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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Précarisation du séjour - régression des droits

Livre de Danièle Lochak, Philippe Rygiel, Antoine Math, et al., édité par GISTI, publié en 2016.

Mots clés : Immigration, Droit des étrangers, Titre de séjour, Approche historique, Législation, Droits de l'homme, Précarité, Insécurité, Conditions de vie, Contrôle, Intimité, Peur, Accès aux soins, Vie privée, France, Italie, Belgique

Ce cinquième volume de la collection « ?Penser l’immigration autrement? » prolonge la journée d’étude organisée par le Gisti le 1er?décembre 2014 sur le thème : « Précarisation du séjour, régression des droits fondamentaux ». Les contributions s'attachent à décrire les mécanismes législatifs ou policiers qui contribuent à entretenir et renforcer la précarité du séjour. Elles montrent aussi comment le fait d’être toujours en sursis dans le pays d’accueil rejaillit sur l’ensemble de la situation de personnes qui, maintenues dans l’incertitude constante du lendemain, n’ont de surcroît qu’une jouissance précaire des droits qui ne leur sont pas expressément déniés. Analyser la fragilisation du droit au séjour accordé aux personnes qu’on consent avec réticence à laisser s’installer dans un pays qui n’est pas le leur, c’est encore une façon d’éclairer la division qui sépare aujourd’hui le monde en deux humanités distinctes : d’un côté, ceux qui ont eu la chance de naître dans des pays où les droits de l’Homme sont effectifs pour le plus grand nombre, où les gens vivent en paix et mangent à leur faim, et qui peuvent se déplacer librement dans l’ensemble de la planète ; de l’autre, ceux qui, nés dans des pays aux prises avec la guerre, la terreur ou la misère, sont assignés à résidence, se voient dénier la liberté de circulation et ne peuvent se déplacer qu’en risquant leur intégrité physique et leur vie.

Pour faire société on est capable de tout

Livre de Patrick Viveret, édité par Couleur livres, publié en 2013.

Mots clés : Action collective, Militantisme, Citoyenneté, Conditions de vie, Inégalité, Quartier, Participation, Paris, Belgique, Valenciennes, Brésil, Grande Synthe, Charleroi, Montreuil

Partout, des femmes et des hommes se lèvent et résistent collectivement pour changer les conditions de vie inhumaines des sans toits, des sans papiers, des malades du sida, des handicapés, des jeunes sans avenir. Ils refusent les inégalités éducatives, la xénophobie, la solitude et l'indifférence. Ils s'unissent pour agir ici et maintenant, dans leur quartier. Mais leur action est isolée, peu visible, rarement reconnue. Ils changent la société sans que la société les voie. Depuis douze ans, une centaine de ces collectifs du Nord-Pas-de-Calais, de l'Ile-de-France, de la Région Rhône-Alpes, en France, de Wallonie ou de Bruxelles en Belgique, se rencontrent régulièrement pour échanger leurs expériences, pour se renforcer. Des livrets retracent leurs pratiques. Ils prennent du temps pour réfléchir leurs luttes. Ils interpellent les gens en se faisant entendre dans l'espace public. C'est le projet de Capacitation Citoyenne. Comme le dit Edgar Morin, "Il ne suffit plus de dénoncer. Il nous faut désormais énoncer". C'est l'objet de ce livre, qui tente, à travers des témoignages et des réflexions d'une grande diversité dont le point commun est sans doute l'énergie, d'encourager et persuader tout un chacun que "ensemble, on est capables de tout !".