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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le fumeur : essai d'anthropologie

Livre de Philippe Brognon, Jean Claude Maes, édité par l'Harmattan, publié en 2019.

Mots clés : Santé-Santé publique, Tabagisme, Addiction, Anthropologie, Philosophie, Psychanalyse, Mythe, Plaisir, Jouissance, Désir, Attachement, Identité, Anxiété, Corps, Psychisme

Première cause de mortalité mais aussi première addiction dans le monde, le tabagisme suscite un débat essentiellement de santé publique

De l'usage addictif : une ontologie du sujet toxicomane

Livre de Nicolas Floury, Mehdi Belhaj Kacem, édité par Les contemporains favoris, publié en 2016.

Mots clés : Addiction, Toxicomanie, Psychanalyse, Philosophie, Aliénation, Langage, Parole, Phénoménologie, Corps, Jouissance, Répétition, Symptôme, Désir, Pulsion, Freud (Sigmund), Lacan (Jacques)

Ce livre retrace le parcours d'un individu qui devient un addict, individu de plus en plus en affinité avec notre époque où la parole semble se raréfier au profit exclusif de la jouissance des corps. La question est de savoir comment on devient toxicomane. Comment en effet catégoriser l'être d'un tel sujet ?
Le toxicomane recherche peut-être plus que tout autre le bonheur, mais il se fourvoie sur les chemins tortueux et qui ne mènent nulle part, de la répétition des satisfactions. L'addiction est toujours, nécessairement, une aliénation. Pourquoi le sujet toxicomane décide-t-il alors de s'engager dans une telle voie ? Une voie qui bien souvent n'a d'autre issue que la mort. En acceptant un tel risque, de quoi veut-il à ce point se séparer ? L'auteur développe dans ce livre une thèse étonnante : pour le toxicomane, il ne s'agit, ni plus ni moins, que de parvenir à se libérer de l'aliénation originaire, notre aliénation au langage. Uniquement attentif à la dimension aliénante du verbe, le toxicomane ignore toutefois sa dimension libératrice, liée à toute civilisation véritable. N y aurait-il pas en effet une possibilité de rémission pour le sujet addict ? Une rédemption à trouver du côté de la culture, de son formidable potentiel de recomposition de l'humain ? C'est pour répondre à ces questions que l'auteur propose ici une ontologie du sujet toxicomane bien éloignée de la doxa et des discours actuels sur les addictions et les toxicomanes.
Nicolas Floury est philosophe et psychologue clinicien. Il a publié aux éditions Germina, Le réel insensé, en 2010, puis, Une psychanalyste dans la tourmente, en 2012. Ce livre est son troisième ouvrage.

Clinique du suicide

Livre de Geneviève Morel, Brigitte Lemonnier, Carine Decool, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Suicide, Psychanalyse, Approche clinique, Passage à l'acte, Cure analytique, Parole, Séparation, Pulsion de mort, Symptôme, Névrose, Psychose, Risque, Prévention, Jouissance, Répétition, Identification, Objet transitionnel, Amour, Anxiété, Corps, Crise, Culpabilité, Désir, Deuil, Écriture, Fantasme, Imaginaire, Inconscient, Loi, Mélancolie, Littérature, Philosophie, Anthropologie

Pourquoi un être humain se donne-t-il la mort ? Dès sa parution, Clinique du suicide s'est imposé comme une contribution essentielle à l'étude de cette question énigmatique qui convoque ici psychanalystes, philosophes, critiques littéraires et anthropologues.
Si le cadre de ces essais est psychanalytique, leur portée est incontestablement plus large. Les "épidémies" de suicide qui ont attiré l'attention du public ces dernières années - chez France Télécom en Europe, chez Toyota et d'autres entreprises en Asie - témoignent de ce changement radical de la vie moderne. L'individu en est réduit à n'être, sur le marché, qu'un agent de la compétition pour l'obtention de biens et de services. Les aspects de sa subjectivité qui ne peuvent devenir les acteurs d'aucune de ces opérations dites de "ressources humaines" font retour dans le réel sous la forme de suicides comme effets de la conception libérale moderne de la vie humaine. L'ironie de l'affaire est que, plus le suicide devient la chose à éviter à tout prix, plus régresse la compréhension réelle du suicide. Le manque à savoir du sujet sur sa tentative de suicide rencontre celui des discours ambiants. Or, aider le sujet à élaborer ce savoir est un enjeu crucial, non seulement pour réduire les risques d'une récidive, mais aussi pour qu'il devienne le sujet de son expérience et établisse les bases d'un travail sur son histoire, en fait, sur la question de vivre elle-même.

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