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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Etre fille ou garçon. Regards croisés sur l'enfance et le genre

Livre de Mélanie Jacquemin, Doris Bonnet, Marc Pilon, thérèse Locoh, et al., édité par INED, publié en 2017.

Mots clés : Enfance-Famille, Genre, Identité sexuelle, Homme, Femme, Fille, Garçon, Éducation, Éducation familiale, Représentation sociale, Identité, Norme sociale, Différence, Travail des enfants, Travail ménager, Image, Soins esthétiques, Socialisation, Rôle, Immigration, Scolarité, Statut social, Manuel scolaire, Masculinité, Féminité, Afrique, Mali, Burkina Faso, Maghreb, Europe

Naît-on fille ou garçon ou le devient-on ? Comment se constituent les différences en matière d'éducation, de jeux, de droits, de représentations ? Quels regards portent les enfants sur leur condition de fille ou de garçon, à l'école, à la maison, au travail ? L'ouvrage prend en compte le genre dans les processus de construction sociale et montre, sur les terrains africain et européen, comment se fabriquent ces différences. L'enfance est analysée ici en tant que période de la vie différemment construite selon les cultures et les normes où elle prend place. Ces expériences montrent à quel point ces questions sont fondamentales pour comprendre le devenir de nos sociétés.

Les mutilations sexuelles féminines

Livre de Natacha Carbonne, édité par Berg international, publié en 2011.

Mots clés : Mutilation sexuelle, Femme, Socialisation, Inégalité, Identité sexuelle, Féminité, Bisexualité, Mythe, Corps, Tradition, Loi, Afrique

L'auteur de cet ouvrage étudie le phénomène des mutilations sexuelles féminines à travers les âges et les peuples qui les pratiquent de nos jours. Elle décrit les différentes méthodes utilisées (excision et infibulation entre autres) et leurs conséquences. Une des principales fonctions de ces mutilations est de "créer des femmes". La socialisation féminine et la construction de l'identité de genre sont donc au coeur de sa recherche.Cette obligation de socialisation s'appuierait sur une misogynie universelle (le sexe féminin serait impur et indéfini) et la domination masculine qui l'accompagne. Dès lors, la phrase de Simone de Beauvoir "On ne naît pas femme, on le devient" révèle ici toute sa portée : la nature ne suffit pas, il faut la recréer et lui donner un sens, ce qui permet l'intégration au groupe pour notamment prétendre au mariage.Ainsi, la culture s'empare du corps des femmes, devenu vecteur de socialisation, pour l'assigner physiquement et symboliquement ; cette emprise culturelle cherche à ôter toute masculinité aux femmes et à pousser au paroxysme les "ingrédients" de la féminité. En effet, la bisexualité et l'androgynie supposées par la présence du clitoris sont perçues comme des "entre-deux" insupportables et des figures de chaos.Bien que durant ces trente dernières années la lutte contre l'excision se soit intensifiée par des campagnes de sensibilisation, la promulgation de chartes et la signature de conventions, la pratique perdure dans des proportions considérables. Natacha Carbonne a travaillé à partir d'entretiens et d'enquêtes qu'elle a menés en Afrique et particulièrement au Mali. S'appuyant sur une abondante documentation, dont des archives d'ONG en lutte contre cette pratique, l'auteur expose les raisons invoquées par les principaux concernés (purifier, socialiser, définir une identité) mais aussi les buts recherchés (dominer, fidéliser, déchoir) et les conséquences, autant physiques que psychologiques, de ces pratiques sur les femmes