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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Réseaux sociaux - tous ego ? Libre ou otage du regard des autres

Livre de Christophe Assens, Pierre Lacoste, édité par De Boeck, publié en 2016.

Mots clés : Culture-Loisirs, Réseau d'information et de communication, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Mythe, Lien social, Relation, Individu, Groupe, Pouvoir, Communauté, Groupe d'appartenance, Mondialisation, Économie, Entreprise, Management, Économie sociale et solidaire, Confiance, INFORMEL, Facebook, Linkedln

Tisser du lien social à notre époque consiste à pratiquer l'entre soi dans un cercle d'amis, ou à se réfugier dans une bulle informatique pour cultiver l'estime de soi. Ces pratiques ont leur utilité, mais il ne faut pas nécessairement les idéaliser. Cet ouvrage aide a` comprendre les enjeux du de´bat, avec de nombreuses illustrations.

La communication : Des relations interpersonnelles aux réseaux sociaux

Livre de Jean François Dortier, édité par Sciences humaines, publié en 2016.

Mots clés : Culture-Loisirs, Technologie numérique, Communication, Animal, Relation interpersonnelle, Interaction, Empathie, Organisation, Rite, Groupe, Information, Sociométrie, Consensus, Travail, Analyse transactionnelle, Relation pédagogique, Média, Publicité, Image, Télévision, Cerveau, Pouvoir, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Entreprise, Enseignement à distance, Enseignement, Lien social, Goffman (Erving), Lewin (Kurt), Casilli (Antonio), Uber

De la conversation ordinaire aux grands médias de masse, des échanges privés à la communication dans l'entreprise, du téléphone portable à Internet, des panneaux routiers aux satellites, la communication est partout et a envahi nos vies. Les Sciences de l'information et de la communication se sont constituées pour tenter de penser le phénomène. De la communication interpersonnelle aux réseaux sociaux, elles empruntent des voies méthodologiques et explorent les territoires les plus divers. Pluridisciplinaires par nature, elles ne possèdent ni paradigme ni champ de recherches unifié. Mais ce polycentrisme en fait aussi un lieu de rencontre privilégié pour l'étude de nos sociétés contemporaines. Aujourd'hui, l'essor d'Internet et la « révolution numérique » suscitent de nombreux questionnements sur les transformations qu'elle engendre, tant pour l'homme que pour la société.

Cet ouvrage propose le bilan de plus de cinquante ans de recherches sur la communication et fait le point sur les grands enjeux liés aux révolutions des nouvelles technologies.[présentation de l'éditeur]

Le capitalisme paradoxant : un système qui rend fou

Livre de Vincent de Gaulejac, Fabienne Hanique, édité par Ed. du Seuil, publié en 2015.

Mots clés : Société, Organisation, Capitalisme, Système, Management, Entreprise, Gestion, Valeur sociale, Risque professionnel, Technologie de l'information et de la communication, Téléphone, Informatique, Liberté, Autonomie, Contrôle, Addiction, Argent, Pouvoir, Désir, Conflit, Compétition, Temps, Urgence, Travail, Temps libre, Violence institutionnelle, Adaptation, Résistance, Déni

C’est paradoxal !» : l'expression semble «s'être banalisée. Elle exprime la surprise, l'étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : «Je suis libre de travailler 24 heures sur 24», «Il faut faire plus avec moins», «Ici, il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions», «Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement», «Plus on gagne du temps, moins on en a»...
L'ouvrage analyse la genèse et la construction de cet «ordre paradoxal». Il explore les liens entre la financiarisation de l'économie, l'essor des nouvelles technologies et la domination d'une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu'à perdre le sens de ce qu'ils font.
Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en oeuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d'autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l'invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives.

Coopération et éducation populaire

Livre de Patricia Loncle, Maurice Corond, édité par l'Harmattan, publié en 2012.

Mots clés : Éducation populaire, Concept, Solidarité, Compétition, Valeur, Démocratie, Participation, Autonomie, Implication personnelle, Motivation, Groupe, Communauté, Projet, Citoyenneté, Philosophie, École, Éducation, Pédagogie du projet, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Apprentissage, Enseignement à distance, Don, Partenariat, Émancipation, Entreprise, Coopération

La coopération apparaît comme une notion probablement constitutive du background historique de l'éducation populaire, sans que ceux qui la convoquent puissent préciser ce qu'ils entendent par coopération ou rappeler en quoi elle s'articulerait avec le concept d'éducation populaire. Les sociologues abordent en quasi-totalité la coopération sous l'angle fonctionnel, structural ou systémique et rarement comme une pratique consciente et volontaire, alors que c'est probablement la dimension qui nous intéresse le plus aujourd'hui.

La génération Y

Livre de Olivier Rollot, édité par Presses universitaires de France, publié en 2012.

Mots clés : Jeune, Changement social, Technologie, Technologie de l'information et de la communication, Mode de vie, Culture, Éducation, Entreprise, Insertion professionnelle, Sexualité, Politique

L'identification biométrique : champs - acteurs - enjeux et controverses

Livre de Ayse Ceyhan, Pierre Piazza, Vincent Denis, et al., édité par Maison des Sciences de l'homme, publié en 2011.

Mots clés : Contrôle, Société, Identité, Méthode, HISTOIRE, Évolution, Corps, Classification, Justice, Génétique, Identification, Contrôle d'identité, Banque de données, Économie, Technologie, Technologie de l'information et de la communication, Norme, Outil, Entreprise, École, Police, Immigration, Intimité, Clandestinité, Information, Consentement, Résistance, Droits de l'homme

Depuis quelques années, tant au niveau national que transnational, la biométrie s'impose comme une technologie privilégiée d'identification des personnes.En effet, elle fait l'objet d'un essor considérable dans la sphère domestique, dans les établissements scolaires, dans les entreprises, dans le champ de la sécurité, etc. Ce phénomène soulève une profusion de nouveaux enjeux. De quelle manière appréhender la biométrie au regard de l'histoire longue des procédures visant à déterminer et fixer la singularité de chacun ? Comment les dispositifs biométriques fonctionnent-ils ? Quelles populations prennent-ils prioritairement pour cible ? Comment la biométrie affecte-t-elle la notion d'identité individuelle et le statut conféré au corps humain ? Constitue-t-elle une menace pour la vie privée et les droits fondamentaux ? A quels enjeux économiques renvoie-t-elle ? Dans quelle mesure son utilisation transforme-t-elle les logiques à l'oeuvre dans l'univers policier ? Pourquoi certains l'accepte-t-ils sans rechigner tandis que d'autres s'y opposent avec virulence en pointant les graves dangers dont elle serait porteuse ? Ce sont quelques-unes des questions passionnantes auxquels s'intéressent les nombreuses contributions ici rassemblées.Croisant les regards de chercheurs issus de pays et de disciplines différentes (histoire, droit, science politique, anthropologie, philosophie, etc.) et ceux d'acteurs en prise directe avec certains aspects de la biométrie du fait des fonctions qu'ils exercent, cet ouvrage collectif s'impose comme incontournable pour tous ceux qui sont désireux de mieux comprendre la complexité d'un sujet au cour de l'actualité n'ayant pourtant jusqu'alors été que très peu étudié.

Travail : les raisons de la colère

Livre de Vincent de Gaulejac, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Risque professionnel, Travail, Santé, Santé mentale, Valeur, Évolution, Crise économique, Changement, Identité sociale, Conditions de travail, Stress, Conflit, Harcèlement moral, Suicide, État dépressif, Violence, Souffrance psychique, Chômage, Diagnostic, Bien-être, Organisation du travail, Déni, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Réforme, Entreprise, Service public, Hôpital, Management, Technologie de l'information et de la communication, Rentabilité, Compétition

(...) Ce livre décrit les liens entre la dimension psychologique du mal-être, les mutations organisationnelles et les transformations du capitalisme financier. La "révolution managériale" qui devait réconcilier l'homme et l'entreprise conduit à la lutte des places et au dés-enchantement. L'idéologie gestionnaire transforme l'humain en ressource au service de la rentabilité de l'entreprise. La souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique, tout aussi réelle que l'ancienne exploitation du prolétariat dans le capitalisme industriel. (...) Face aux violences innocentes de cette "nouvelle gouvernance", les salariés semblent n'avoir pas d'autre choix que de se révolter ou de se détruire. Entre la colère et la dépression, d'autres voies sont pourtant possibles. En sociologue clinicien, l'auteur propose un diagnostic approfondi à partir duquel il définit les conditions qui permettraient de " travailler mieux pour vivre mieux ". Vincent de Gaulejac est directeur du Laboratoire de changement social à l'université Paris 7-Diderot. Membre fondateur de l'Institut international de sociologie clinique, il a écrit une vingtaine d'ouvrages dont Le Coût de l'excellence, La Lutte des places et La Société malade de la gestion. Il a reçu le prix Sorokin délivré par l'université de Lomonosov et l'association russe de sociologie en 2009.