Livre de Serge Tisseron, Frédéric Tordo, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Technologie, Thérapie, Évaluation, Médiation, Interaction, Affectivité, Santé mentale, Handicap psychique, Accompagnement, Recherche, Éthique, Autisme, Handicap, Maladie, Personne âgée, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Risque, Intelligence artificielle, Robot
Les robots ne se contentent pas de capter et de traiter des informations : ils interagissent avec leurs utilisateurs, et certains sont même capables de parler. Ces caractéristiques sont au cur de lintérêt quils suscitent en santé mentale, notamment pour les troubles du spectre autistique et les pathologies liées au vieillissement.
Mais, en communiquant avec nous, les robots peuvent aussi créer lillusion quils se soucient de nous, alors quils demeurent des machines à simuler, sans émotion ni douleur, connectées en permanence à leur fabricant à qui ils transmettent les données de nos vies personnelles. Les robots peuvent-ils devenir des auxiliaires thérapeutiques ? Cet ouvrage fait le point sur les recherches scientifiques actuelles concernant les robots au service des patients, et leurs implications éthiques. Il pose dès aujourd'hui la question : quels robots voulons-nous pour demain ?
Livre de Pierre Ancet, édité par Dunod, publié en 2014.
Mots clés : Autisme, Corps, Dépendance, Dignité, Établissement pour personnes âgées, Éthique, Étude de cas, Gérontologie, Handicap, Handicap moteur, Handicap sensoriel, Image du corps, Intimité, Personne âgée, Philosophie, Relation soignant-soigné, Représentation sociale, Témoignage, Toucher, Vieillissement, Hygiène
Consacré à l'expérience du corps vécu chez les personnes en situation de dépendance, ainsi qu'aux représentations qui peuvent conduire à l'oblitérer, cet ouvrage comporte une grande part de témoignages. Il s'agit de stimuler la réflexion sur la différence entre l'expérience réelle des personnes et celle qu'on leur prête. L'étude du handicap et du vieillissement permet par ailleurs d'interroger les limites de notre tolérance, et de l'expérience même que nous faisons de notre propre corps. Comment définirions-nous notre propre intimité ? notre autonomie ? Le corps vécu tel que nous l'éprouvons n'est en effet pas réductible à la connaissance anatomique et physiologique que nous en donne la médecine. Il en va de même de l'image du corps. Cette image est plus qu'une représentation : un mixte entre sensation et représentation. Lorsque nous parlons du corps, le risque de confusion est donc grand. Il l'est davantage encore lorsque le dialogue a lieu avec un soignant et que le corps devient l'objet d'une plainte et d'une demande.