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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le secret professionnel : garantir le respect des droits des usagers

Livre de Marie Odile Grilhot Besnard, édité par ESF, publié en 2016.

Mots clés : Travail social : Métiers, Secret professionnel, Travail social, Législation, Déontologie, Travailleur social, Assistant de service social, Droits des usagers, Information, Dossier administratif, Partage d'informations, Dérogation

"Et si le secret professionnel n’existait pas ? Si les éléments de la vie privée des
personnes n’étaient pas garantis par une obligation légale faite à certains professionnels en lien direct avec leur intimité, tels le médecin, l’avocat, l’assistante sociale… alors les secrets les plus intimes des personnes accompagnées pourraient être répétés, divulgués sans précaution ni limite.
Si le secret professionnel est une obligation pour ceux qui y sont tenus par la loi, voire une responsabilité pénale, il est, en revanche, un droit pour les usagers d’autant plus à défendre qu’ils sont vulnérables.
Le secret professionnel garantit la protection de la vie privée des individus.
Afin de mieux comprendre le secret professionnel – ses fondamentaux et son impact sur les pratiques professionnelles –, cet ouvrage pose le cadre juridique de son champ d’application. Pourquoi le législateur a-t-il institué un secret professionnel ? Quels sont les professionnels qui y sont tenus ? Quelle différence entre une obligation au secret par profession, par état, par fonction ou mission ? Que dit la loi en matière de partage d’informations à caractère secret ? Y a-t-il une différence entre le devoir de confidentialité et le secret professionnel ? etc.
Cet ouvrage est à jour de l’actualité juridique la plus récente. En effet, le législateur a modifié certaines règles :
• Il a élargi à de nouveaux travailleurs sociaux l’obligation au secret : c’est le cas de professionnels travaillant dans le champ de l’hébergement et de l’insertion, ou de ceux participant à la prise en charge des personnes âgées en risque de perte d’autonomie.
• Il a clarifié, dans le cadre de la protection de l’enfance, la procédure de signalement de situations de maltraitance pour les professionnels de santé.
• Mais, en même temps, il a retenu que, dans certaines circonstances et pour certains publics, le secret professionnel ne sera plus opposable aux pouvoirs publics : c’est le cas de la loi relative au droit des étrangers.
Des témoignages de professionnels, tenus ou non au secret, éclairent les différentes problématiques exposées. Des analyses de situations réelles renseigneront les travailleurs sociaux sur les actes professionnels que l’on peut poser en matière de secret."

Chroniques d'une assistante sociale en milieu médico-social : "cette nuit que je n'dormais pas"

Livre de Christine Maurey, édité par l'Harmattan, publié en 2016.

Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Récit de vie, Établissement social et médicosocial, ASE, Famille, Éthique, Déontologie, Pratique professionnelle, Analyse de la pratique, Handicap, SESSAD, Scolarisation, Égalité des chances, Travail social, Travailleur social

Dans cet ouvrage, est dépeinte la réalité d'une assistante sociale travaillant en établissement médico-social. La place des familles, le lien avec les services extérieurs (notamment ceux de l'Aide sociale à l'enfance), la pluridisciplinarité au sein d'un établissement, sont autant d'enjeux questionnés dans un partenariat complexe et complexifié par l'époque. Ethique et déontologie sont au coeur du propos.
Au détour du récit de ces situations d'enfants, est abordée la prise en compte du handicap aujourd'hui en France. L'auteure pose la question de l'évolution de ce secteur, abordant certaines gageures législatives, comme la scolarisation en milieu ordinaire pour les enfants en situation de handicap, la croissance exponentielle des services d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) au détriment de places en institution, le "poids du handicap" pour l'Education nationale, etc.
Portant un regard critique sur l'application de la loi de février 2005 sur "l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées", l'auteure tente d'expliquer les limites de "l'inclusion", et évoque ses propres conceptions sur les politiques du handicap.