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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Apprentissage et émotions : un duo pour réussir

Livre de Jean François Manil, édité par Chronique sociale, publié en 2023.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Apprentissage, Acquisition des connaissances, Émotion, Pédagogie, Identité, Lien social, Cognition, Désir, Enfant, Élève, Valeur, Relation pédagogique

En ces temps où la notion de réussite est interrogée par différentes tranches de la société, le titre de l’ouvrage peut étonner. "Réussir", quand on est enfant à l’école, englobe les idées de vivre, grandir, comprendre, être heureux, se débrouiller, avoir des amis, bref être quelqu’un. Et cela implique qu’avant d’être un élève, chacun reste un enfant.
À l’école de prendre la responsabilité d’écouter, de comprendre, de déceler que son système de valeurs entre souvent en percussion avec celui des enfants qui le côtoient. À elle d’offrir les conditions du dialogue entre les deux mondes.
Ce livre s’appuie sur la "parole vraie" des enfants et dévoile une part du monde intérieur des élèves.

De l'humiliation : le nouveau poison de notre société

Livre de Olivier Abel, édité par les Liens qui libèrent, publié en 2022.

Mots clés : Lien social-Précarité, Honte, Estime de soi, Maltraitance, Reconnaissance, Interaction, Émotion, Philosophie, Violence institutionnelle, Institution, Lien social, Colère

L’humiliation est partout dans nos vies et elle est devenue le coeur sombre de nos sociétés. Elle offense et ridiculise, envenime la violence et l’injustice, et génère le ressentiment. Et pourtant, nous y sommes le plus souvent insensibles, et muets.
L’humiliation fait taire le sujet parlant, elle ruine la confiance, l’estime et le respect de soi. Elle dévaste durablement les circuits de la reconnaissance, de manière démesurée. Elle s’attaque d’abord à ceux qui ne sont pas considérés comme pleinement citoyens, aux minorités langagières, religieuses, raciales, sexuelles, sociales, etc. Mais on peut aussi être humilié par les objets, les formes de l’architecture, les formes de l’imaginaire marchand, les publicités, les formulaires administratifs...
Une part majeure de notre vie politique semble se décider sur ces sentiments sombres attisés par les réseaux sociaux, qui disent des réalités vécues. Il est urgent d’imaginer ce que serait une société où l’on aurait appris à déjouer au mieux l’humiliation, tant dans nos institutions communes que dans nos vies ordinaires. Pourquoi ne pas essayer de mettre en oeuvre une société moins humiliante ? C’est possible, c’est vital, faisons-le.

Anthropologie des émotions : être affectivement au monde

Livre de David Le Breton, édité par Payot, publié en 2021.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Concept, Affectivité, Lien social, Pleurs, Culture, Groupe, Socialisation, Théorie, Corps, Communication non-verbale, Langage, Langue des signes, Interaction, Rite, Norme sociale, Intimité, Regard, Symbolique, Enfant sauvage, Comédien

Les émotions ne sont pas spontanées, mais rituellement organisées. Reconnues en soi et signifiées aux autres, elles mobilisent un vocabulaire et des mouvements précis du corps qui diffèrent selon les cultures. C'est ce que montre David Le Breton dans cette anthropologie des émotions, où il analyse, entre autres, le statut du corps dans la communication, les ritualités du regard, ou encore le métier de comédien, qui offre une étonnante illustration de la façon dont les hommes se saisissent des signes pour vivre et donner à voir leurs émotions.

La civilisation du cocon : pour en finir avec la tentation du repli sur soi

Livre de Vincent Cocquebert, édité par Arkhé, publié en 2021.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Care, Bien-être, Émotion, Isolement, Lien social, Socialisation, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication

Sommes-nous condamnés à vivre dans des cocons et à déserter la réalité ? Apologie de la vie domestique, fuite dans des mondes imaginaires, explosion du marché du bien-être, bulles de filtres et pensée magique : chaque jour, nous déployons un véritable arsenal de protections physiques et psychiques pour mettre à distance un monde qui nous oppresse. Bienvenue dans la civilisation du cocon ! Une nouvelle société de l'entre-soi, sous perfusion de confort, en passe de nous transformer, petit à petit, en êtres hypersensibles et ne supportant plus le moindre frottement avec la réalité. Comment sommes-nous passés d'un idéal de la vie « intense » à celui d'un quotidien « subi » que nous préférons fuir, à l'abri derrière nos forteresses de coussins ? Et surtout, ces cocons, aussi séduisants qu'aliénants, sont-ils en train de remplacer un safe space commun qui semble aujourd'hui nous échapper : notre planète et celles et ceux qui l'habitent avec nous ? Ce livre invite à prendre conscience de ce repli généralisé et à éclater ces bulles de confort où l'on commence à suffoquer.

Par-delà l'amour et la haine : dans les liens familiaux et le travail social

Livre de Daniel Coum, Jean Claude Quentel, Camilo Ramirez, et al., édité par Erès, publié en 2020.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parentalité, Travail social, Relation éducative, Relation familiale, Attachement, Amour, Émotion, Affectivité, Lien social, Pulsion, Subjectivité

Tout sujet se construit dans le creuset de liens – familiaux et familiers – qui mobilisent eux-mêmes, nécessairement, l’amour : celui des parents pour leur enfant (et réciproquement), des enfants entre eux et de toute personne adulte s’engageant auprès de l’enfant. Des aléas de ces premières relations – être mal aimé, trop aimé, insuffisamment aimé – va dépendre, pour une large part, le développement ultérieur du sujet.
À l’évidence, les émotions, les affects, les sentiments traversent et nourrissent les relations d’aide, d’accompagnement, d’éducation que les travailleurs sociaux, les psys et autres personnels soignants mettent en œuvre lorsqu’il s’agit d’intervenir auprès des parents, des enfants, des adolescents. À une époque où l’expertise savante tend à supplanter l’art de la rencontre, les coauteurs, chercheurs en sciences humaines et praticiens du travail social, montrent qu’il est indispensable de prendre en compte cette dimension centrale et d’assumer la responsabilité de cette charge à porter.

L'art d'être normale : de la précocité à l'apéisme. Un témoignage pour mieux comprendre

Livre de Elina Nobelen, édité par Michalon, publié en 2019.

Mots clés : Précocité, Développement sensoriel, Surdoué, Adulte, Témoignage, Intelligence, Développement cognitif, Lien social, Amitié, Émotion

Comprendre plus vite que la moyenne, mais décortiquer, réfléchir jusqu'à épuisement ; ressentir certaines émotions à un point inimaginable tout en passant à côté des codes sociaux les plus élémentaires ; se sentir constamment en décalage sans savoir pourquoi, mais capter intuitivement ce qui ne se dit ou ne se voit pas… Bienvenue dans la famille des adultes dits “précoces”, “surdoués”, Haut Potentiel Intellectuel (HPI), ou encore zèbres.
2 % de la population aurait ainsi un fonctionnement atypique. Un handicap invisible, souvent mal vécu car suscitant méfiance, envie, jalousie parfois. Sans manquer de courage, Elina Nobelen fait le récit d'une réalité bien éloignée d'une prétendue supériorité intellectuelle. Comment vit-on avec une telle acuité sensitive et émotionnelle ? Comment se faire des amis ou se lancer dans une relation amoureuse lorsque tout est sujet à analyse ? Comment gérer son hypersensibilité dans le cadre professionnel ? Comment trouver sa place lorsque l'on porte un masque conforme à ce que la société attend de vous ?

Résonance : une sociologie de la relation au monde

Livre de Hartmut Rosa, édité par la Découverte, publié en 2018.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Bien-être, Relation, Société, Corps, Émotion, Aliénation, Famille, Amitié, Lien social, Démocratie

Si l’accélération constitue le problème central de notre temps, la résonance peut être la solution. Telle est la thèse du présent ouvrage, lequel assoit les bases d’une sociologie de la « vie bonne » – en rompant avec l’idée que seules les ressources matérielles, symboliques ou psychiques suffisent à accéder au bonheur.
La résonance accroît notre puissance d’agir et notre aptitude à nous laisser « prendre », toucher et transformer par le monde. Soit l’exact inverse d’une relation instrumentale et « muette », à quoi nous soumet la société moderne. Car en raison de la logique de croissance et d’accélération de la modernité, nous éprouvons de plus en plus rarement des relations de résonance. De l’expérience corporelle la plus basique aux rapports affectifs et aux conceptions cognitives les plus élaborées, la relation au monde prend des formes très diverses : la relation avec autrui ; la relation avec une idée ou un absolu ; la relation avec la matière ou les artefacts.
Tout en analysant les tendances à la crise – écologique, démocratique, psychologique – des sociétés contemporaines, cette théorie de la résonance renouvelle de manière magistrale le cadre d’une théorie critique de la société.

Violences dans la République : l'urgence d'une réconciliation

Livre de Charles Rojzman, édité par la Découverte, publié en 2015.

Mots clés : Violence, Lien social, Conflit, Besoin, Groupe, Institution, Socialisation, Sociabilité, Rencontre, Partenariat, Peur, Émotion, Souffrance psychique, Thérapie, Société, Banlieue, Ghetto, Crise, Chômage, Travail, Autorité, AUTORITE PARENTAL, Responsabilité, Exclusion sociale, Changement, Conscience collective, Démocratie

Dans cette nouvelle édition, actualisée et enrichie, de son ouvrage initialement intitulé Sortir de la violence par le conflit, paru en 2008, Charles Rojzman propose de prolonger la réflexion sur la thérapie sociale qu'il mène depuis de nombreuses années en France et à l'étranger, dans les banlieues et dans les milieux les plus divers, consistant à réhabiliter le conflit comme moyen de transformer la violence. Car, pour sortir de la violence, il ne s'agit pas d'éviter le conflit, mais au contraire de lui donner un cadre d'expression pour qu'il ne dégénère pas en haine. À partir de nombreuses expériences de terrain, l'auteur nous montre comment, en suscitant la rencontre, dans un cadre précis de thérapie sociale, entre des personnes, des groupes ou des institutions qui se haïssent, se méprisent ou s'ignorent, il est possible de sortir du sentiment d'impuissance, de restaurer les liens et de contribuer à l'émergence d'une démocratie forte. Les outils proposés visent à former des individus démocrates, capables de résister aux endoctrinements et aux psychoses collectives, et à modifier les fonctionnements institutionnels afin de favoriser l'exercice de la raison critique, de la responsabilité et de la sociabilité. Pour éviter le pire.

Pédagogies des rencontres et des conflits transculturels

Livre de Hervé Ott, Karl Heinz Bittl, édité par Chronique sociale, publié en 2014.

Mots clés : Conflit, Attitude, Changement, Lien social, Pédagogie, Interculturel, Groupe, Relation interpersonnelle, Jeu, Stage, Méthode d'apprentissage, Équipe, Émotion, Besoin, Agressivité, Analyse transactionnelle, Psychanalyse, Approche systémique, Communication, ATTC (Approche et transformation constructive des conflits)

Le conflit, trop souvent perçu et vécu comme destructeur, peut être un formidable outil de transformation relationnelle, structurelle, sociale et culturelle. C'est à partir de nombreuses références des sciences sociales humanistes et d'une longue expérience des conflits, des rencontres, des formations transnationales et transculturelles, que les auteurs se positionnent. Ils nous proposent à la fois des clés et des outils de compréhension des situations conflictuelles et une série de jeux et d'exercices pour enfants et adultes.Ils sont conçus pour permettre de prendre conscience des comportements destructeurs et de s'entraîner à d'autres attitudes constructives qui renouvellent le désir et la possibilité de vivre des relations dynamiques par-delà la diversité des intérêts, des besoins et des origines de chacun et de chacune. Les animateurs, éducateurs, formateurs, enseignants, médiateurs, consultants/coach, thérapeutes et autres passionnés de pédagogie et de changement trouveront dans ce livre des moyens pour permettre à leur public de s'affirmer, de dialoguer et de négocier de façon constructive en vue de créer de nouveaux rapports sociaux et de nouvelles solidarités.

Donner et prendre : la coopération en entreprise

Livre de Norbert Alter, édité par la Découverte, publié en 2010.

Mots clés : Relation professionnelle, Don, Lien social, Management, Organisation, Échange, Émotion, Entreprise

"Ce livre aborde la principale énigme du monde du travail : la coopération.Elle est nécessaire au bon fonctionnement des entreprises, mais ne repose que sur la « bonne volonté » des opérateurs. La coopération ne s'explique en effet ni par l'intérêt économique, ni par la contrainte des procédures, ni par les normes de métier. Elle repose largement, au bout du compte, sur la seule volonté de donner : on donne aux autres parce que donner permet d'échanger et donc d'exister en entreprise.Coopérer suppose en effet de créer des liens sociaux, par l'intermédiaire desquels circulent des biens, des informations, des services, des symboles, des rites ou des émotions, comme circulaient les dons dans les sociétés « primitives ». Mais, hier comme aujourd'hui, ces échanges ne peuvent être réduits à une série de comportements altruistes et pacifiques : donner représente également le moyen d'obliger, d'obtenir, de trahir ou de prendre.Et ce « commerce » se réalise au nom d'un tiers, qu'il se nomme métier, mission, projet, réseau ou entreprise. Celle-ci tire donc parti de cette ingéniosité collective qui se donne à elle, permettant le changement et le mouvement. Pour autant, loin de reconnaître ces générosités, elle dénie l'existence du don et privilégie les modes de gestion « modernes », qui préfèrent que salariés et employeurs soient quittes, plutôt que mutuellement endettés.Norbert Alter aboutit ainsi à la mise en évidence d'un phénomène paradoxal, qui prend à rebours les discours du management ordinaire : le problème des organisations ne consiste pas à « mobiliser les salariés », mais à tirer parti de leur volonté de donner." (4° de couv.)

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