Livre de Claude Louche, édité par Dunod, publié en 2018.
Mots clés : Travail-Emploi, Psychologie du travail, Organisation, Ergonomie, Travail, Test, Recrutement, Relation professionnelle, Projet professionnel, Implication personnelle, Motivation, Civisme, Hiérarchie, Conflit, Activité, Technologie de l'information et de la communication, Conditions de travail, Risque professionnel, Santé, Formation professionnelle continue, Télétravail
La psychologie du travail et des organisations constitue un champ de la psychologie qui offre de nombreux débouchés. Cet ouvrage, première approche du domaine, se veut résolument pratique d'accès en présentant sous forme de fiches les savoirs de base ainsi que les thèmes émergents. Il rend également compte de différentes applications. Cette quatrième édition s'accompagne de l'actualisation de plusieurs fiches (santé au travail, comportements antisociaux, civisme organisationnel, nouvelles technologies...).
Livre de Agnès Vandevelde Rougale, Gilles Herreos, édité par Erès, publié en 2017.
Mots clés : Risque professionnel, Sociologie, Anthropologie, Théorie, Management, Organisation, Relation professionnelle, Conditions de travail, Souffrance psychique, Langage, Discours, Idéologie, Parole, Déni, Émotion, Violence, Psychologie du travail, Analyse institutionnelle, Linguistique, Symbolique, Pouvoir, Résistance, Confiance, Psychologie sociale
Comment dire le mal-être au travail ? Que faire des émotions ressenties au travail, celles quon ne peut pas exprimer parce quon se révèlerait « trop sensible », ou pas suffisamment « performant » ni « professionnel » ? Comment dire la peur, celle qui est jugée « irrationnelle » ? Considérés comme des « ressources humaines », les travailleurs narrivent plus à donner du sens à ce quils vivent.
Nourri dune recherche socio-anthropologique, cet ouvrage présente une analyse du langage utilisé dans le management en articulant les registres de la pensée, de léprouvé et de laction. Avec des illustrations saisissantes et des références théoriques diversifiées, lauteur analyse les dévastations quoccasionne le management moderne en toute tranquillité, en toute impunité :celui-ci ne provoque pas seulement du mal-être au travail. Par lutilisation de sa novlangue, il participe aussi et surtout au corsetage des imaginaires, au façonnage des univers symboliques, au formatage des émotions, à lécrasement des intelligences individuelles et collectives.
Agnès Vandevelde-Rougale ne se contente pas de démonter le processus dintériorisation du discours dominant, elle souligne le potentiel de résistance de lindividu et les voies qui soffrent à lui pour se dégager de ces entraves langagières et faire face à la violence plus ou moins ordinaire à luvre dans les organisations.
Diplômée de lÉcole supérieure des sciences commerciales dAngers et docteure en anthropologie et sociologie, Agnès Vandevelde-Rougale est socio-anthropologue, chercheure associée au Laboratoire de changement social et politique (université Paris Diderot-Paris 7), membre du Comité de rédaction de la revue ¿Interrogations?, membre du Conseil dorientation du Réseau international de sociologie clinique, membre du Bureau du réseau thématique « sociologie clinique » de lAssociation française de sociologie.
Livre de Philippe Zawieja, Franck Guarnieri, édité par Ed. du Seuil, publié en 2014.
Mots clés : Risque professionnel, Concept, Méthode, Évaluation, Besoin, Conditions de travail, Usure professionnelle, Souffrance psychique, Relation professionnelle, Hiérarchie, Pouvoir, Violence, Santé, Travail, Santé mentale, Psychologie du travail, Psychosociologie, Sociologie, Organisation, Psychanalyse, Psychiatrie, Ergonomie, Médecine du travail, Droit du travail, Sécurité sociale, Gestion, Ressources humaines
Stress, suicide, harcèlement, épuisement professionnel, workaholism... Au-delà de la souffrance qu'elles désignent, ces notions souvent récentes constituent une approche inédite, et demandent à mieux être comprises, dans leur ensemble et isolément. C'est tout l'enjeu de ce dictionnaire, pionnier en son genre. Le lecteur y trouvera représentés, avec les 314 entrées (rédigées par 251 contributeurs) qui le composent, tous les champs disciplinaires s'intéressant à la souffrance au travail : psychologie du travail et des organisations, psychologie sociale et psychosociologie, psychanalyse, psychopathologie et psychiatrie, ergonomie, sociologie du travail et des organisations, médecine du travail, droit du travail et de la sécurité sociale, sciences de gestion, philosophie...
Y sont détaillés les principaux concepts, notions, approches, méthodes, théories, outils, études, etc, ayant cours dans l'étude des risques psychosociaux, mais aussi certaines professions emblématiques (infirmières, travailleurs sociaux, agriculteurs, vétérinaires, éboueurs, policiers, entrepreneurs de travaux forestiers, employés des centres d'appel, etc).
Une entrée Travailleurs sociaux page 808.
Livre de Gilles Herreros, édité par Erès, publié en 2012.
Mots clés : Souffrance, Travail, Organisation, Sociologie, Approche clinique, Hôpital, Lycée, Fonction publique, Bureaucratie, Management, Conditions de travail, Analyse critique, Relation interpersonnelle, Relation professionnelle, Salarié, Cadre, Entreprise, Violence institutionnelle
La violence ordinaire perpétrée au quotidien dans les organisations est au centre de cet ouvrage. La percevoir pour s'y opposer, telles sont les orientations proposées. En appui sur des récits mettant en scène des situations de travail banales, analogues à celles que chacun peut avoir vécu, l'auteur montre comment la violence se tisse quotidiennement. Pour se perpétrer, comme pour se perpétuer, la violence a besoin de l'indifférence, voire de l'acceptation du plus grand nombre. Les récits proposés montrent comment les petits renoncements, les cécités multipliées, les questionnements liquidés, chaque jour répétés par les uns, fabriquent des mécaniques qui détruisent les autres. Il n'y a aucune fatalité à ce phénomène. L'auteur plaide pour la mise en place d'organisations « réflexives » valorisant une appréhension clinique des procès de travail et le déploiement d'une critique réhabilitant la subjectivité et l'intersubjectivité.
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