PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Raymond Boudon, François Bourricaud, édité par Presses universitaires de France, publié en 2018.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Méthodologie, Analyse multivariée, Concept, Groupe, Influence sociale, Pouvoir, Mouvement social, Mobilité sociale, Communication, Inégalité, Classe sociale, Changement social, Déviance, Religion, Culture, Organisation, Savoir, Comportement, Socialisation, Approche historique, Économie, Démocratie
Ce dictionnaire doit aider la sociologie à reprendre la place qui lui revient parmi les disciplines classiques. Il vise aussi à permettre au lecteur cultivé de mesurer l’importance de la tradition sociologique. » Tel était le souhait des auteurs lors de la première édition parue en 1982, souhait largement exaucé et conforté par les nombreuses rééditions. Ce dictionnaire s’efforce de repérer les questions fondamentales, de débusquer les idées reçues, de mettre en évidence les liens entre certains concepts, de présenter une analyse critique de la tradition sociologique.
Chaque article longuement développé est augmenté de corrélats et d’une bibliographie. Une longue préface de Raymond Boudon retrace l’évolution de la sociologie et la crise actuelle entre sociologie classique et sociologie moderne, cette dernière consistant le plus souvent « en des commentaires sur les faits de société du moment ou en des études de caractère descriptif ». L’auteur prêche pour un retour à la fonction explicative de la sociologie, « à des travaux proposant des analyses inédites, éclairantes et solides des phénomènes sociaux.
Livre de Martine Fournier, édité par Sciences humaines, publié en 2016.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Technologie de l'information et de la communication, HISTORIQUE, Éducation, Formation, HISTOIRE, Sociologie, Psychologie, Enfant, Pédagogie, Pédagogie différenciée, Théorie, Apprentissage, Groupe, Cognition, Motivation, Savoir, Transmission, Classe, Orthographe, Lecture, Notation, Évaluation, Relation éducative, Enseignant, Autorité, Collège, Violence, École, Élève, Formation professionnelle continue, Éducation populaire, Compétence, VAE, Réussite scolaire, Immigration, EDUCATION NOUVELLE, NEUROSCIENCES, AUTOFORMATION
Le monde de l’école, de l’université et de la formation n’échappe pas aux bouleversements profonds qui affectent nos sociétés globalisées. Les mutations de la jeunesse, l’usage généralisé des technologies de l’information, la démocratisation croissante des études et leur allongement témoignent de ces changements. Prenant acte de ces évolutions, psychologues, sociologues, pédagogues et autres spécialistes de l’éducation ne cessent de fournir des connaissances nouvelles et d’alimenter des débats que ce livre présente et met en perspective.
Courants, concepts, méthodes et pratiques pédagogiques; apprentissages et cognition; savoirs, transmission et évaluation; relation éducative, acteurs et institutions; formation initiale, autoformation, validation des acquis de l’expérience, formation tout au long de la vie; forces et faiblesses des systèmes éducatifs : à travers ces grandes thématiques, cet ouvrage - qui rassemble les contributions de spécialistes français et internationaux - propose un bilan des connaissances en éducation et formation.
Puisse-t-il permettre, à tous ceux qui en ont la mission, de pouvoir "mieux éduquer et mieux former".
Avec exercices, corrigés et suppléments sur Internet. Nouvelle édition permettant à l'étudiant d'utiliser activement les théories et les concepts sociologiques pour interpréter le monde social. Sept grands auteurs expliqués au lecteur pour l'initier à un usage actif de la sociologie et lui permettre de mieux se situer dans le monde contemporain : P. Bourdieu et E. Goffman pour l'identité, F. Tönnies et M. Weber pour l'analyse de la modernité, J.T. Godbout et R. Sennett pour la modernité avancée et Durkheim pour l'épistémologie. Deux questions centrales : l'identité individuelle et le lien social. Des illustrations, des photographies (choisies pour leur convergence avec le regard des sociologues étudiés), des exercices et des corrigés. Des exercices supplémentaires gratuits en ligne accessibles sur le site www.sociolog.be. Une synthèse finale dans un chapitre épistémologique, proposant un retour critique sur les sept auteurs..
L'objectif de cet ouvrage est de fournir aux étudiants préparant un examen, et aux candidats préparant des concours, des références sociologiques de base sur les grands thèmes et les grands auteurs.L'essentiel pour comprendre la sociologie propose une synthèse précise en 8 chapitres qui peuvent chacun être travaillés en une journée en commençant par une présentation des termes clés et des problématiques essentielles, en étudiant ensuite le contenu avant de découvrir un ouvrage récent, quelques sujets et quelques références bibliographiques qui constituent autant de ressources pour celles et ceux qui voudraient approfondir leur approche. Dominique Glaymann est maître de conférences à l'université
Pour les groupes, comme pour les individus, vivre c'est sans cesse se désagréger et se reconstituer, changer d'état et de forme, mourir et renaître ".Marqués par des rites déterminés, baptême, adoption, couronnement..., les principaux changements s'opèrent par un passage spécial du monde profane au monde sacré.Arnold Van Gennep insiste sur ces seuils à franchir que l'on retrouve dans toute société et qui forment les " cycles cérémoniels d'une vie ".Il étudie l'importance des séquences types où le passage à travers les diverses situations se traduit le plus souvent par un passage matériel, de porte ou de porche par exemple.Ethnologue de grand renom, sociologue et spécialiste du folklore, Arnold Van Gennep explique, en le plaçant dans son contexte, chacun de ces " stages intermédiaires " qui ponctuent la vie des individus et des sociétés et qui tissent la toile des rites de passage.
Cet ouvrage rassemble des contributions de chercheurs qui, dans leurs travaux empiriques, ont utilisé la boîte à outils d'une sociologie, la sociologie de l'institution. Il propose également une réflexion sur l'histoire récente des usages qui ont été faits de ce terme, en sociologie et en science politique, dans des travaux français et étrangers, ainsi que sur les controverses qui ont traversé les espaces intellectuels : " qu'est-ce qu'une institution ? ", " le déclin des institutions ? ", " les néo-institutionnalismes ". Il entend faire un bilan, empirique et réflexif, du travail collectif qui a été mené avec ces outils sur de multiples objets, dont il propose un panorama qui se veut incitation et programme de recherches. Jacques Lagroye (1936-2009), a enseigné la sociologie politique à l'Université de Paris 1. Professeur émérite de cette université, il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages dont son manuel Sociologie politique (Dalloz, Presses de la FNSP le édition 1991) et, dans le domaine de la sociologie des institutions, La vérité dans l'Église catholique. Contestations et restauration d'un régime d'autorité, Belin, 2006. Michel Offerlé enseigne la socio-histoire et la sociologie du politique à l'ENS. Il est membre du CMH (EU). Ses travaux portent sur la socio-histoire des élections et sur la sociologie des organisations politiques. Il travaille actuellement sur le patronat.
Philosophe, sociologue et moraliste, Emile Durkheim (1858-1917) est entré dans l'histoire comme le fondateur de l'Ecole française de sociologie. Il s'employa à faire prévaloir une conception scientifique de la sociologie. La crise du lien social appelait à ses yeux une réorganisation des rapports sociaux et une moralisation de la vie économique. Il souhaitait clarifier les choix politiques par une connaissance de la société acquise selon des normes rigoureuses de scientificité. Se méfiant de l'introspection, il recommandait d'adopter à l'égard des faits sociaux une attitude mentale comparable à celle qu'exige l'étude des phénomènes naturels. Cet ouvrage, offrant un bilan critique de l’œuvre de Durkheim, s'adresse aux étudiants en sociologie et en sciences politiques, aux élèves des grandes écoles, aux enseignants en sciences humaines et sociales ainsi qu'aux chercheurs en sociologie, toujours aux prises avec les dilemmes de méthode auxquels furent confrontés Durkheim et les durkheimiens. Jacques Coenen-Huther est docteur en sciences sociales de l'Université Libre de Bruxelles et titulaire d'une habilitation à diriger des recherches en sociologie de l'Université de Toulouse II. Après avoir enseigné la sociologie à l'Université de Genève, il poursuit des travaux en théorie sociologique générale, en histoire de la sociologie et en méthodologie de la recherche sociologique qualitative.