Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 2 sur un total de 2

Votre recherche : *

Compétences professionnelles et travail social

Livre de Michel Perrier, édité par l'Harmattan, publié en 2020.

Mots clés : Travail social, Compétence professionnelle, Analyse critique, Modèle, Sociologie, Travailleur social, Norme sociale, Libéralisme, Référentiel

La logique de compétence fait partie des normes libérales qui tendent à s'imposer dans le travail social depuis une vingtaine d'années. Elles participent de l'illusion selon laquelle tout procès de travail doit parvenir à l'adéquation parfaite entre le prescrit et le réel, donc que le travail social atteindra un jour ses objectifs. Les éducateurs spécialisés et assistants de service social sont ainsi formés sur la base d'un référentiel de compétences.

Troubles dans le consentement : du désir partagé au viol : ouvrir la boîte noire des relations sexuelles

Livre de Alexia Boucherie, édité par F. Bourin, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Abus sexuel, Consentement, Sociologie, Enquête, Norme sociale, Genre, Désir, Plaisir, Contrainte, Refus, Légitimité, Viol, Violence, Intimité

"Je n'en avais pas envie, mais..." Combien de nos récits sexuels ont commencé par cette phrase ? Combien sommes-nous à avoir ressenti ce malaise, face à une relation reconnue comme consentie, mais pas vraiment désirée ? Les témoignages sont nombreux. Coïncidence ? Ou bien ces expériences ambiguës, ces "zones grises", relèvent-elles de normes et de processus sociaux ? Entre le "non" et le "oui", entre le viol et la relation désirée et acceptée, la réalité semble plus complexe qu'il n'y paraît.
Car des inégalités de genre demeurent dans nos sociétés, qui viennent brouiller les frontières. Dans un tel contexte, que vaut le consentement ? Faut-il ne retenir que sa définition juridique, qui stipule qu'en dehors d'une contrainte explicite, il doit être considéré comme "libre et éclairé"? Nos corps seraient-ils consentants par défaut ? Mais sommes-nous vraiment toutes et tous égaux face à la capacité à consentir ? C'est pour répondre à ces questions brûlantes qu'Alexia Boucherie a enquêté auprès de jeunes adultes.
Pour interroger, en pratique, les conditions qui permettent ou non de formuler un consentement "libre et éclairé". A l'heure de sa publicisation massive, entre injonctions culturelles et résistances féministes, il est temps d'en explorer le spectre et de faire émerger de nouveaux outils, pour tracer les contours d'un consentement plus égalitaire.