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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les figures de l'exil. Tribulations de l'idéal. Suivi de Un cas, par le Docteur Agnès Bardin

Livre de Silvana Mazeran, édité par Champ social, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Droit d'asile, Mélancolie, Déracinement, Traumatisme, Pays d'origine, Approche clinique

Pourquoi la perte d'un lieu aimé peut-elle conduire, de même que la perte d'un être aimé, à des réactions durablement mélancoliques ? Jusqu'à un certain point, la douleur de l'exil nous apparaît comme une réaction adaptée. Mais, trop longue, trop intense, elle inquiète, malgré la compréhension et l'empathie qu'elle suscite. Certains exilés sont dans l'incapacité de laisser perdre leurs attaches territoriales.
Au-delà de l'évidence, au travers de l'histoire d'exilés anonymes et d'exilés célèbres, il se dégage un profil spécifique de saga familiale. On peut voir que sur plusieurs générations l'idéalisation fait obstacle à des forces internes déstructurantes. On comprend mieux alors que les enfants d'exilés "mélancoliques" aient tant de mal à intégrer une identité suffisamment stable, dans un territoire suffisamment adapté.
Il est suivi d'un cas clinique particulièrement éloquent présenté" par le docteur Agnès Bardin.

Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

Livre de Armando Cote, Pamela Der Antonian, Patricia Janody, Helena d' Elia, et al., édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Enfant, Adolescent, Adulte, Violence, Sévice corporel, Traumatisme, Victime, Mémoire, Amnésie, Approche clinique

" Je veux tout oublier " : c'est la demande que les patients du Centre Primo Levi, " victimes " de torture et de violence politique, adressent aux cliniciens. Encombrés par une répétition traumatique, ils ne sont plus que des corps mémoires qui réduisent les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'ils ne peuvent plus vivre mais qu'ils ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement.
L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. S'il est nécessaire, il peut être aussi une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de l'art traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?