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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Choisir son genre ? Identités sexuées et identités sexuelles à l'adolescence

Livre de Alban Goguel d'Allondans, Jonathan Nicolas, David Le Breton, édité par Chronique sociale, publié en 2022.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Adolescent, Identité sexuelle, Théorie, Conduite à risque, Représentation sociale, Stéréotype, Psychanalyse, Communauté, Corps, Pornographie, Puberté, Honte, Identité, Psychopathologie, Parentalité, Transidentité

Coordonné par Thierry Goguel d'Allondans et Jonathan Nicolas, cet ouvrage offre une série de variations sur la notion de "genre", une notion qui traduit aujourd'hui à la fois la conscience approfondie de ce que lien social est toujours au fondement de nos représentations, et le fait que ses objectivations soient révocables si l'on ne s'y reconnaît pas. Longtemps décrit comme "naturel", le genre est désormais perçu comme une décision propre, un choix.
L'individualisation du lien social ne cesse d'élargir la marge de liberté des acteurs. Le concept de genre en sciences sociales vise à définir les représentations, les valeurs, les rôles, les attitudes, associés au masculin et au féminin en tant qu'ils relèvent d'une construction sociale et culturelle. Les représentations de genre sont des scripts à la disposition des acteurs. Les notions d'"homme" ou de "femme" ne sont pas des essences, elles se dissolvent sous les fictions plus ou moins partagées qui les mettent en scène au sein du lien social.
L'individu construit l'évidence de ses comportements comme homme ou femme, sans en avoir toujours conscience, car il en a acquis le principe au cours de son enfance par la socialisation, et leur confirmation relève du jeu ordinaire de l'existence, de ce qui est tenu pour acquis. Thierry Goguel d'Allondans et Jonathan Nicolas soulèvent une question polémique majeure : "Peut-on encore s'interroger sur ce que serait, pour chacune et chacun, être un homme ou le devenir, être une femme ou le devenir, ce qui relèverait de la masculinité ou de la féminité ? Ou faut-il – comme l'espèrent certains – en finir définitivement avec le genre ? Abandonner toute classification qui serait potentiellement stigmatisante ?"

La voie de la radicalisation : comprendre pour mieux agir

Livre de Olivier Bobineau, Pierre N'Gahane, édité par Dunod, publié en 2019.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Religion, Idéologie, Identité, Jeune, Exclusion sociale, Communauté, Intégrisme, Islam, Norme sociale, Violence, Terrorisme, Prévention

« Radicalisation », tout le monde en parle mais de quoi parle-t-on au juste ? D’extrémisme ? De violence ? De terrorisme ? De jusqu’au-boutisme musulman ? Mais alors pourquoi utiliser le mot « radicalisation » ? De manière inédite, la radicalisation est étudiée comme un processus anthropologique et sociologique de construction identitaire pour des jeunes gens en quête de sens. Ces « orphelins du sens » connaissent la désintégration sociale et familiale dans une société en proie à des événements politiques et religieux internationaux qui viennent changer la donne. Certains se tournent alors vers une offre religieuse porteuse d’estime de soi, d’équité et d’espérance. En apparence spirituelle, cette offre de sens véhicule une conception idéologique condamnant les démocraties occidentales pluralistes, faisant basculer certains jeunes garçons et filles dans l’intransigeantisme, voire la violence. Les deux auteurs décortiquent et identifient les tenants et aboutissants de la radicalisation. Processus trop longtemps méconnu à force de se focaliser sur sa « surface » événementielle, choquante pour ne pas dire terrifiante, ce livre nous dévoile les raisons profondes de la radicalisation qu’il est urgent de comprendre pour mieux agir.

Le monde qui vient : Entre périls et promesses, 2000-2015, un état des droits

Livre de Pierre Tartakowsky, édité par la Découverte, publié en 2016.

Mots clés : Technologie numérique, Société, Évolution, Crise, Écologie, Droits de l'homme, Communauté, Crise économique, Libéralisme, Interculturel, Culture, Développement durable, Sécurité, Idéologie, Police, Prison, Égalité, Inégalité, Étranger, Droit du travail, Racisme, Discrimination, Islam, Identité, Citoyenneté, Politique, Démocratie, Liberté, Echelle mondiale, Monde

En ce début de siècle, les chocs qui marquent l'actualité percutent dramatiquement la vision traditionnelle des droits de l'Homme qui prévaut depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils s'accompagnent de crispations, de dangereuses régressions identitaires, alimentées par l'effritement des anciens repères et la crise des acteurs, des représentations et des formes du politique. Pour autant, les bouleversements dont nous sommes à la fois acteurs et témoins se tissent d'aspirations, de combats et de dynamiques marqués par les valeurs émancipatrices de la liberté et de l'égalité.
Cet ouvrage, rassemblant les contributions d'éminents chercheurs et défenseurs des droits, vise à offrir le recul nécessaire pour comprendre les mutations profondes qui affectent les droits de l'Homme en France et dans le monde. [présentation de l'éditeur]

Introduction à la culture sourde

Livre de Thomas K Holcomb, Mireille Golaszewski, édité par Erès, publié en 2016.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, HANDICAP AUDITIF, Personne handicapée, Langue des signes, Littérature, Art, Culture, Identité, Interaction, Communauté

Cet ouvrage unique en son genre propose un panorama complet de la façon dont les Sourds - dont l'auteur professeur de culture sourde à l'université fait partie - se perçoivent et sont perçus, dans une perspective culturelle. Dans une approche très pédagogique, Thomas Holcomb présente la culture sourde en se référant à la culture entendante (et vice versa). Il expose les traits caractéristiques d'une culture qui a servi de ciment à tous les membres d'une communauté soudée, fière de ses valeurs et de son identité.Etre Sourd est ici envisagé en termes positifs, loin des stéréotypes et des représentations sociales ou individuelles qui refusent l'approche médicale de la déficience. Conçu comme un manuel universitaire, l'ouvrage s'appuie sur des observations et des anecdotes qui rendent la lecture vivante et attrayante pour les Sourds et passionnante pour les entendants amenés à découvrir la culture d'une minorité linguistique, ses règles et ses codes en vigueur dans les interactions sociales, sa langue et ses traditions, ses normes collectives, la littérature et de l'art sourds...Biographie de Thomas K. HolcombThomas Holcomb est professeur à Ohlone College en Californie où il dispense un enseignement basé sur la culture sourde, l'éducation sourde et l'ASL (American Sign Language) devant des étudiants sourds et entendants. Il a été récompensé par le Prix du professeur de l'année par l'American Sign Language Teacher Association en 2002. Il est connu pour son style de présentation dynamique et pour son talent de conteur.Il descend d'une longue lignée de parents Sourds et a consacré plus de trente ans à diverses publications, DVD pédagogiques (en collaboration avec Anna Mindess) et conférences (au Brésil, au Canada, au Chili, au Costa Rica, au Japon, en Suède...). C'est une autorité mondiale reconnue sur la culture sourde. Il est diplômé de Gallaudet Université (université pour les Sourds à Washington) et de Rochester University.

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Identité(s) : l'individu le groupe la société

Livre de Catherine Halpern, édité par Sciences humaines, publié en 2016.

Mots clés : Identité, Personnalité, Individu, Culture, Groupe, Socialisation, Famille, Bande, Profession, Communauté, Société, Immigré, Interculturel, Intégration, Ethnie

La notion d'identité prend aujourd'hui toujours plus de place et, avec elle, une nébuleuse d'expressions telles que « crise des identités », « recomposition des identités », « identités plurielles », « repli identitaire ». D'aucuns le déplorent, tel le sociologue américain R. Brubaker : « Les sciences sociales et humaines ont capitulé devant le mot identité ». Cette catégorie « qui parle aux gens », qu'on utilise de plus en plus dans la vie quotidienne en parlant de soi, ne devrait-elle pas être abandonnée par les sciences humaines au profit de concepts plus délimités et moins équivoques ? J.-C. Kauffmann se pose la même question : dans le sens commun, l'identité tend à apparaître comme une essence, un donné, ce que justement récusent de plus en plus les recherches en sciences sociales qui toutes insistent au contraire sur le fait qu'elle est une construction.Difficile pourtant de se séparer d'un terme qui, dans toute son équivocité, n'en pose pas moins un problème social aigu, celui de l'articulation de l'individu aux groupes et à la société. Tel est donc l'objet de ce livre : rendre compte de la complexité de ce concept et de ses avatars. Comment se construit l'identité de chacun ? Comment se fait l'intégration d'un individu au sein d'un groupe, d'une communauté ou d'une société ? Comment analyser les conflits ethniques, religieux, interculturels ? La mondialisation mène-t-elle à l'unification des cultures ou, au contraire, favorise-t-elle les revendications particularistes ? Autant de questions explorées par des spécialistes de toutes disciplines, philosophes, historiens, sociologues, anthropologues, psychologues.

Identité et contrôle : une théorie de l'émergence des formations sociales

Livre de Harrison C. White, Michel Grossetti, Frédéric Godart, édité par EHESS, publié en 2011.

Mots clés : Réseau, Identité, Théorie, Concept, Relation, Lien social, Individu, Recherche en sciences sociales, Sociologie, Groupe, Communauté, Culture, Société, Littérature, Dépendance, Communication, Typologie, Modèle, Parenté, Valeur, Discours, Interaction, Vie quotidienne, Environnement social, Rôle, Activité, Repère

"Identité et contrôle" est l'un des textes fondateurs de la sociologie des réseaux. C'est un livre de théorie générale ambitieux qui relie la structure sociale avec le vécu des individus, offrant une perspective riche sur les formations sociales : comment celles-ci apparaissent-elles ? Comment se maintiennent-elles dans un monde mouvant ? Comment les individus interagissent-ils ? Harrison White affine et développe son analyse révolutionnaire de la façon dont les structures sociales et culturelles émergent du chaos et de l'incertitude. Ses deux concepts d'identité et de contrôle fournissent des outils originaux pour penser le monde dans lequel nous vivons. Partant d'analogies avec les sciences de la nature ou d'exemples tirés de la vie quotidienne, Harrison White réinvente la science sociale et présente une panoplie de notions qui seront utiles à un large éventail de chercheurs, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans les politiques publiques, la gestion ou la vie associative et même, au-delà, à tout lecteur qui s'intéresse à la compréhension de la dynamique de la vie sociale. Michel Grossetti et Frédéric Godart ont traduit et participé, avec Harrison White, à la révision de ce texte réputé difficile dans sa langue d'origine. Le cheminement qu'ils proposent à travers les principaux thèmes d'"Identité et contrôle" souligne les innovations théoriques et méthodologiques de l'un des sociologues les plus influents aux Etats-Unis.

Penser et vivre l'interculturel

Livre de Gilles Verbunt, édité par Chronique sociale, publié en 2011.

Mots clés : Interculturel, Culture, Différence, Interaction, Immigration, Expérience, Pratique professionnelle, Acculturation, Religion, Groupe d'appartenance, Civilisation, Identité, Identité collective, Identité culturelle, Identité sociale, Groupe, Communauté, Relation, Communication, Négociation, Autonomie, Changement, Discrimination, Discrimination positive, Pédagogie, Vie politique, Discours, France, Grande-Bretagne, Pays Bas, Etat unis, Canada

A l'écoute des pratiques sociales et culturelles, Gilles Verbunt constate que depuis longtemps, presque souterrainement, s'étend la réalité des pratiques interculturelles. Une perspective pleine de promesses destinée à donner une tournure constructive aux relations entre populations et personnes de cultures différentes. Pour gagner en efficacité, mais aussi pour déminer un terrain occupé par des thèses insistant sur le choc des civilisations, le projet interculturel mérite à la fois de réfléchir les pratiques à la lumière de concepts renouvelés et les idées à partir de pratiques innovantes. Cet ouvrage propose des repères, des supports de réflexion personnels et collectifs afin de permettre d'établir un avis raisonné sur cette question. A la fois théoricien et praticien, universitaire et formateur, Français d'origine néerlandaise, Gilles Verbunt s'est appliqué à donner des bases au mouvement interculturel dans cet ouvrage accessible à tous.L'auteur a publié également Manuel d'initiation à l'interculturel (Chronique sociale), un guide bref, clair et didactique accessible à tous publics.

Les rites de passage : étude systématique des rites

Livre de Arnold Van Gennep, édité par Picard, publié en 2011.

Mots clés : Rite de passage, Concept, Organisation, Rite, Ethnologie, Anthropologie, Sociologie, Sacré, Symbole, Symbolique, Individu, Identité, Puberté, Communauté, Groupe, Tatouage, Échange, Voyage, Adoption, Étranger, Grossesse, Accouchement, Naissance, Séparation, Initiation, Mutilation sexuelle, Religion, Mariage, Solidarité, Mort, Deuil, Sexualité, Changement, Société primitive

Pour les groupes, comme pour les individus, vivre c'est sans cesse se désagréger et se reconstituer, changer d'état et de forme, mourir et renaître ".Marqués par des rites déterminés, baptême, adoption, couronnement..., les principaux changements s'opèrent par un passage spécial du monde profane au monde sacré.Arnold Van Gennep insiste sur ces seuils à franchir que l'on retrouve dans toute société et qui forment les " cycles cérémoniels d'une vie ".Il étudie l'importance des séquences types où le passage à travers les diverses situations se traduit le plus souvent par un passage matériel, de porte ou de porche par exemple.Ethnologue de grand renom, sociologue et spécialiste du folklore, Arnold Van Gennep explique, en le plaçant dans son contexte, chacun de ces " stages intermédiaires " qui ponctuent la vie des individus et des sociétés et qui tissent la toile des rites de passage.

Cultures urbaines et sportives : socio-anthropologie de l'urbanité ludique

Livre de Florian Lebreton, Véronique Nahoum Grappe, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Sport, Milieu urbain, Culture, Sociologie, Anthropologie, Enquête, Entretien, Observation, Mode de vie, Autonomie, Liberté, Émotion, Espace, Territoire, Risque, Anxiété, Plaisir, Sociabilité, Spectacle, Marginalité, Secret, Clandestinité, Transgression, Sociologie urbaine, Individu, Groupe, Communauté, Groupe d'appartenance, Identité, Régulation sociale

Les activités sportives qui s'inscrivent de manière légale et/ou illégale dans les espaces urbains centraux et périphériques soulèvent des interrogations qui ne sont pas nouvelles. Les différentes institutions urbaines regroupent alors l'éventail de ces pratiques dans un même groupe homogène, les " sports urbains ". Cette homogénéité culturelle n'est pas sans soulever quelques problèmes d'ordre identitaire notamment. Elles sont foison et plurielles, visibles ou invisibles, ne jouent pas de la même manière avec les règles mais font toutes parties de notre environnement urbain. Les politiques urbaines et sportives se succèdent mais n'offrent que peu de solutions convenables pour garantir un vivre-ensemble entre pratiquants, citadins, décideurs locaux, etc. Des tensions résultent de ces usages alternatifs et vertigineux de l'espace public (au sens où J. Habermas le définit) et des espaces de la ville. Les problématiques inhérentes aux " sports urbains " sont donc nombreuses : politiques, sociales, culturelles et sécuritaires entre autres. Florian Lebreton est docteur en sociologie de l'Université européenne de Bretagne, Rennes 2, où il y enseigne la sociologie. Membre du Laboratoire d'anthropologie et de sociologie (LAS-LARES) où il poursuit ses recherches sur l'organisation socio-spatiale des pratiques sportives et leurs régulations publiques.

Sociologie de l'institution

Livre de Jacques Lagroye, Michel Offerle, édité par Belin, publié en 2010.

Mots clés : Organisation, Sociologie, Institution, Communauté, Administration, Individu, Groupe, HISTOIRE, Réforme, Changement, Bureaucratie, Conflit, Légitimation, Rôle, Résistance, Identité, Culture professionnelle, Groupe d'appartenance, Fidélité, Militantisme, Subjectivité, Désinstitutionnalisation, Règle, Rite, Habitus, Identification, Étude de cas, Compétition

Cet ouvrage rassemble des contributions de chercheurs qui, dans leurs travaux empiriques, ont utilisé la boîte à outils d'une sociologie, la sociologie de l'institution. Il propose également une réflexion sur l'histoire récente des usages qui ont été faits de ce terme, en sociologie et en science politique, dans des travaux français et étrangers, ainsi que sur les controverses qui ont traversé les espaces intellectuels : " qu'est-ce qu'une institution ? ", " le déclin des institutions ? ", " les néo-institutionnalismes ". Il entend faire un bilan, empirique et réflexif, du travail collectif qui a été mené avec ces outils sur de multiples objets, dont il propose un panorama qui se veut incitation et programme de recherches. Jacques Lagroye (1936-2009), a enseigné la sociologie politique à l'Université de Paris 1. Professeur émérite de cette université, il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages dont son manuel Sociologie politique (Dalloz, Presses de la FNSP le édition 1991) et, dans le domaine de la sociologie des institutions, La vérité dans l'Église catholique. Contestations et restauration d'un régime d'autorité, Belin, 2006. Michel Offerlé enseigne la socio-histoire et la sociologie du politique à l'ENS. Il est membre du CMH (EU). Ses travaux portent sur la socio-histoire des élections et sur la sociologie des organisations politiques. Il travaille actuellement sur le patronat.