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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les mutations du travail

Livre de François Dubet, Yann Ferguson, Gwenaële Rot, Anaïs Theviot, et al., édité par la Découverte / Fondation pour les sciences sociales, publié en 2019.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Changement, Évolution, Conditions de travail, Technologie numérique, Intelligence artificielle, Organisation du travail, Management, Lean (management)

Numérisation, robotique, travail en réseau, industrialisation des services, ubérisation, néomanagement… ces notions et beaucoup d’autres évoquent les multiples visages des mutations du travail. Le travail encadré par les métiers et les qualifications, par une organisation stable et par un système de relations professionnelles établi, semble en voie de disparition. Bien souvent, ces mutations sont associées à une dégradation continue des conditions de travail. Cette inquiétude se comprend d’autant mieux que les transformations du travail affectent tous les domaines d’activité sans que ces changements apparaissent comme des progrès visant à améliorer les conditions de travail. Le plus souvent, ils se présentent comme des réponses aux contraintes imposées par le capitalisme financier et par la mondialisation.
Pourtant, si le pessimisme peut être compris, ce n’est pas la meilleure manière d’analyser la révolution du travail dans laquelle nous sommes engagés. Car derrière les désordres et les frustrations, de nouveaux métiers et d’autres manières de travailler se constituent également et il est important de les décrire et de les expliquer afin de savoir dans quels mondes du travail nous entrons. Tel est l’objet de ce livre qui aborde successivement trois grandes questions : les effets des innovations techniques, les nouvelles formes d’organisation du travail et de management, les mutations des conflits du travail.

Le management désincarné. Enquête sur les nouveaux cadres du travail

Livre de Marie Anne Dujarier, édité par la Découverte, publié en 2017.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Travail, Conditions de travail, Souffrance, Organisation, Entreprise, Administration, Cadre, Idéologie, Norme, Concept, Organisation du travail, Méthodologie, Analyse critique, Sociologie du travail

Démocratiser le travail : un nouveau regard sur le lean management

Livre de Michel Sailly, Laurent Berger, édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2017.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Organisation du travail, Conditions de travail, Participation, Entreprise, Qualité, Coût, Emploi, Travail

Le lean management est devenu la marque de fabrique de l'organisation du travail de nombreuses entreprises. Que recouvre exactement ce terme ? D'où provient-il ? Le lean est-il un moyen supplémentaire de faire pression sur le travail ? Ou au contraire est-il un outil dont les salariés peuvent se saisir pour améliorer la qualité de leur travail et leur bien-être au sein de leur entreprise ? Ecrit par un praticien qui a travaillé deux années durant au Japon et a pu apprécier la mise en pratique du lean management, ce livre met en évidence deux conceptions opposées : le "lean outils " pratiqué par les entreprises pour chasser les gaspillages, réduire les emplois et intensifier le travail, et le "lean philosophique" soutenant une démocratisation du travail.
Michel Sailly décrit cette seconde voie en neuf caractéristiques. Il donne ainsi la possibilité de penser l'industrie et le travail du futur sans les cantonner à la numérisation des activités et aux technologies robotiques. En plaçant la qualité du travail et le développement des salariés au coeur du management et de l'organisation du travail, il invite toutes les parties prenantes de l'entreprise à être associées à la création de valeur, pour les clients, pour les salariés, et pour un développement durable.
S'appuyant sur les meilleures sources, cet ouvrage donne des repères aux dirigeants, aux représentants du personnel et aux salariés pour ouvrir un dialogue social constructif. Loin d'être un rêve inaccessible, Démocratiser le travail est un processus à portée de main.

Gérer les risques psychosociaux : performance et bien-être au travail

Livre de Jean Edouard Grésy, Ricardo Perez Nuckel, Philippe Emont, édité par ESF, publié en 2012.

Mots clés : Risque professionnel, Santé, Travail, Représentation sociale, Valeur, Implication personnelle, Usure professionnelle, Stress, Santé mentale, Conditions de travail, Bien-être, Souffrance psychique, Symptôme, Diagnostic, Étude de cas, Discrimination, Harcèlement moral, Harcèlement sexuel, État dépressif, Suicide, Management, Crise, Conflit, Responsabilité, Négociation, Organisation du travail

Le débat autour des risques psychosociaux s'est taillé une place de choix dans les médias, remettant en question les méthodes de management et l'organisation du travail. Comment conjuguer bien-être et efficacité au travail ? C'est à cette question que cet ouvrage de référence propose de répondre, à travers une approche innovante qui prend le parti de replacer l'Homme au coeur du dessein de l'entreprise.Un guide pratique illustré par d'exemples, des exercices pratiques, des méthodes concrètes et des interviews d'experts. Jean-Édouard Grésy est anthropologue, médiateur et formateur. Il intervient dans les conflits du travail et sur toutes les questions comportementales et relationnelles. Il est l'auteur de Gérer les ingérables, dans la même collection. Ricardo Pérez Nuckel est consultant, médiateur et formateur. Il travaille sur les systèmes de négociation et gestion des conflits dans des contextes de changement organisationnel et de reconstruction de confiance. Philippe Emont est consultant, médiateur et formateur. Expert de la responsabilité sociale des entreprises, il intervient dans les domaines du dialogue social, de la gestion de crise et de la prévention des RPS. Ils sont associés chez Alter Ego, cabinet spécialisé dans la négociation et la gestion de conflits.

L'emprise de la gestion : la société au risque des violences gestionnaires

Livre de Marie Benedetto Meyer, Salvatore Maugeri, Jean Luc Metzger, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Management, Travail, Gestion, Gestion administrative, Ressources humaines, Gestion financière, Concept, Sociologie, Organisation, Association, Travail social, Travailleur social, Entreprise, Interaction, Conditions de travail, Organisation du travail, Violence institutionnelle, Évaluation, Qualité, Individualisation, Résistance, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Commerce, Éthique, France, Egypte, Brésil

Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement des travaux étudiant l'emprise du phénomène gestionnaire sur les organisations et, plus généralement, sur les sociétés. Il fournit un ensemble de regards sociologiques sur les articulations complexes entre "violences" et "acteurs, pratiques et dispositifs de gestion". Un large spectre de situations empiriques est examiné, tant en France qu'en Egypte et au Brésil, aussi bien dans les sphères marchandes que non marchandes (groupes industriels, secteur associatif, santé). Au-delà de la variété des configurations et des dispositifs de gestion étudiés, ces huit chapitres montrent que les violences liées au fait gestionnaire se manifestent sur trois niveaux articulés.A un premier niveau, la violence résulte des transformations macro-politiques qui, cumulées sur une longue période, modifient les cadres d'action et rendent incontournables l'introduction et le renouvellement des dispositifs de gestion. A un deuxième niveau, l'on trouve des acteurs intermédiaires qui jouent un rôle important pour rendre opérationnelles ces décisions et, plus ou moins directement, sont à l'origine de l'exercice de la violence managériale.Enfin, à un troisième niveau, les analyses de cet ouvrage montrent l'existence d'une violence symbolique qui s'ajoute ou plus exactement sous-tend les pratiques des différentes catégories d'acteur. L'ouvrage se conclut par un ensemble de propositions pour poursuivre l'analyse sociologique du phénomène gestionnaire, notamment en termes de rapport à l'éthique.

Le livre noir du management

Livre de Isabelle Bourboulon, édité par Bayard, publié en 2011.

Mots clés : Santé mentale, Travail, Enquête, Secteur privé, Secteur public, Témoignage, Management, HISTOIRE, Modèle, Valeur, Idéologie, Libéralisme, Économie, Qualité, Politique sociale, Coût, Cadre, Méthode, Souffrance, Stress, Suicide, Usure professionnelle, Conditions de travail, Rythme, Temps, Urgence, Organisation du travail, Évaluation, Résistance, Formation, Action collective, Prévention, Risque, Économie sociale et solidaire, Démocratie, Participation

Les suicides successifs survenus depuis quelques années dans de grandes entreprises françaises ont violemment mis en lumière le problème de la souffrance au travail, associé aux techniques de management. Salariés, syndicats et chercheurs pointent du doigt des méthodes déshumanisantes et aliénantes. Cet ouvrage, fondé sur une grande enquête révèle une véritable crise du travail. L'auteure va plus loin que cette dénonciation, elle étudie les exemples d'alter-management et les nouveaux concepts qui permettraient d'instaurer des méthodes de travail plus respectueuses des rythmes humains. Isabelle Bourboulon est journaliste indépendante, spécialisée en économie de l'entreprise. A ce titre, elle a travaillé pendant de nombreuses années dans la presse institutionnelle d'entreprise, ce qui lui a permis d'acquérir une solide connaissance de ce secteur. Elle a publié, chez Descartes et Compagnie, Virus vert, au-delà de l'économisme et de l'écologisme.

Travail : les raisons de la colère

Livre de Vincent de Gaulejac, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Risque professionnel, Travail, Santé, Santé mentale, Valeur, Évolution, Crise économique, Changement, Identité sociale, Conditions de travail, Stress, Conflit, Harcèlement moral, Suicide, État dépressif, Violence, Souffrance psychique, Chômage, Diagnostic, Bien-être, Organisation du travail, Déni, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Réforme, Entreprise, Service public, Hôpital, Management, Technologie de l'information et de la communication, Rentabilité, Compétition

(...) Ce livre décrit les liens entre la dimension psychologique du mal-être, les mutations organisationnelles et les transformations du capitalisme financier. La "révolution managériale" qui devait réconcilier l'homme et l'entreprise conduit à la lutte des places et au dés-enchantement. L'idéologie gestionnaire transforme l'humain en ressource au service de la rentabilité de l'entreprise. La souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique, tout aussi réelle que l'ancienne exploitation du prolétariat dans le capitalisme industriel. (...) Face aux violences innocentes de cette "nouvelle gouvernance", les salariés semblent n'avoir pas d'autre choix que de se révolter ou de se détruire. Entre la colère et la dépression, d'autres voies sont pourtant possibles. En sociologue clinicien, l'auteur propose un diagnostic approfondi à partir duquel il définit les conditions qui permettraient de " travailler mieux pour vivre mieux ". Vincent de Gaulejac est directeur du Laboratoire de changement social à l'université Paris 7-Diderot. Membre fondateur de l'Institut international de sociologie clinique, il a écrit une vingtaine d'ouvrages dont Le Coût de l'excellence, La Lutte des places et La Société malade de la gestion. Il a reçu le prix Sorokin délivré par l'université de Lomonosov et l'association russe de sociologie en 2009.

Le travail à coeur : pour en finir avec les risques psychosociaux

Livre de Yves Clot, édité par la Découverte, publié en 2010.

Mots clés : Risque professionnel, Santé, Travail, Santé mentale, Conditions de travail, Organisation du travail, Souffrance psychique, Stress, Syndicalisme, Service public, Usager, Administration, Éducation, École, Hôpital, Transport, Individu, Société, Maladie professionnelle, Conflit, Qualité, Qualité de la vie, Psychologie du travail

Devant l'ampleur des "maladies du travail", tout est secoué : entreprises, État, institutions, chercheurs et experts. Et, face aux dégâts engendrés, se multiplient dans l'urgence les fausses solutions qui risquent de virer au " despotisme compassionnel " sans rien résoudre sur le fond. C'est à ce paradoxe intenable qu'a voulu réagir le psychologue du travail Yves Clot dans cet essai aussi vif qu'informé, nourri de longues années d'expérience sur le terrain des rapports entre santé et travail. Il instruit le dossier en rassemblant les différentes pièces du puzzle social : discours officiels, analyses de situations concrètes, controverses scientifiques, commentaires et récits. Il montre comment la négation des conflits autour de la qualité du travail au sein de l'entreprise menace le collectif et empoisonne la vie des organisations. Pour Yves Clot, le plaisir du " travail bien fait " est la meilleure prévention contre le "stress" : il n'y a pas de "bien-être" sans "bien faire". En se mobilisant autour d'une idée neuve du métier, avec tous les autres acteurs concernés - dirigeants d'entreprise, syndicalistes et spécialistes -, ceux qui, au travail, sont en première ligne peuvent eux-mêmes " retourner " la situation. Pour en finir, enfin, avec les "risques psychosociaux".

Le travail sous tensions

Livre de Dominique Lallemand, édité par Sciences humaines, publié en 2010.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Sociologie, Évolution, Mondialisation, Réseau, Entreprise, Relation internationale, Conditions de travail, Crise économique, Organisation du travail, Autonomie, Stress, Emploi, Salaire, Salarié, Norme sociale, Marché du travail, Inégalité, Ressources humaines, Flexibilité de l'emploi, Temps, Valeur

Le travail fait régulièrement la Une de l'actualité et retient dramatiquement l'attention lorsque - une fois encore, une fois de trop - une personne met volontairement fin à ses jours par excès de pressions professionnelles. Travailler serait donc dangereux. Voilà un constat pour le moins paradoxal car, si l'on en croit les enquêtes sociologiques menées à grande échelle, la plupart des Français associent le travail à leur bonheur de vivre... Pour comprendre et dépasser cette contradiction apparente, il convient d'étudier la manière dont le travail se transforme. (...) Symptôme révélateur des mutations du moment, nous parlons d'autant plus volontiers du travail que nous ne savons plus très bien ce qu'il convient de désigner comme tel. Crise étant synonyme de décision, le moment est plus propice que jamais pour réinventer le travail et imaginer des futurs possibles Le travail n'est pas qu'un geste, c'est aussi un bien commun. Michel Lallement est professeur titulaire de la chaire d'Analyse sociologique du travail et de l'emploi au Cnam (Paris) et auteur, entre autres, de Le Travail. Une sociologie contemporaine, Gallimard, 2007.