PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Akim Oualhaci, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.
Mots clés : Sport, Quartier, Sociologie, Rôle, Valeur sociale, Club, Banlieue, Hiérarchie, Mode de vie, Masculinité, Sociabilité, Autonomie, Santé, Émotion, Souffrance, Ethnie, Immigration, Identité, Domination, Capital culturel, Stéréotype, Boxe, Sport de combat, France, Etats Unis
Lieux censés incarner les inégalités sociales et concentrer les « problèmes sociaux », les quartiers populaires, en France comme aux États-Unis, sont régulièrement au coeur de controverses politico-médiatiques. Les jeunes qui y résident sont souvent l'objet de représentations caricaturales ou fantasmées allant de la « racaille », au rappeur, en passant par le sportif « doué ». Dans ce livre, l'auteur tente d'apporter un éclairage sociologique nouveau sur un des aspects de la vie ordinaire de ces quartiers.
Quelle place la socialisation sportive des jeunes occupe-t-elle dans la recomposition des classes populaires contemporaines ? C'est principalement à cette question que cet ouvrage tente de répondre en articulant les rapports de classe, de genre et l'appartenance ethnique.
Akim Oualhaci est docteur en sociologie, chercheur au CeRSM. Il a été ATER à l'Université de Bretagne Occidentale et chercheur au LABERS. Ses recherches portent sur la ségrégation socio-spatiale, la recomposition des classes populaires et leurs pratiques culturelles et sportives en France et aux Etats-Unis.
Le foyer, un lieu de repli frileux où lon savachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où lon peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans lardeur que lon met à se blottir chez soi ou à rêver de lhabitation idéale sexprime ce quil nous reste de vitalité, de foi en lavenir. Ce livre voudrait montrer la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. Mais il explore aussi la façon dont ce monde que lon croyait fuir revient par la fenêtre. Difficultés à trouver un logement abordable, ou à profiter de son chez-soi dans létat de « famine temporelle » qui nous caractérise. Ramifications passionnantes de la simple question : « Qui fait le ménage ? » ; persistance du modèle du bonheur familial, alors même que lon rencontre des modes de vie bien plus inventifs Autant de préoccupations à la fois intimes et collectives, passées ici en revue comme on range et nettoie un intérieur empoussiéré : pour tenter dy voir plus clair et de se sentir mieux.
Livre de Sébastien Chauvin, Arnaud Lerch, édité par la Découverte, publié en 2013.
Mots clés : Homosexualité, Sociologie, HISTOIRE, Ethnologie, Discrimination, Mode de vie, Identité sexuelle, Identité, Santé, Couple, Parentalité, Amitié, Filiation, Mouvement social, Mondialisation, Classe sociale, Mobilité sociale, Nationalisme, Racisme, Sexualité
Cet ouvrage s'inscrit dans le foisonnement de la sociologie du genre et des études gaies et lesbiennes. Il propose une synthèse des recherches en sciences sociales sur l'homosexualité en France et dans le monde. Nourri des apports de la réflexion théorique et de la critique historique, il donne à voir la diversité des figures de la dissidence sexuelle selon les périodes, les milieux sociaux et les aires culturelles, et la façon dont celle-ci interroge les constructions contemporaines de l'hétérosexualité.
Des inscriptions territoriales aux trajectoires sociales, des styles de vie aux mobilisations politiques, des codes langagiers aux modes de consommation, les multiples traits associés aux gays et aux lesbiennes ne se limitent ni aux pratiques sexuelles ni à l'institution conjugale. L'ouvrage se propose de mettre en lumière non seulement la manière dont la culture façonne la sexualité, mais aussi comment, à partir de ces sexualités minoritaires, s'élaborent en retour des cultures originales.
Livre de Florian Lebreton, Véronique Nahoum Grappe, édité par l'Harmattan, publié en 2010.
Mots clés : Sport, Milieu urbain, Culture, Sociologie, Anthropologie, Enquête, Entretien, Observation, Mode de vie, Autonomie, Liberté, Émotion, Espace, Territoire, Risque, Anxiété, Plaisir, Sociabilité, Spectacle, Marginalité, Secret, Clandestinité, Transgression, Sociologie urbaine, Individu, Groupe, Communauté, Groupe d'appartenance, Identité, Régulation sociale
Les activités sportives qui s'inscrivent de manière légale et/ou illégale dans les espaces urbains centraux et périphériques soulèvent des interrogations qui ne sont pas nouvelles. Les différentes institutions urbaines regroupent alors l'éventail de ces pratiques dans un même groupe homogène, les " sports urbains ". Cette homogénéité culturelle n'est pas sans soulever quelques problèmes d'ordre identitaire notamment. Elles sont foison et plurielles, visibles ou invisibles, ne jouent pas de la même manière avec les règles mais font toutes parties de notre environnement urbain. Les politiques urbaines et sportives se succèdent mais n'offrent que peu de solutions convenables pour garantir un vivre-ensemble entre pratiquants, citadins, décideurs locaux, etc. Des tensions résultent de ces usages alternatifs et vertigineux de l'espace public (au sens où J. Habermas le définit) et des espaces de la ville. Les problématiques inhérentes aux " sports urbains " sont donc nombreuses : politiques, sociales, culturelles et sécuritaires entre autres. Florian Lebreton est docteur en sociologie de l'Université européenne de Bretagne, Rennes 2, où il y enseigne la sociologie. Membre du Laboratoire d'anthropologie et de sociologie (LAS-LARES) où il poursuit ses recherches sur l'organisation socio-spatiale des pratiques sportives et leurs régulations publiques.
Livre de Hartmut Rosa, édité par l'Harmattan, publié en 2010.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Temps, Urgence, Société, Théorie, Concept, Espace, Changement social, Rythme, Économie, Argent, Culture, Pouvoir, Guerre, Armée, Mondialisation, Soi, Identité, HISTOIRE, Vie politique, Bien-être, Philosophie, Sociologie, Mode de vie
L'expérience majeure de la modernité est celle de l'accélération. Nous le savons et l'éprouvons chaque jour : dans la société moderne, " tout devient toujours plus rapide ". Or le temps a longtemps été négligé dans les analyses de la modernité au profit des processus de rationalisation ou d'individualisation. C'est pourtant le temps et son accélération qui, aux yeux de Hartmut Rosa, permettent de comprendre la dynamique de la modernité. Pour ce faire, il livre dans cet ouvrage une théorie de l'accélération sociale susceptible de penser ensemble l'accélération technique (celle des transports, de la communication, etc.), l'accélération du changement social (des styles de vie, des structures familiales, des affiliations politiques et religieuses) et l'accélération du rythme de vie, qui se manifeste par une expérience de stress et de manque de temps. Né en 1965, Hartmut Rosa est un sociologue et philosophe, professeur à l'université Friedrich-Schiller de Iéna en Allemagne.Il fait partie d'une nouvelle génération d'intellectuels travaillant dans le sillage de la Théorie critique.
La culture de la chambre " désigne ici l'espace domestique comme l'espace central à partir duquel les jeunes générations entrent en relation avec le monde et se construisent progressivement. À partir d'entretiens réalisés auprès de jeunes âgés de 7 à 13 ans, et de leurs parents, ainsi que d'observations des espaces domestiques, l'auteur montre que l'univers culturel des enfants et des pré-adolescents, largement articulé aux biens et services des industries culturelles, se construit aujourd'hui entre plusieurs pôles : la famille, son héritage et son ambition culturelle, la culture jeune et la recherche d'autonomie de l'enfant. À l'appui de cette démonstration et de cette analyse, des interviews et des données statistiques permettent de mieux saisir les spécificités de la préadolescence. Par l'originalité du sujet traité (l'autonomie médiatique et culturelle conquise précocement par les enfants et pré-adoslescents), des âges considérés (les 7-13 ans), de l'approche (mêlant données qualitatives et quantitatives), cette étude de sociologie de l'enfance et de la culture, est d'autant plus passionnante à découvrir qu'elle est ancrée dans le réel, au plus près des acteurs et des évolutions en cours.