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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Avoir la rage : du besoin de créer à l'envie de détruire

Livre de Daniel Marcelli, édité par A. Michel, publié en 2016.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Jeune en difficulté, Émotion, Colère, Frustration, Isolement, Psychopathologie, Psychanalyse, Narcissisme, Empathie, Contestation, Séduction, Pouvoir, Secte, Aliénation, Identité, Télévision, Internet, Islam, Intégrisme, Rupture, Thérapie, Médiation, Prévention, Soutien à la parentalité, Relation enfant-parents, Relation adulte-enfant, Pulsion de vie, Pulsion de mort, Vulnérabilité, Reconnaissance, AUTO-AGRESSIVITE, MAL-ETRE

J'ai la rage" : ce nouveau signe de ralliement des adolescents et jeunes adultes - là où jadis l'enragé était mis à l'écart - traduit son besoin exacerbé de reconnaissance: il pousse chaque individu à donner le meilleur de lui-même et soutient sa créativité. Mais hélas cette rage peut aussi se transformer en force aveuglément destructrice. Entre créer ou détruire, ce moment de basculement témoigne de la vulnérabilité du sujet : comment faire pour que cette rage trouve un chemin positif, devienne un moteur d'épanouissement ? Daniel Marcelli, pédopsychiatre, connaît bien cette détresse des adolescents qui se sentent incompris. Ils ont besoin d'une approbation, d'une écoute attentive et durable. Mais autour d'eux rodent des séducteurs en tout genre, habiles à attiser leur rage et à la transformer en haine de l'autre. Il faut donc ne pas se fermer les yeux, savoir repérer les signes inquiétants et réagir de manière appropriée à chaque âge: autant de repères précieux que le lecteur pourra trouver dans cet ouvrage.
Daniel Marcelli, Professeur émérite des universités, pédo-psychiatre, président de la Fédération nationale des Écoles des parents et des éducateurs, auteur de nombreux ouvrages spécialisés (Masson) et d'essais (notamment Il est permis d'obéir en 2009, et Le Règne de la séduction (2012).

La révolution informationnelle et les nouveaux mouvements sociaux

Livre de Jean Lojkine, édité par le Bord de l’eau, publié en 2016.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Culture-Loisirs, Mouvement social, Communication, Vie politique, Information, Réseau d'information et de communication, Démocratie participative, Solidarité, Capitalisme, Autogestion, Internet

Comment fédérer des mouvements sociaux dont la libre association n’implique aucunement la fusion dans un ensemble homogène et centralisé ? Cette question est bien au coeur des luttes altermondialistes et des mouvements des indignés. Comment aller jusqu’au bout de la démocratie «réelle « qui fédère les savoirs locaux et les savoirs universels, les savoirs de la vie quotidienne et les expertises savantes ? La réponse ne réside pas dans un passage « en douceur « du capitalisme financier au communisme informationnel.
Les usages sociaux des nouvelles technologies de l’information ne sont jamais déterminés technologiquement, ils portent toujours en eux la possibilité d’un choix, contradictoire, entre plusieurs politiques. La grande alliance entre les cadres, les travailleurs de l’information et les couches populaires ne naît pas spontanément de la mise en commun des expériences locales ; elle ne doit pas en effet gommer les différences des trajectoires de ceux qui décident de lutter ensemble.
Ce livre tente de montrer comment les luttes des paysans irrigateurs, des communautés villageoises coopératives ont quelque chose de commun avec le combat des jeunes diplômés pour une nouvelle civilisation post-capitaliste. La révolution industrielle à laquelle continue de renvoyer la "modernité capitaliste" (production et la consommation de masse, centralisation hiérarchique, division du travail) s’oppose radicalement à la nouvelle "modernité " issue de la révolution informationnelle.
C’est elle qui donne sens au mouvement actuel en faveur des coopératives, de l’économie solidaire, c’est elle qui fonde toutes les nouvelles pratiques solidaires, les expériences de démocratie directe tant dans l’accès aux ressources naturelles que dans le partage des informations.