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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Pour un travail social indiscipliné : participation des citoyens et révolution des savoirs

Livre de Jean Louis Laville, Anne Salmon, Marcel Jaeger, édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Relation éducative, Distance, Théorie, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Savoir, Participation, Démocratie participative, Citoyenneté, Émancipation

Cet essai aborde les mutations théoriques qu'implique le passage d'une intervention sociale sur les publics à une intervention sociale avec les publics. Il propose aux professionnels ou aux futurs travailleurs sociaux un outillage réflexif pour mieux appréhender cette possible révolution du travail social.
« La question sur laquelle se penchent, avec un regard neuf, Jean-Louis Laville et Anne Salmon est de saisir les conditions de légitimité des savoirs expérientiels et de faire reconnaître des apports scientifiques résultant des “savoirs d'action”. Voilà ce qui donne tout son sens à cette réflexion épistémologique et constitue l'intérêt de ce livre, véritable leçon d'optimisme, au moment où tout le monde se plaint de la baisse d'attractivité du travail social.
Cet ouvrage peut être un levier bienvenu pour la formation des professionnels, à plus forte raison si l'on considère qu'elle n'est pas seulement affaire de transmission de savoirs établis, mais qu'elle aide à forger un esprit critique, favorise l'ouverture intellectuelle et contribue aux débats démocratiques que les étudiants, formateurs, chercheurs et personnes accompagnées sont fondés à approfondir. » Marcel Jaeger

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Educ, un métier sur le fil du rasoir

Livre de Sophie Moreau, Sylvaine Jenny, édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur de justice, Éducateur spécialisé, Relation éducative, Établissement d'éducation surveillée, Équipe éducative, Adolescent, Femme, Pratique professionnelle, Distance, Valeur, Témoignage, PJJ, Délinquance juvénile

Ce récit vivant écrit à la première personne donne une vue globale de la protection judiciaire de la jeunesse qui intègre l’ensemble des acteurs concernés par l’accompagnement éducatif : les équipes éducatives, les partenaires, les familles des jeunes.
« Révéler l’humanité du môme derrière l’acte délictuel réprimé, voilà la quête permanente mais usante de tout éduc de la Protection judiciaire de la jeunesse. La dissonance cognitive m'a parfois paralysée devant l'inversion des valeurs de leurs discours dénués de remords. Je regrettai presque de leur trouver tant de circonstances atténuantes. Je claudiquai, luttant entre deux forces contraires, oscillant entre cœur et raison, foi et résignation. Et il suffisait alors parfois d’un sourire authentique, d’un rire tonitruant, de sanglots désespérés, d’excuses ou d’efforts sincères pour que je me mette à y croire à nouveau. J’expérimentai l’ambivalence, le tiraillement, le syndrome du professionnel secoué. Ce douloureux apprentissage intime et collectif de la désillusion permet paradoxalement à l’éducateur et à l’équipe de trouver l’équilibre dans un univers toujours sur le fil du rasoir. »
Dans ce récit écrit à la première personne, Sophie Moreau explore la dimension collective de la relation éducative dans un foyer de la PJJ. Elle porte un regard aigu sur les difficultés du travail en équipe, sur les illusions d’un accordage des visions éducatives selon le seul intérêt de l’enfant, sur la singularité de la place de la « femme-éducatrice » auprès de groupes d’adolescents essentiellement composés de garçons, sur les liens entre la délinquance et la psychiatrie pour des mômes aux parcours chaotiques, sur l’impact des vécus parentaux sur le devenir de ces mineurs... tout en proposant une réponse éducative « décalée » au quotidien.

Ce que la maltraitance nous enseigne : difficile bientraitance

Livre de Alice Cassagrande, Danielle Rapoport, édité par Dunod, publié en 2012.

Mots clés : Maltraitance, EHPAD, Violence institutionnelle, Relation éducative, Distance, Usager, Malade, Éducation à la santé, Intimité, Citoyenneté, Éthique, Pratique professionnelle, Travail social

Les institutions qui accueillent des personnes vulnérables connaissent des formes ordinaires de maltraitance. Comment apprendre à mieux voir ces petits incidents avant qu'ils ne s'aggravent ? Comment y faire face et les combattre ? Quel sens trouver dans la notion de bientraitance pour dynamiser l'action sans angélisme ni mauvaise foi ?Pour aborder ces questions, l'auteur croise des références de la philosophie éthique, de la littérature et de la psychanalyse, avec les paroles des personnes accueillies en institution. L'ouvrage propose des repères pour prendre conscience des risques de maltraitance sans céder à la tentation de prétendre tout résoudre par les outils. Il s'arrête sur des situations concrètes pour en tirer des enseignements - pour que le risque de maltraitance, une fois assumé et réfléchi, procure l'occasion d'un exercice professionnel responsable et apaisé et ouvre l'horizon de la bientraitance.

L'éduc et le psy : lettres sur la clinique du soin éducatif

Livre de Jean Cartry, Paul Fustier, édité par Dunod, publié en 2010.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Éducateur spécialisé, Psychologue, Psychologie, Communication, Échange, Relation travailleur social-usager, Distance, Relation éducative, Pratique professionnelle, Travail social, Enfant, Relation équipe éducative-famille, Famille, Représentation sociale, Vie quotidienne, Rite, Socialisation, Séparation, Placement, Enfant placé

Un éducateur (Jean Cartry) et un psychologue (Paul Fustier) offre au public de partager l’intimité d’un échange épistolaire, où l’amitié se mêle opportunément au questionnement professionnel, puisqu’il s’agit de discerner jusqu’où peut aller l’engagement personnel, affectif, de l’éducateur dans la relation à l’enfant. Question sensible, jusqu’à la souffrance parfois. « Au cœur de ces lettres échangées il y a cette question : « Qui suis-je pour cet enfant, qui est-il pour moi ? » Il y a aussi cette tension, parfois considérable, entre la distance nécessaire dans la relation éducative et de soin et l’engagement indispensable. C’est le paradoxe intenable, et parfois tenu, de l’engagement dans la distance. »