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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 33

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Pour un travail social indiscipliné : participation des citoyens et révolution des savoirs

Livre de Jean Louis Laville, Anne Salmon, Marcel Jaeger, édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Relation éducative, Distance, Théorie, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Savoir, Participation, Démocratie participative, Citoyenneté, Émancipation

Cet essai aborde les mutations théoriques qu'implique le passage d'une intervention sociale sur les publics à une intervention sociale avec les publics. Il propose aux professionnels ou aux futurs travailleurs sociaux un outillage réflexif pour mieux appréhender cette possible révolution du travail social.
« La question sur laquelle se penchent, avec un regard neuf, Jean-Louis Laville et Anne Salmon est de saisir les conditions de légitimité des savoirs expérientiels et de faire reconnaître des apports scientifiques résultant des “savoirs d'action”. Voilà ce qui donne tout son sens à cette réflexion épistémologique et constitue l'intérêt de ce livre, véritable leçon d'optimisme, au moment où tout le monde se plaint de la baisse d'attractivité du travail social.
Cet ouvrage peut être un levier bienvenu pour la formation des professionnels, à plus forte raison si l'on considère qu'elle n'est pas seulement affaire de transmission de savoirs établis, mais qu'elle aide à forger un esprit critique, favorise l'ouverture intellectuelle et contribue aux débats démocratiques que les étudiants, formateurs, chercheurs et personnes accompagnées sont fondés à approfondir. » Marcel Jaeger

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La société qui vient

Livre de Didier Fassin, édité par Seuil, publié en 2022.

Mots clés : Lien social-Précarité, Société, Analyse critique, Environnement, Écologie, Mondialisation, Immigration, Épidémie, Terrorisme, Information, Démocratie, Argent, Technologie numérique, Autorité, Libéralisme, Participation, Mouvement social, Citoyenneté, Vie politique, Droits de l'homme, Famille, Banlieue, Milieu rural, Travail, Précarité, Police, Justice, Prison, Hôpital, Santé publique, Université, Culture, Inégalité, Reproduction sociale, Discrimination, École, Femme, Jeune, Droit d'asile, Territoire, Classe sociale, Genre, Racisme, Sexualité, Personne âgée, Laïcité, Économie sociale et solidaire, Consommation, Islam

Depuis quelques années, aucun discours sur notre société n'échappe au "langage de la crise" . Comme si la crise s'était mue en nouvelle normalité. Migrations, pandémies, démocratie, capitalisme, écologie, police, genres, questions ethno-raciales, laïcité, etc... Les outils de lecture sont devenus obsolètes et il est devenu de plus en plus difficile d'y voir clair. Aucun thème n'est épargné par la confusion.
Mais de quelle(s) crise(s) parle-t-on ? Quelles sont ses origines ? Pourquoi un langage de la crise ? Quelles actions ce langage rend nécessaires ou au contraire peut-il contrarier ? Plus qu'un instant de déflagration, la crise demeure un phénomène social duquel il est nécessaire de tirer du sens. Face à tous ces enjeux cruciaux, Didier Fassin, médecin et anthropologue reconnu, propose d'interroger ce "moment critique" .
L'ouvrage nous offre un diagnostic chirurgical sur l'état de notre société, dépassant les écueils du constat de fait ou de l'exercice divinatoire. Et puis, parce que les crises se neutralisent dans le débat public et médiatique, qu'un scandale en remplace un autre, ce livre est un formidable outil pour réactiver les consciences et rappeler que les dysfonctionnements d'une société survivent à leur déficit d'attention.
Didier Fassin a pu compter sur le travail de 63 contributrices et contributeurs de renom, dont la justesse d'analyse a permis de reconstituer la constellation des questions sociales qui sont sources de nos inquiétudes.

Sur le sentier de la paix sociale : dix ans d'action citoyenne

Livre de David Teti, Marco Martiniello, Stéphane Michaud, édité par IES, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Pratique professionnelle, Projet éducatif, Intervention sociale, Participation, Empowerment, Écoute, Posture professionnelle, Jeune, Quartier, Réseau, Corps, Non-violence, Communication, Sport, Citoyenneté, Belgique

"Sur le sentier de la paix sociale" est le témoignage d'expériences et de réflexions d'un travailleur social évoluant en Belgique. Par des récits et encarts analytiques, David Teti aborde différents thèmes : la jeunesse, les rapports intergénérationnels et interculturels, les discriminations, etc. Il montre maintes façons de mener des projets avec les citoyen·nes, y compris celles et ceux qui sont les plus éloigné·es des instances.
L'axe central de la posture professionnelle de travailleur social présentée est celui du faire avec les gens. Cette pratique révèle la nécessité de déployer une énergie à la fois bienveillante et déterminée pour que les habitant·es se considèrent concerné·es par l'amélioration de leur environnement proche. Cette posture professionnelle s'articule autour d'une triple présence : Une présence accueillante, évoquant des façons d'établir un lien de confiance avec la population (travail de rue, implication des jeunes, occupation des espaces publics, force du socioculturel, etc.).
Une présence incarnée, soulevant les communications verbale et corporelle pour gérer les conflits. Une présence citoyenne, mettant en exergue projets participatifs et pédagogies alternatives. Le sentier de la paix sociale allie des cheminements personnels et collectifs pour tendre, ensemble, vers une société plus douce, plus solidaire et plus fraternelle.

Accessibilité et participation sociale : vers une mise en oeuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées

Livre de Manon Masse, Danièle Wolf, Francine Julien Gauthier, Geneviève Piérart, et al., édité par IES, publié en 2020.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Participation, Accessibilité, Droit, Vie quotidienne, Statut social, Handicap mental, Éthique, Respect, Intégration scolaire, Empowerment, Pratique professionnelle, Relation éducative, Citoyenneté, Autisme, Habitat collectif, Insertion professionnelle, Droit de la famille, Art, Inclusion, CDPH (Convention relative aux droits des personnes handicapées)

La Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) adoptée en 2006 par l'ONU réaffirme le principe selon lequel les personnes vivant une situation de handicap jouissent des mêmes droits de participer à la vie politique et communautaire que tout autre citoyen ou citoyenne. A travers lois, règlements ou conventions, les États ayant signé et ratifié cette convention établissent des politiques qui dessinent les orientations à suivre en faveur du développement de pratiques inclusives.
Cependant, pour les personnes en situation de handicap, l'écart entre les lois et les pratiques peut s'avérer important, tant les attitudes négatives, les préjugés, les lacunes dans l'organisation des services et les problèmes d'accessibilités sont lents à disparaître. Passer du principe à la réalité peut souvent sembler utopique. Pourtant, des initiatives citoyennes et scientifiques menées avec succès démontrent que l'émancipation des personnes avec une déficience intellectuelle est en marche et que l'autodétermination tend à devenir une réalité pour une partie croissante d'entre elles.
Pour les enfants, on tend vers une scolarisation plus inclusive, pour les adultes des dispositifs en vue d'une plus grande autonomie dans les choix de vie fondamentaux sont sporadiquement mis en place. Les contributions présentées dans cet ouvrage sont issues d'expériences de personnes concernées, de professionnel·e·s, de chercheur·e·s et d'étudiant·e·s de différents pays francophones (Suisse, France, Belgique, Canada) et offrent des pistes de réflexion et d'action en vue d'une concrétisation de l'égalité des droits.

Accessibilité et participation sociale : vers une mise en oeuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées

Bâillonner les quartiers : comment le pouvoir réprime les mobilisations populaires

Livre de Julien Talpin, Elric Alves, édité par Rue des Etaques, publié en 2020.

Mots clés : Quartier, Militantisme, Compétence sociale, Citoyenneté, Mouvement social, Répression, Vie politique, Minorité culturelle, Participation, Démocratie participative

Les quartiers populaires ne sont pas des déserts politiques, des luttes y ont toujours existé.
Pourquoi les quartiers populaires ne se révoltent-ils pas plus souvent ? Alors qu'ils sont ravagés depuis des décennies par un urbanisme au rabais, le chômage de masse et les humiliations policières, Julien Talpin explore les raisons pour lesquelles ces quartiers peinent à asseoir leurs intérêts. Il montre que les entraves aux mobilisations collectives tiennent moins à ce qui serait l'apathie fataliste des habitants qu'aux multiples tactiques répressives déployées par les pouvoirs publics.
Les différents chapitres décortiquent les logiques disciplinaires qui, sans avoir même besoin d'être coordonnées, garantissent le maintien du statu quo. A l'arrière-plan de la répression policière et judiciaire, se déploient quotidiennement le chantage clientélaire aux subventions, la disqualification islamophobe des opposants ou les piqures anesthésiantes de la démocratie participative. En documentant la manière dont cette répression à bas bruit traverse les mobilisations contemporaines, ce livre en dégage la dimension systémique.
Il place sous les projecteurs cette trappe à révolte qui fabrique la domestication politique, encourage l'autocensure collective et suscite la résignation individuelle. En livrant les recettes de l'adversaire, il veut contribuer au long chemin des luttes autonomes pour l'égalité.

Le pouvoir d'agir des habitants. Arts de faire, arts de vivre

Livre de Izabel Galvao, Jean-jacques Schaller, Marilia Sposito, Izabel Galvao, et al., édité par Téraèdre, publié en 2019.

Mots clés : Centre social, Démocratie participative, Citoyenneté, Participation, Empowerment, Territoire, Recherche-action, Intervention sociale

Comment se manifeste le pouvoir d'agir des habitants sur un territoire ? Comment les pratiques professionnelles peuvent-elles contribuer au développement de ce pouvoir d'agir ? Ces deux questions constituent le fil rouge de cet ouvrage qui s appuie sur des processus de recherche-action engagés avec des professionnels des centres sociaux et socioculturels et d'autres structures du champ de l intervention sociale. Guidés par l envie de partager la richesse de ces expériences collectives dans leurs interrogations théoriques et pratiques, les textes qui composent l'ouvrage alternent réflexions conceptuelles et récits d'expériences, dans une écriture à la fois rigoureuse, vivante et impliquée.

"Je suis fou, et vous ?" Plaidoyer pour la cause des personnes en souffrance psychique

Livre de Claude Deutsch, édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Folie, Souffrance psychique, Usager, Citoyenneté, Dignité, Participation, Empowerment, Responsabilité, Psychiatrie, Traitement médical, Éthique, Soin, Consentement, Intégration, Handicap mental, Sujet, Reconnaissance, Société, Approche historique

Ce livre analyse le chemin parcouru par les intéressés eux-mêmes entre la disqualification des « fous » et la prise de parole des « usagers » afin d’éclairer les concepts en œuvre dans le mouvement d’émancipation des personnes en souffrance psychique.
Peut-on considérer les fous, non plus comme des personnes à part, mais comme des personnes à part entière ? En interrogeant les concepts dans une démarche étayée tant par la recherche philosophique et historique que par la parole des intéressés, l’ouvrage s’inscrit dans le mouvement des mad-studies qui reste, en France, à développer. Si la disqualification a longtemps été le sort des « fous », comment la comprendre pour mieux la contester ?

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Les innovations sociales dans l'aide à domicile : la fédération Adessadomicile

Livre de Marie Catherine Henry, Jean Louis Laville, édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Innovation sociale, Politique sociale, Travail, Lien social, Émancipation, Citoyenneté, Repas, Bien-être, Famille, TIERCE PERSONNE, Solidarité, Aide à domicile, Conte, Aidant familial, Participation, Groupe de parole, SAAD, Handicap, Arras

A l'heure où l'innovation sociale est admise dans les politiques publiques, labellisée, considérée comme un remède miracle, l'ambition de ce livre est de rendre visible le travail que réalisent au quotidien les associations. En effet, dans le domaine trop souvent négligé des services à la personne, elles expérimentent et mettent en oeuvre des initiatives dans une perspective de cohésion sociale et d'émancipation.
Au plus près des citoyens, elles témoignent d'une réelle capacité à engager des changements d'ordre sociétal, culturel et environnemental. A partir d'une étude réalisée auprès de structures adhérentes à la fédération Adessadomicile émergent des réflexions transversales sur les enjeux de l'innovation sociale, prise entre démocratie solidaire et instrumentalisation. Sans éluder les ambiguïtés ou les faiblesses repérées, l'ouvrage s'inscrit dans l'analyse de la pratique afin de situer le périmètre de transformation induit par l'innovation sociale.

Et si les habitants participaient ? Entre participation institutionnelle et initiatives citoyennes dans les quartiers populaires

Livre de Myriam Bachir, édité par l'Harmattan, publié en 2018.

Mots clés : Politique, Quartier, Population, Récit de vie, Participation, Violence institutionnelle, Organisation, Citoyenneté, Lille, Amiens

Favoriser la participation des habitants est un objectif inscrit depuis longtemps dans les politiques menées en direction des quartiers populaires. Pourtant, en 2013, les habitudes sont bousculées avec la sortie du rapport de Marie-Hélène Sacqué et Mohamed Mechmache Pour une réforme radicale de la politique de la ville, ça ne se fera plus sans nous. C'est un nouvel élan qui est donné car il s'agit alors de faire en sorte que les populations accèdent à la coconstruction des programmes et actions.
Myriam Bachir explore ici les diverses voies choisies en vue de concrétiser cette ambition. Elle s'intéresse notamment aux conseils citoyens et aux tables de quartier comme dispositifs innovants dont la matérialisation apportera de fertiles enseignements. C'est dans les quartiers d'habitat social de villes des Hauts-de-France qu'elle déploie ses investigations. Pour ses enquêtes de terrain elle choisit l'immersion avec les habitants et associations.
Elle partagera en particulier leurs activités, rencontres et débats pendant près de deux ans dans le quartier Etouvie à Amiens. C'est ainsi que, dans la dernière partie de l'ouvrage, figurent des récits d'expériences participatives coécrits avec Xavier Desjonquères, Romain Ladent, Gérard Masson, Angélique Perrier, Laurence Potin, Catherine Renaud et Myriam Titi, tous habitants ou acteurs associatifs.
Au plus proche des préoccupations locales, l'¡tuteure saisit les avancées et les limites des pratiques mises en oeuvre. Les blocages sont nombreux mais des initiatives montrent que des voies nouvelles sont possibles. Outre leur intérêt pour les chercheurs en science politique, ces travaux permettent de produire un ensemble de réflexions et de propositions tant à destination des populations que des élus et techniciens de la politique de la ville.

Les nouvelles figures de l'usager : de la domination à l'émancipation ?

Livre de Dominique Argoud, Michèle Becquemin, Claire Cossée, Michel Chauvière, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2017.

Mots clés : Usager, Participation, Concept, Évolution, Changement, Société, Travail social, Légitimité, Empowerment, Citoyenneté, Non-recours, Gens du voyage, Parole, Immigration, Illégalité, Action collective, Parent d'élève, Résistance, Établissement social et médicosocial, Expérience, Protection de l'enfance, Handicap moteur, Handicap mental, Handicap psychique, Émancipation, ACTEUR SOCIAL, RELATION ECOLE-FAMILLE, DOMINATION

Longtemps synonyme d’« administré », le terme d’« usager » s’est imposé au début des années 2000 comme l’un des instruments de modernisation du service public et du renouvellement démocratique, impliquant une meilleure reconnaissance et prise en compte des droits des personnes. Mais la promesse a-t-elle été tenue? Quels sont les progrès réalisés dans l’accès aux droits des personnes concernées? Y ont-elles gagné en émancipation? Ou sont-elles confrontées à la persistance ou au renouvellement de formes de domination (dénégation des droits, surplus de contraintes administratives, relégation, injonctions moralisatrices, violences…)?
Pour comprendre les nouvelles attentes à l’égard du travail social, cet ouvrage examine comment les « figures » de l’usager (patient, malade, bénéficiaire, ayant droit, allocataire, client, consommateur) se déclinent actuellement dans les secteurs de l’éducation et de l’action sociale et médico-sociale à travers des situations concrètes (prise en charge des sans-abri, des personnes en situation de handicap ou en difficulté scolaire, insertion des Gens du voyage, participation citoyenne…). Entre analyses critiques et pistes pour l’action, les éclairages apportés ici sont illustratifs des incohérences auxquelles les personnes sont souvent confrontées dans l’expression de leurs droits et dévoilent des expérimentations institutionnelles particulièrement suggestives.
Ce livre s’adresse aux spécialistes de l’action sociale, médico-sociale et socio-éducative (travailleurs sociaux, formateurs, chercheurs, responsables institutionnels et des collectivités territoriales), ainsi qu’aux étudiants souhaitant décrypter les discours sur le social, d’en cerner les enjeux politiques ainsi que leurs effets sur les pratiques professionnelles.