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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Entre accueil et rejet : Ce que les villes font aux migrants

Livre de Véronique Bontemps, édité par le Passager clandestin, publié en 2018.

Mots clés : Immigration, Accueil, Milieu urbain, Hospitalisme, Hébergement, Exclusion sociale, Politique sociale, Réfugié

Une analyse du traitement de l'asile depuis 2015 et de la crise " migratoire ", offrant une généalogie des politiques et des polémiques sur cette question. Ce livre part du constat que c'est de plus en plus dans les villes que se pose la question de l'accueil, les villes sont devenues des acteurs de plus en plus présents (par rapport à l'Etat et à l'Europe). Pendant que les politiques publiques migratoires se focalisaient sur la maîtrise des frontière, les villes devaient gérer ce qui se passait réellement.
Souvent, les villes essaient tout simplement de fédérer les mouvements d'hospitalité privée, car ce sont souvent les citoyens qui réagissent en premier... Les enquêtes menées dans ce livre recherchent les formes officielles et officieuses de prise en charge des migrants dans les villes européennes. Une collection dirigée par l'anthropologue Michel Agier ; des enquêtes claires et approfondies menées dans plusieurs grandes villes européennes ; des témoignages d'acteurs concernés.

Migrants et réfugiés : réponse aux indécis - aux inquiets et aux réticents

Livre de Claire Rodier, Catherine Portevin, édité par la Découverte, publié en 2016.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Droit d'asile, Réfugié, Concept, Droit des étrangers, Motivation, Politique sociale, Accueil, Contrôle, Expulsion, Peur, Information, Statistiques

L'arrivée en grand nombre de réfugiés et de migrants en Europe, après un parcours épuisant, les nombreux morts en Méditerranée, dont celle, très médiatisée, du petit Aylan Kurdi en septembre 2015, ont souvent ému et " bousculé " la population européenne. Toutefois, après les premiers élans de compassion et de solidarité, les inquiétudes et les réticences s'expriment, et de multiples questions émergent.
Claire Rodier est co-fondatrice du réseau euro-africain Migreurop et juriste au GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés), Elle travaille plus particulièrement sur les politiques européennes d'immigration et d'asile. Elle est l'auteur de Xénophobie Business (2012, La Découverte), a coordonné, avec Emmanuel Terray, l'ouvrage collectif Immigration, fantasmes et réalités (La Découverte, rééd. 2010) et a collaboré à l' Atlas des migrants en Europe (Armand Colin, rééd. 2012).
Catherine Portevin est journaliste et rédactrice au mensuel Philosophie Magazine. Elle a auparavant été responsable des hors-séries et codirigé la rubrique Livres de Telerama.

Figures de l'étranger : quelles représentations pour quelles politiques ?

Livre de Danièle Locha, Emmanual Blanchart, Aurélie Audeval, et al., édité par GISTI, publié en 2013.

Mots clés : Immigration, Étranger, Représentation sociale, Image, Interaction, Vie politique, Politique sociale, HISTOIRE, Travailleur immigré, Sélection, Accueil, Maladie, Accès aux soins, Clandestinité, Illégalité, Action collective, Droit d'asile, Réfugié, État

Les contributions rassemblées dans cet ouvrage visent à mettre en lumière la façon dont les représentations de l'« Immigré », de l'« Étranger » inspirent les politiques publiques et la législation et dont, à son tour, la législation véhicule et conforte des images négatives des étrangers et des étrangères.Mais ces représentations et ces images ne sont pas immuables. Telle ou telle catégorie - les travailleurs, les réfugiés, les familles. - peut, en fonction du contexte politique ou économique, être tour à tour promue ou disqualifiée.Les étrangers et les étrangères eux-mêmes ne sont pas des objets passifs des politiques publiques : les luttes et les mobilisations font émerger des images différentes, alternatives, qui ne coïncident pas avec les représentations négatives classiques. Le passage de l'ombre à la lumière, les nouvelles formes de visibilité des immigré·e·s dans l'espace public peuvent engendrer des réactions xénophobes mais aussi contribuer à dissiper les stéréotypes.