PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Dominique Boullier, édité par A. Colin, publié en 2016.
Mots clés : Sociologie, Sciences humaines et sociales, Technologie numérique, Approche historique, Informatique, Internet, Usager, Identité, Sociabilité, Inégalité, Cognition, Éducation, Économie, Administration, Milieu urbain, Démocratie, Réseau, Réseau social
"Le numérique au sens large (informatique, réseaux, médias, Internet) a envahi lensemble des activités humaines, des plus personnelles aux plus collectives, et profondément modifié notre rapport aux autres, à lespace, au temps. Porteur dinnovations permanentes, il fascine et effraie tout autant, et fait lobjet de multiples débats, analyses, controverses.
Pour saisir ce quest vraiment la « révolution » numérique et ses principaux enjeux, cet ouvrage didactique vient fournir aux étudiants et aux chercheurs des cadrages théoriques, des concepts clés ainsi quune synthèse critique des travaux réalisés sur le sujet. Après avoir dressé une histoire du numérique, il en analyse les usages, les dimensions économiques, cognitives, organisationnelles et socio-politiques. Il interroge enfin le rôle des sciences sociales et leur responsabilité pour faire exister des « social data sciences » dans le cadre du nouveau domaine des « humanités numériques »."
Avec exercices, corrigés et suppléments sur Internet. Nouvelle édition permettant à l'étudiant d'utiliser activement les théories et les concepts sociologiques pour interpréter le monde social. Sept grands auteurs expliqués au lecteur pour l'initier à un usage actif de la sociologie et lui permettre de mieux se situer dans le monde contemporain : P. Bourdieu et E. Goffman pour l'identité, F. Tönnies et M. Weber pour l'analyse de la modernité, J.T. Godbout et R. Sennett pour la modernité avancée et Durkheim pour l'épistémologie. Deux questions centrales : l'identité individuelle et le lien social. Des illustrations, des photographies (choisies pour leur convergence avec le regard des sociologues étudiés), des exercices et des corrigés. Des exercices supplémentaires gratuits en ligne accessibles sur le site www.sociolog.be. Une synthèse finale dans un chapitre épistémologique, proposant un retour critique sur les sept auteurs..
Nous sommes, depuis une décennie, confrontés à cette évidence : toutes les institutions sociales s'affaiblissent, et certaines d'entre elles menacent même de s'effondrer. La famille, l'école, la ville, le système de protection et de contrôle social, l'entreprise, la politique elle-même offrent à nos yeux le spectacle désolant d'archaïsmes incapables de se moderniser. Faut-il s'en inquiéter ? S'en réjouir ? Que se passe-t-il pour que les piliers de nos sociétés démocratiques se dérobent ainsi quand la globalisation du monde appellerait leur renforcement ? Tous les vingt ans, Alain Touraine publie une somme théorique magistrale, synthèse de ses travaux en cours. Après "Production de la société" (1973) et "Critique de la modernité" (1992), "La Fin des sociétés" marquera son oeuvre comme le point d'achèvement d'un travail d'observation critique de l'émergence du Sujet sur les ruines de la Société, et de la substitution de la revendication éthique à celle de l'émancipation du travail. Mais c'est sans doute ceci, d'abord, que le lecteur retiendra : ce n'est pas d'un monde unifié dont nous avons besoin, mais d'une pensée globale du monde. A charge pour nous d'apprendre à quelles conditions le sujet de droits que nous sommes devenus est susceptible de se faire l'acteur d'une expérience post-historique entièrement nouvelle, où l'économie financière, devenue sauvage aujourd'hui, pourrait être à nouveau contrôlée.
L'objectif de cet ouvrage est de fournir aux étudiants préparant un examen, et aux candidats préparant des concours, des références sociologiques de base sur les grands thèmes et les grands auteurs.L'essentiel pour comprendre la sociologie propose une synthèse précise en 8 chapitres qui peuvent chacun être travaillés en une journée en commençant par une présentation des termes clés et des problématiques essentielles, en étudiant ensuite le contenu avant de découvrir un ouvrage récent, quelques sujets et quelques références bibliographiques qui constituent autant de ressources pour celles et ceux qui voudraient approfondir leur approche. Dominique Glaymann est maître de conférences à l'université
Entreprises, hôpitaux, associations, administrations, ONG,... les organisations sont omniprésentes et structurent la vie sociale et économique. Multiples, multiformes, changeantes, elles font l'objet de nombreuses théories et analyses que cet ouvrage tente de synthétiser. Quelles sont les formes majeures des organisations ? Quels enjeux pour le management aujourd'hui ? Quelles sont les dimensions cachées des organisations ? Comment se prennent les décisions stratégiques ? Accompagner le changement, innover, gérer les conflits, repérer, valoriser les talents, autant de tâches qui sont aujourd'hui renouvelées par les conséquences de la crise économique et de la mondialisation. Empowerment, responsabilité sociale de l'entreprise, knowledge management,... autant de concepts nouveaux qui irriguent la réflexion sur les organisations. Cet ouvrage propose un bilan actuel des connaissances permettant à l'étudiant ou au praticien (consultant, formateur, DRH, manager...) de se repérer dans le dédale des analyses concernant les organisations. Il est réalisé par des spécialistes de toutes disciplines : économistes, sociologues, DRH, psychologues du travail, professeurs de management, spécialistes de la communication...
Ouvrage coordonné par Jean-Michel Saussois, professeur émérite à l’ESCP Europe, spécialiste des organisations et auteur de Théorie des Organisations, La Découverte 2007.
Pour les groupes, comme pour les individus, vivre c'est sans cesse se désagréger et se reconstituer, changer d'état et de forme, mourir et renaître ".Marqués par des rites déterminés, baptême, adoption, couronnement..., les principaux changements s'opèrent par un passage spécial du monde profane au monde sacré.Arnold Van Gennep insiste sur ces seuils à franchir que l'on retrouve dans toute société et qui forment les " cycles cérémoniels d'une vie ".Il étudie l'importance des séquences types où le passage à travers les diverses situations se traduit le plus souvent par un passage matériel, de porte ou de porche par exemple.Ethnologue de grand renom, sociologue et spécialiste du folklore, Arnold Van Gennep explique, en le plaçant dans son contexte, chacun de ces " stages intermédiaires " qui ponctuent la vie des individus et des sociétés et qui tissent la toile des rites de passage.
Cet ouvrage rassemble des contributions de chercheurs qui, dans leurs travaux empiriques, ont utilisé la boîte à outils d'une sociologie, la sociologie de l'institution. Il propose également une réflexion sur l'histoire récente des usages qui ont été faits de ce terme, en sociologie et en science politique, dans des travaux français et étrangers, ainsi que sur les controverses qui ont traversé les espaces intellectuels : " qu'est-ce qu'une institution ? ", " le déclin des institutions ? ", " les néo-institutionnalismes ". Il entend faire un bilan, empirique et réflexif, du travail collectif qui a été mené avec ces outils sur de multiples objets, dont il propose un panorama qui se veut incitation et programme de recherches. Jacques Lagroye (1936-2009), a enseigné la sociologie politique à l'Université de Paris 1. Professeur émérite de cette université, il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages dont son manuel Sociologie politique (Dalloz, Presses de la FNSP le édition 1991) et, dans le domaine de la sociologie des institutions, La vérité dans l'Église catholique. Contestations et restauration d'un régime d'autorité, Belin, 2006. Michel Offerlé enseigne la socio-histoire et la sociologie du politique à l'ENS. Il est membre du CMH (EU). Ses travaux portent sur la socio-histoire des élections et sur la sociologie des organisations politiques. Il travaille actuellement sur le patronat.