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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Dictionnaire des inégalités

Livre de Alain Bihr, Roland Pfefferkorn, édité par A. Colin, publié en 2014.

Mots clés : Inégalité, Système, Classe sociale, Concept, Santé, Logement, Pauvreté, Génération, Transmission, Mobilité sociale

En près de 600 entrées, ce dictionnaire interdisciplinaire offre les clés indispensables à la compréhension de la dynamique des inégalités sociales : entre classes et sexes, âges et générations, nationalités et groupes ethniques, selon les différents espaces (villes et campagnes, régions, etc.). Inédit, il donne tous les repères indispensables sur la question : repères lexicaux, conceptuels et méthodologiques, contextualisation historique et culturelle, vision explicative des inégalités, focus sur des auteurs clés, comparaisons internationales.

Le destin au berceau : inégalités et reproduction sociale

Livre de Camille Peugny, édité par Ed. du Seuil, publié en 2013.

Mots clés : Reproduction sociale, Inégalité, Classe sociale, Génération, Mobilité sociale, École, Formation, Jeune, Précarité

Aujourd’hui, sept enfants de cadre sur dix exercent un emploi d’encadrement. À l’inverse, sept enfants d’ouvrier sur dix occupent un emploi d’exécution. Entre le début des années 1980 et la fin des années 2000, la reproduction sociale n’a pas diminué, bien au contraire. Même si la société française s’est considérablement ouverte sur le long terme, le constat reste sans appel : les conditions de la naissance continuent à déterminer le destin des individus. Pour notre société, qui a fait de l’école la principale voie de mobilité sociale, le bilan est sévère. Très élitiste, l’école de la République se préoccupe du succès de quelques individus, surreprésentés parmi les groupes sociaux les plus favorisés, et ignore trop souvent le sort des « vaincus » de la compétition scolaire, promis à la relégation. Pour desserrer l’étau de la reproduction sociale, il faut en terminer avec le mythe d’une école méritocratique et rendre enfin l’école plus démocratique. À l’heure où les carrières s’allongent et où l’exigence de mobilité ne cesse d’être affirmée, il est impensable que le destin des individus soit figé si tôt. Il faut multiplier les occasions d’égalité, notamment en repensant la formation initiale et son articulation avec un dispositif universel de formation tout au long de la vie, garanti par l’État et les partenaires sociaux. Cette révolution culturelle est nécessaire pour lutter efficacement contre la transmission des inégalités.