Concept, Évolution, Discours, Idéologie, Santé, Travail, Formation professionnelle continue, VAE, Autonomie, Développement, Salarié, Parcours professionnel, Reconnaissance, Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences

Cet ouvrage se positionne à contre-courant de l'ensemble des discours qui portent sur les compétences. Il interroge les critiques, les doutes et les désillusions dont elles font l'objet pour s'ouvrir au modèle des capabilités, plus à même, aujourd'hui, de répondre aux problématiques de management des hommes, des organisations et de la formation. Il ne s'agit ni de dire ce que sont les compétences, ni de valoriser de bonnes pratiques de gestion des compétences, mais de faire le point sur ce que les compétences ont apporté et sur ce qu'elles n'ont pas résolu, d'en dessiner les limites, afin de comprendre pourquoi ce concept inachevé, sur lequel s'appuient pourtant de nombreuses pratiques de gestion et de management, ne répond plus aujourd'hui aux exigences d'un monde du travail en pleine mutation. Au-delà du bilan des approches par les compétences, cet ouvrage dessine le contour d'une nouvelle approche de « design social » utile au management des ressources humaines, qui viendra compléter, voire se substituer progressivement à celui des compétences : le modèle des capabilités.

Qu'est-ce que le travail non qualifié ?

Livre de José Rose, édité par la Dispute, publié en 2012.

Mots clés : Qualification professionnelle, Sociologie, Enquête, Travail, Emploi précaire, Statut professionnel, Évolution, Emploi, Autonomie, Compétence, Compétence professionnelle, Politique de l'emploi, Politique sociale, Formation, Formation initiale, Formation professionnelle continue, Insertion professionnelle

On constate aujourd'hui une recrudescence des emplois dits " non qualifiés ", payés au salaire minimum, ayant un statut dégradé et n'offrant que peu de perspectives professionnelles. Dès lors, il devient urgent de comprendre précisément ce que signifie précisément " la qualification " et la " non-qualification " du travail, de l'emploi et des personnes, pour envisager au niveau politique, comme le propose l'ouvrage, de " requalifier le travail ". L'ouvrage propose ainsi de répondre à des questions qui sont au cœur des politiques actuelles du travail. L'auteur, professeur de sociologie, s'appuie sur des enquêtes du CEREQ (Centre d'études et de recherches sur les qualifications), auxquelles il a contribué, mais aussi sur de nombreuses études du Ministère du Travail et de l'INSEE. Il défend la thèse selon laquelle ce n'est pas l'existence, mais la reconnaissance de ces qualifications, qui est un enjeu crucial pour les politiques de l'emploi et l'organisation du travail.

Nouvelle théorie sociologique des professions

Livre de Florent Champy, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Profession, Concept, Sociologie, Valeur, Étude de cas, Architecture, Travail, Savoir, Statut professionnel, Culture professionnelle, Autonomie, Certification, Compétence, Compétence professionnelle, Qualité, Norme, Conflit, Modèle, Règle, Technologie, Évolution, Méthode, Formation, Enseignant

Injonctions à la performance, contrôle renforcé des coûts, bureaucratisation des contextes de travail : comment ces évolutions affectent-elles la qualité et la pertinence du travail des médecins, des enseignants ou encore des travailleurs sociaux ? Les sociologies classiques des professions sont impuissantes à répondre à cette question pourtant cruciale. Par crainte de reprendre à leur compte une conception particulière du travail, elles insistent en effet depuis un demi-siècle sur la diversité des conceptions légitimes d'une même activité, et s'interdisent ainsi de penser des critères partagés et durables de la pertinence du travail professionnel. Un changement de paradigme s'imposait donc pour surmonter les difficultés théoriques et pratiques liées à cette approche relativiste du travail professionnel. Cet ouvrage répond à ce défi. A partir d'une série de recherches sur l'architecture et de développements sur de nombreuses autres professions, il propose un cadre théorique original pour penser simultanément les contraintes normatives stables inhérentes à une activité, et la diversité des conceptions qui s'y affrontent. Puis il montre quels processus entravent la recherche de solutions appropriées aux problèmes traités. Ce livre stimulant intéressera aussi bien les professionnels désireux de comprendre ce qui rend leur activité vulnérable aux évolutions et aux pressions extérieures, que les sociologues des professions qui y trouveront des perspectives de recherche inédites sur les marchés du travail, les carrières, les politiques publiques et bien sûr le travail. Il s'adresse enfin aux chercheurs en sciences sociales insatisfaits des apories auxquelles conduit l'opposition, considérée à tort comme indépassable, entre regards objectiviste et relativiste sur le monde. Une réflexion salutaire sur le travail des professionnels qui accompagnent les grands tournants de nos vies.

Le travail sous tensions

Livre de Dominique Lallemand, édité par Sciences humaines, publié en 2010.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Sociologie, Évolution, Mondialisation, Réseau, Entreprise, Relation internationale, Conditions de travail, Crise économique, Organisation du travail, Autonomie, Stress, Emploi, Salaire, Salarié, Norme sociale, Marché du travail, Inégalité, Ressources humaines, Flexibilité de l'emploi, Temps, Valeur

Le travail fait régulièrement la Une de l'actualité et retient dramatiquement l'attention lorsque - une fois encore, une fois de trop - une personne met volontairement fin à ses jours par excès de pressions professionnelles. Travailler serait donc dangereux. Voilà un constat pour le moins paradoxal car, si l'on en croit les enquêtes sociologiques menées à grande échelle, la plupart des Français associent le travail à leur bonheur de vivre... Pour comprendre et dépasser cette contradiction apparente, il convient d'étudier la manière dont le travail se transforme. (...) Symptôme révélateur des mutations du moment, nous parlons d'autant plus volontiers du travail que nous ne savons plus très bien ce qu'il convient de désigner comme tel. Crise étant synonyme de décision, le moment est plus propice que jamais pour réinventer le travail et imaginer des futurs possibles Le travail n'est pas qu'un geste, c'est aussi un bien commun. Michel Lallement est professeur titulaire de la chaire d'Analyse sociologique du travail et de l'emploi au Cnam (Paris) et auteur, entre autres, de Le Travail. Une sociologie contemporaine, Gallimard, 2007.

La société du malaise

Livre de Alain Ehrenberg, édité par O. Jacob, publié en 2010.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social-Précarité, Société, Sociologie, Psychanalyse, Individualisme, Évolution, Autonomie, Valeur, Norme sociale, Personnalité, Changement, Névrose, Moi, Idéal du moi, Lien social, Autorité, Travail, Souffrance psychique, Inégalité, Santé mentale, Politique, Riesman (David), Cavell (Stanley), Tocqueville (Alexis de), Freud (Sigmund), Green (André), Lacan (Jacques), France, Etats Unis

L'émancipation des moeurs, les transformations de l'entreprise et celles du capitalisme semblent affaiblir les liens sociaux ; l'individu doit de plus en plus compter sur sa" personnalité". Il s'ensuit de nouvelles souffrances psychiques qui seraient liées à la difficulté à atteindre les idéaux qui nous sont fixés. Cette vision commune possède un défaut majeur : elle est franco-française. Comment rendre compte de la singularité française ? Et que signifie l'idée récente que la société crée des souffrances psychiques ? Croisant l'histoire de la psychanalyse et celle de l'individualisme, Alain Ehrenberg compare la façon dont les États-Unis et la France conçoivent les relations entre malheur personnel et mal commun, offrant ainsi une image plus claire et plus nuancée des inquiétudes logées dans le malaise français. Alain Ehrenberg est l'auteur de trois livres sur l'individualisme, Le Culte de la performance, en 1991, L'Individu incertain, en 1995 et La Fatigue d'être soi, en 1998. Sociologue, directeur de recherche au CNRS, après avoir créé, en 1994, un groupement de recherches sur les drogues et les médicaments psychotropes, il a fondé, en 2001, le Cesames (Centre de recherches psychotropes, santé mentale, société), CNRS, Inserm, université Paris-Descartes.