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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Violences et malêtre : discriminations et radicalisations

Livre de Patrick Ange Raoult, Brigitte Blanquet, Emmanuelle Bonneville Baruchel, et al., édité par Dunod, publié en 2017.

Mots clés : Radicalisation, Violence, Concept, Symbolique, Jeune en difficulté, Discrimination, Ethnie, Passage à l'acte, Psychisme, Répétition, Traumatisme, Identité, Criminalité, Identification, Narcissisme, Exclusion sociale, Minorité culturelle, Idéologie, Islam, Aliénation, Kaës (René)

Cet ouvrage se situe dans l'actualité des problématiques autour de la radicalisation. Il propose une analyse complexe de ce qui conduit une population jeune à une expression radicale. Tenant compte des travaux actuels, il recentre, à partir du concept de malêtre les processus latents en œuvre dans les passages à l’acte. Il ouvre des perspectives dans l'analyse et la prise en charge des situations de violence extrême, en se dégageant d’une approche strictement individuelle – ce qui laisse envisager d’autres dispositifs d’accompagnement. Les observations cliniques présentes montrent la nécessaire prise en compte des postures psychiques des intervenants et les modalités de construction de dispositifs. Cet ouvrage collectif s’inspire largement des grands concepts développés par René Kaës pour une meilleure compréhension d’un phénomène contemporain de première importance.

Se faire respecter. Ethnographie de sports virils dans des quartiers populaires en France et aux Etats-Unis

Livre de Akim Oualhaci, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.

Mots clés : Sport, Quartier, Sociologie, Rôle, Valeur sociale, Club, Banlieue, Hiérarchie, Mode de vie, Masculinité, Sociabilité, Autonomie, Santé, Émotion, Souffrance, Ethnie, Immigration, Identité, Domination, Capital culturel, Stéréotype, Boxe, Sport de combat, France, Etats Unis

Lieux censés incarner les inégalités sociales et concentrer les « problèmes sociaux », les quartiers populaires, en France comme aux États-Unis, sont régulièrement au coeur de controverses politico-médiatiques. Les jeunes qui y résident sont souvent l'objet de représentations caricaturales ou fantasmées allant de la « racaille », au rappeur, en passant par le sportif « doué ». Dans ce livre, l'auteur tente d'apporter un éclairage sociologique nouveau sur un des aspects de la vie ordinaire de ces quartiers.
Quelle place la socialisation sportive des jeunes occupe-t-elle dans la recomposition des classes populaires contemporaines ? C'est principalement à cette question que cet ouvrage tente de répondre en articulant les rapports de classe, de genre et l'appartenance ethnique.
Akim Oualhaci est docteur en sociologie, chercheur au CeRSM. Il a été ATER à l'Université de Bretagne Occidentale et chercheur au LABERS. Ses recherches portent sur la ségrégation socio-spatiale, la recomposition des classes populaires et leurs pratiques culturelles et sportives en France et aux Etats-Unis.

Ce qui nous unit : discriminations - égalité et reconnaissance

Livre de François Dubet, édité par Ed. du Seuil, publié en 2016.

Mots clés : Lien social-Précarité, Discrimination, Sociologie, Égalité, Inégalité, Différence, Tiers, Valeur, Identité, Exclusion sociale, Besoin, Individu, Société, Homme, Femme, Immigration, Ethnie, Appartenance sociale, Culture, Laïcité, Reconnaissance, Groupe social

Les discriminations reposent sur une double injustice D'une part, elles portent atteinte au principe d'égalité des individus. D'autre part, elles dénient la valeur des identités. Chez ceux qu'elles frappent, ces exclusions provoquent un désir d'égalité, un effort pour être "comme les autres", ou, au contraire, une revendication d'existence, une manifestation publique de dignité. Demande d'égalité et d'invisibilité, d'une part, besoin de reconnaissance et d'identité, de l'autre. Mais comment pouvons-nous être à la fois égaux et différents ? La seule manière d'échapper à cette contradiction est de construire un tiers définissant ce que nous avons en commun. Au thème de l'égalité des chances, il est nécessaire d'ajouter celui du commun et de l'égalité. Contre la guerre des identités, il faut opter pour la construction du social. François Dubet est professeur émérite à l'université de Bordeaux et directeur d'études à l'EHESS. Il a récemment publié, au Seuil, Pourquoi moi ? L'expérience des discriminations (2013) et La Préférence pour l'inégalité (2014).

Identité(s) : l'individu le groupe la société

Livre de Catherine Halpern, édité par Sciences humaines, publié en 2016.

Mots clés : Identité, Personnalité, Individu, Culture, Groupe, Socialisation, Famille, Bande, Profession, Communauté, Société, Immigré, Interculturel, Intégration, Ethnie

La notion d'identité prend aujourd'hui toujours plus de place et, avec elle, une nébuleuse d'expressions telles que « crise des identités », « recomposition des identités », « identités plurielles », « repli identitaire ». D'aucuns le déplorent, tel le sociologue américain R. Brubaker : « Les sciences sociales et humaines ont capitulé devant le mot identité ». Cette catégorie « qui parle aux gens », qu'on utilise de plus en plus dans la vie quotidienne en parlant de soi, ne devrait-elle pas être abandonnée par les sciences humaines au profit de concepts plus délimités et moins équivoques ? J.-C. Kauffmann se pose la même question : dans le sens commun, l'identité tend à apparaître comme une essence, un donné, ce que justement récusent de plus en plus les recherches en sciences sociales qui toutes insistent au contraire sur le fait qu'elle est une construction.Difficile pourtant de se séparer d'un terme qui, dans toute son équivocité, n'en pose pas moins un problème social aigu, celui de l'articulation de l'individu aux groupes et à la société. Tel est donc l'objet de ce livre : rendre compte de la complexité de ce concept et de ses avatars. Comment se construit l'identité de chacun ? Comment se fait l'intégration d'un individu au sein d'un groupe, d'une communauté ou d'une société ? Comment analyser les conflits ethniques, religieux, interculturels ? La mondialisation mène-t-elle à l'unification des cultures ou, au contraire, favorise-t-elle les revendications particularistes ? Autant de questions explorées par des spécialistes de toutes disciplines, philosophes, historiens, sociologues, anthropologues, psychologues.

Les théories de la reconnaissance

Livre de Haud Gueguen, Guillaume Malochet, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Concept, Théorie, Philosophie, Image de soi, Identité, Courant de pensée, Travail, Déni, Idéologie, Vie politique, Société, Éthique, Justice, Différence, Dignité, Minorité culturelle, Immigration, Ethnie, Don, Anthropologie, Aristote, Hegel (Georg Wilhem Friedrich), Rousseau (Jean Jacques), Hobbes (Thomas), Machiavel (Nicolas), Ecole de Francfort, Honneth (Axel)

Tous reconnus ! Tel paraît être le mot d'ordre contemporain, qui traverse l'espace intime comme les luttes politiques. Chacun considère aujourd'hui qu'il possède des droits inaliénables, parmi lesquels celui de faire « reconnaître » son identité et sa différence - sexuelle, ethnique, religieuse, politique. Les singularités ne sont plus cachées, mais revendiquées. Cela ne veut certes pas dire qu'elles sont toutes effectivement reconnues. Au contraire, cette revendication semble motivée par l'expérience du « déni de reconnaissance » qui prend des formes diverses : mépris social, absence de respect, souffrance au travail. Ce livre se propose de retracer la généalogie philosophique de cette revendication de reconnaissance et d'en présenter les principales réactualisations dans le champ du travail, de la justice sociale et des politiques multiculturelles. Il expose également les limites du paradigme de la reconnaissance, en présentant les principales critiques qui lui ont été adressées.

Affaires d'identité ? Identités à faire ! Travail social et vivre ensemble : expériences bruxelloises (commune de Schaerbeek)

Livre de Ural Manco, Tamimount Essaïdi, Bruno Martens, édité par l'Harmattan, publié en 2012.

Mots clés : Travail social, Interculturel, Recherche-action, Enfant de migrant, Identité, Identité culturelle, Identité sociale, Origine, Pays d'origine, Groupe d'appartenance, Ethnie, Éducateur de rue, Insécurité, Discours, Image de soi, Légitimation, BELGIQUE, BRUXELLES, SCHAERBEEK

Qui es-tu ? La réponse à cette question est difficile à formuler dans les quartiers dont parle ce livre. En milieu populaire, la double appartenance des jeunes issus de l'immigration est souvent vécue comme une "non-appartenance" double, handicapante et déstabilisante. Ce livre relate une recherche-action qui fut menée durant trois années par des professionnels de la cohésion sociale et du travail social interculturel.

C'est quand il y en a beaucoup... Nouveaux périls identitaires français

Livre de Azouz Begag, édité par Belin, publié en 2011.

Mots clés : Immigration, Discrimination, Ethnie, Violence, Vie politique, Société, Exclusion sociale, Identité, État, Nation, Différence, Identité culturelle, Religion, HISTOIRE, Enfant de migrant, Banlieue, Sport, Image, Représentation sociale, Stigmatisation

La phrase-titre, empruntée à un propos ministériel désormais gravé dans les mémoires, résume le propos du livre. Dans son travail de chercheur comme dans ses oeuvres littéraires, Azouz Begag n'a eu de cesse de s'interroger sur la question de l'immigration, sur la violence des malentendus ou rejets qu'entretient une instrumentalisation politicienne des communautarismes ou des préoccupations sécuritaires. Son expérience de candidat pour le Modem aux élections régionales de 2010 lui a permis d'approcher plus encore la réalité des choses. Sans angélisme ni complaisance, il choisit ici de conjuguer analyse sociologique et constats, anecdotes significatives et petites phrases révélatrices, pour dresser un tableau de la « France identitaire » que d'aucuns tentent de promouvoir, et nous mettre en garde contre les dangers d'exclusion, voire d'explosion, qu'elle sécrète. Son propos incisif et concret s'adresse à tous les citoyens, tout en s'efforçant de donner quelques pistes. Azouz Begag, sociologue, chercheur et universitaire, écrivain, scénariste, a été ministre délégué chargé de l'égalité des chances dans le gouvernement Villepin de 2005 à 2007. Il est né en France de parents algériens immigrés. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le gone du Chaâba, roman autobiographique qui évoque son enfance, et Un mouton dans la baignoire, Dans les coulisses du pouvoir, un récit qui relate son expérience de ministre issu de l'immigration.

Faire communauté en société : dynamique des appartenances collectives

Livre de Yvan Sainsaulieu, Monika Salzbrunn, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Individu, Groupe, Groupe d'appartenance, Communauté, Concept, Subjectivité, Lien social, Identification, Individualisation, Étude de cas, Quartier, Territoire, Ethnie, Sociabilité, Identité, Réseau, Travail, Maison de retraite, Famille, Solidarité, École, Classe, Élève, Enseignant, Apprentissage, Réseau d'information et de communication, Internet, Action sociale, DSL, Luhman (Niklas), Stichweh (Rudolf), Esposito (Roberto)

Les notions de " communauté " et " société " mettent en évidence deux configurations sociales où varie la place de l'individu et du groupe dans les pratiques sociales. La " communauté ", issue de la description empirique d'une variété de processus sociaux, est en permanence bousculée par la " communauté " comme idéal et prescription normative. C'est pourquoi l'analyse du processus visant à " faire communauté passe aussi par l'appréhension de la façon dont les groupes se considèrent ou se construisent mutuellement. Tension fondamentale abordée par les auteurs classiques de la sociologie, la relation entre les concepts de communauté et de société demeure au centre de la réflexion théorique contemporaine. La synthèse des débats francophones (marqués par l'historicisme), germanophones (les notions de " Gemeinscbaft "/" Gesdll uhaft " de Tonnies, Weber, Luhmann), anglophones (les " comnumitystuâiee ") et italophones (Roberto Esposito) constitue l'un des points forts du présent ouvrage. L'ouvrage donne également donc une place importante aux études empiriques qui, à partir de terrains variés, permettent d'illustrer la diversité des formes sociales communautaires... Ivan SAINSAULIEU est sociologue et politiste, membre du LISE (CNAM/CNRS, UMR 5262). Monika SALZBRUNN est professeure ordinaire en religions, migrations et diaspora à l'université de Lausanne et membre de l'Institut des sciences sociales des religions contemporaines. Laurent AMIOTTE-SUCHET est maître assistant à l'Observatoire des religions en Suisse (ORS) de l'université de Lausanne.

Migrer au féminin

Livre de Laurence Roulleau Berger, édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Femme, Immigration, Adulte en difficulté, Récit de vie, Expérience, Témoignage, Identité, Identité sociale, Rôle, Groupe d'appartenance, Sociologie, Pays d'origine, Compétence sociale, Compétence professionnelle, Savoir, Ethnie, Inégalité, Marché du travail, Discrimination, Discrimination sexuelle, Chômage, Insertion professionnelle, Langue, Statut social, Statut professionnel, Réussite sociale

La migration internationale de ces dernières années a un visage de plus en plus féminin. Les situations économiques des femmes en migration ne cessent de se diversifier et de se complexifier. Tout en contribuant à la reconfiguration des économies locales et globales, celles-ci sont souvent confrontées à l'épreuve de la disqualification sociale. Certaines deviennent objet de déni de reconnaissance et de violences symboliques. En analysant les parcours biographiques et les expériences migratoires de ces femmes, Laurence Roulleau-Berger montre comment elles redéfinissent leur identité à partir d'une multiplicité de rôles et d'appartenances dans un contexte globalisé et multistratifié. Laurence Roulleau-Berger est sociologue. Directeur de recherches au CNRS IAO-ENS-Lyon, elle est notamment l'auteur de nombreux ouvrages dont : Les jeunes et le travail en France, I950-2000 (avec C. Nicole-Drancourt), PUE, 2001 ; La rue, miroir des peurs et des solidarités, POP, 2001...

Penser les questions sociales et culturelles contemporaines : quels enjeux pour l'intervention sociale ?

Livre de Manuel Boucher, Jacques Donzelot, Didier Lapeyronnie, Alain Touraine, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Intervention sociale, Société, Évolution, Culture, Environnement social, Travailleur social, Pratique professionnelle, Travail social, Lien social, Sécurité, Mixité sociale, Prévention de la délinquance, Contrôle social, Quartier, Délinquance juvénile, Prise en charge, Immigration, Migration, Précarité, Droit d'asile, Identité, Ethnie, Citoyenneté, Participation, Politique de la ville, Racisme, Identité collective, Classe sociale, Intégration, Professionnalisation, Animation, Animateur, Rôle, Relation travailleur social-usager, SDF, Urgence sociale, Régulation sociale, Recherche en sciences sociales, Europe

Les transformations sociale et économique d'inspiration néolibérale et le traitement sécuritaire des inégalités sociales réinterrogent les modèles de protection et d'action sociales développés durant le vingtième siècle. Aux avant-postes de ces métamorphoses, les acteurs sociaux courent alors le risque de s'inscrire dans un espace " social-sécuritaire " tourné principalement vers la recomposition du contrôle social au détriment du renouvellement de leurs capacités d'émancipation. Pour éviter de sombrer dans un pessimisme favorable au développement d'une pensée catastrophiste et réactionnaire hostile à tout mouvement, les acteurs de l'intervention sociale doivent donc s'armer intellectuellement s'ils veulent identifier et comprendre les nouvelles questions sociales et culturelles et ainsi renouveler leurs pratiques sans renier les valeurs humanistes émancipatrices intrinsèques du " travail social ". Dans cette perspective, cet ouvrage collectif rassemblant d'éminents spécialistes du champ social et politique a une double ambition : faire une sorte d'état des lieux des connaissances produites sur les questions sociales et culturelles contemporaines ; montrer que la production de la recherche et sa valorisation dans le champ de l'intervention sociale peut permettre à cet espace hétérogène de sortir de l'hétéronomie. Les contributions et points de vue proposés dans ce livre constituent une ressource pour toutes celles et ceux qui souhaitent comprendre pour mieux agir et participer ainsi à la construction d'une société d'individus libres et solidaires à la fois.