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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Philosophie sociale : une philosophie pour tous les acteurs sociaux et éducatifs

Livre de Laurent Ott, édité par Chronique sociale, publié en 2016.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Société, Pensée, Idéologie, Parentalité, Temps, Institution, Valeur, Justice, Pouvoir, Honte, Discrimination, Tolérance, Réel, Rue, Identité, Action sociale, Direction

La philosophie correspond généralement à un mauvais souvenir pour les étudiants en travail social ou les enseignants. Ils ont la mémoire d'une matière très scolaire, qu'ils n'ont connue qu'une seule année, et dans l'unique optique de l'examen et de la note au Bac qui devait en découler. Parce que la Philosophie peut être trop souvent, pour reprendre l'expression de C Freinet, comme "de l'eau pour un âne qui n'a pas soif", il convient de jeter les bases de ce qui pourrait être une "Philosophie Sociale" utile à tous les éducateurs, acteurs sociaux et éducatifs (professionnels ou non). Bien entendu cette "Philosophie sociale", parce que sociale, se doit d'être une philosophie de tous et pour tous ; c'est à dire une philosophie absolument débarrassée de tout ce que l'école a pu véhiculer comme déconnexion d'avec notre vie et notre monde. Elle se doit être une philosophie "déscolarisée", c'est à dire débarrassée de toute velléité encyclopédique, et didactique. Dans cette Philosophie les auteurs que nous avons à rencontrer sont ceux qui ont été productifs au sens basique du concept de "travail". Car nous avons besoin de concepts, non seulement pour comprendre, mais (plus simplement encore) pour saisir et savoir percevoir le monde et la réalité qui nous entourent. Sans ces mots, sans ces concepts, nous sommes abusés par l'évidence et l'immédiateté de tout ce qui nous conditionne, programme ou opprime : institutions, médias, discours dominants, illusion "naturelle" d'un "ordre des choses", qui est toujours idéologique.Cet ouvrage est un outil d'aide à la réflexion et à l'action pour tous les travailleurs sociaux dans l'exercice de leur travail. Il est un outil de travail pour les étudiants en travail social.

Faire communauté en société : dynamique des appartenances collectives

Livre de Yvan Sainsaulieu, Monika Salzbrunn, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Individu, Groupe, Groupe d'appartenance, Communauté, Concept, Subjectivité, Lien social, Identification, Individualisation, Étude de cas, Quartier, Territoire, Ethnie, Sociabilité, Identité, Réseau, Travail, Maison de retraite, Famille, Solidarité, École, Classe, Élève, Enseignant, Apprentissage, Réseau d'information et de communication, Internet, Action sociale, DSL, Luhman (Niklas), Stichweh (Rudolf), Esposito (Roberto)

Les notions de " communauté " et " société " mettent en évidence deux configurations sociales où varie la place de l'individu et du groupe dans les pratiques sociales. La " communauté ", issue de la description empirique d'une variété de processus sociaux, est en permanence bousculée par la " communauté " comme idéal et prescription normative. C'est pourquoi l'analyse du processus visant à " faire communauté passe aussi par l'appréhension de la façon dont les groupes se considèrent ou se construisent mutuellement. Tension fondamentale abordée par les auteurs classiques de la sociologie, la relation entre les concepts de communauté et de société demeure au centre de la réflexion théorique contemporaine. La synthèse des débats francophones (marqués par l'historicisme), germanophones (les notions de " Gemeinscbaft "/" Gesdll uhaft " de Tonnies, Weber, Luhmann), anglophones (les " comnumitystuâiee ") et italophones (Roberto Esposito) constitue l'un des points forts du présent ouvrage. L'ouvrage donne également donc une place importante aux études empiriques qui, à partir de terrains variés, permettent d'illustrer la diversité des formes sociales communautaires... Ivan SAINSAULIEU est sociologue et politiste, membre du LISE (CNAM/CNRS, UMR 5262). Monika SALZBRUNN est professeure ordinaire en religions, migrations et diaspora à l'université de Lausanne et membre de l'Institut des sciences sociales des religions contemporaines. Laurent AMIOTTE-SUCHET est maître assistant à l'Observatoire des religions en Suisse (ORS) de l'université de Lausanne.

Penser les questions sociales et culturelles contemporaines : quels enjeux pour l'intervention sociale ?

Livre de Manuel Boucher, Jacques Donzelot, Didier Lapeyronnie, Alain Touraine, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Intervention sociale, Société, Évolution, Culture, Environnement social, Travailleur social, Pratique professionnelle, Travail social, Lien social, Sécurité, Mixité sociale, Prévention de la délinquance, Contrôle social, Quartier, Délinquance juvénile, Prise en charge, Immigration, Migration, Précarité, Droit d'asile, Identité, Ethnie, Citoyenneté, Participation, Politique de la ville, Racisme, Identité collective, Classe sociale, Intégration, Professionnalisation, Animation, Animateur, Rôle, Relation travailleur social-usager, SDF, Urgence sociale, Régulation sociale, Recherche en sciences sociales, Europe

Les transformations sociale et économique d'inspiration néolibérale et le traitement sécuritaire des inégalités sociales réinterrogent les modèles de protection et d'action sociales développés durant le vingtième siècle. Aux avant-postes de ces métamorphoses, les acteurs sociaux courent alors le risque de s'inscrire dans un espace " social-sécuritaire " tourné principalement vers la recomposition du contrôle social au détriment du renouvellement de leurs capacités d'émancipation. Pour éviter de sombrer dans un pessimisme favorable au développement d'une pensée catastrophiste et réactionnaire hostile à tout mouvement, les acteurs de l'intervention sociale doivent donc s'armer intellectuellement s'ils veulent identifier et comprendre les nouvelles questions sociales et culturelles et ainsi renouveler leurs pratiques sans renier les valeurs humanistes émancipatrices intrinsèques du " travail social ". Dans cette perspective, cet ouvrage collectif rassemblant d'éminents spécialistes du champ social et politique a une double ambition : faire une sorte d'état des lieux des connaissances produites sur les questions sociales et culturelles contemporaines ; montrer que la production de la recherche et sa valorisation dans le champ de l'intervention sociale peut permettre à cet espace hétérogène de sortir de l'hétéronomie. Les contributions et points de vue proposés dans ce livre constituent une ressource pour toutes celles et ceux qui souhaitent comprendre pour mieux agir et participer ainsi à la construction d'une société d'individus libres et solidaires à la fois.