PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Livre de Jean François Manil, édité par Chronique sociale, publié en 2023.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Apprentissage, Acquisition des connaissances, Émotion, Pédagogie, Identité, Lien social, Cognition, Désir, Enfant, Élève, Valeur, Relation pédagogique
En ces temps où la notion de réussite est interrogée par différentes tranches de la société, le titre de l’ouvrage peut étonner. "Réussir", quand on est enfant à l’école, englobe les idées de vivre, grandir, comprendre, être heureux, se débrouiller, avoir des amis, bref être quelqu’un. Et cela implique qu’avant d’être un élève, chacun reste un enfant.
À l’école de prendre la responsabilité d’écouter, de comprendre, de déceler que son système de valeurs entre souvent en percussion avec celui des enfants qui le côtoient. À elle d’offrir les conditions du dialogue entre les deux mondes.
Ce livre s’appuie sur la "parole vraie" des enfants et dévoile une part du monde intérieur des élèves.
Livre de Albin Wagener, édité par L'Harmattan, publié en 2019.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Interaction, Communication, Communication non-verbale, Relation, Information, Pouvoir, Relation interpersonnelle, Statut, Conflit, Culture, Identité, Émotion, Approche systémique
"Grâce à cet ouvrage qui explore la langue, la communication non verbale, les mécanismes de la politesse ou encore l'exercice du pouvoir, Albin Wagener propose une analyse complète des relations humaines. L'objectif est de rendre compréhensible ce qui rend parfois compliqué notre quotidien, en explorant la façon dont se forment les désaccords et les conflits, afin de mieux les comprendre et être en mesure de les résoudre. L'ouvrage propose une approche pluridisciplinaire des relations humaines et des phénomènes qui les nourrissent."
Livre de Bernard Chouvier, édité par Dunod, publié en 2018.
Mots clés : Culture-Loisirs, Conte, Enfant, Émotion, Initiation, Adolescent, Identité, Identification, Psychanalyse, Symbolique, Mythe, Livre pour enfant, Culture populaire, Imaginaire
Le conte nous accompagne toute notre vie. Pendant lenfance, leur puissance imaginaire comble les périodes dennui, et leur pouvoir émotionnel ponctue les situations familiales difficiles. A ladolescence, ils sont un recours et un secours possibles pour ce passage identitaire douloureux. Puis, devenus parents, cest la redécouverte de la chaleureuse présence du conte, à travers le regard émerveillé des enfants. Au plaisir du conte est louvrage dun psychanalyste passionné depuis lenfance par les contes et leur pouvoir « magique ». Écrit à la première personne, émaillé de souvenirs personnels, cet ouvrage nous fait pénétrer intimement dans cet univers et ses infinies ressources. Fantastique, énigmatique, effrayant, ambivalent, B. Chouvier décrit chacun des personnages (lutins, diable ) qui peuplent les contes ; il en décrit les caractéristiques et en présente une histoire. Il donne à voir deux contes traditionnels (Petit Chaperon rouge, Cendrillon) et décrit les lieux habituels des contes (montagne, forêt ). En filigrane, il analyse la portée symbolique de tous ces éléments et donne ainsi des clefs pour mieux nous comprendre.
Livre de Akim Oualhaci, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.
Mots clés : Sport, Quartier, Sociologie, Rôle, Valeur sociale, Club, Banlieue, Hiérarchie, Mode de vie, Masculinité, Sociabilité, Autonomie, Santé, Émotion, Souffrance, Ethnie, Immigration, Identité, Domination, Capital culturel, Stéréotype, Boxe, Sport de combat, France, Etats Unis
Lieux censés incarner les inégalités sociales et concentrer les « problèmes sociaux », les quartiers populaires, en France comme aux États-Unis, sont régulièrement au coeur de controverses politico-médiatiques. Les jeunes qui y résident sont souvent l'objet de représentations caricaturales ou fantasmées allant de la « racaille », au rappeur, en passant par le sportif « doué ». Dans ce livre, l'auteur tente d'apporter un éclairage sociologique nouveau sur un des aspects de la vie ordinaire de ces quartiers.
Quelle place la socialisation sportive des jeunes occupe-t-elle dans la recomposition des classes populaires contemporaines ? C'est principalement à cette question que cet ouvrage tente de répondre en articulant les rapports de classe, de genre et l'appartenance ethnique.
Akim Oualhaci est docteur en sociologie, chercheur au CeRSM. Il a été ATER à l'Université de Bretagne Occidentale et chercheur au LABERS. Ses recherches portent sur la ségrégation socio-spatiale, la recomposition des classes populaires et leurs pratiques culturelles et sportives en France et aux Etats-Unis.
Livre de Daniel Marcelli, édité par A. Michel, publié en 2016.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Jeune en difficulté, Émotion, Colère, Frustration, Isolement, Psychopathologie, Psychanalyse, Narcissisme, Empathie, Contestation, Séduction, Pouvoir, Secte, Aliénation, Identité, Télévision, Internet, Islam, Intégrisme, Rupture, Thérapie, Médiation, Prévention, Soutien à la parentalité, Relation enfant-parents, Relation adulte-enfant, Pulsion de vie, Pulsion de mort, Vulnérabilité, Reconnaissance, AUTO-AGRESSIVITE, MAL-ETRE
J'ai la rage" : ce nouveau signe de ralliement des adolescents et jeunes adultes - là où jadis l'enragé était mis à l'écart - traduit son besoin exacerbé de reconnaissance: il pousse chaque individu à donner le meilleur de lui-même et soutient sa créativité. Mais hélas cette rage peut aussi se transformer en force aveuglément destructrice. Entre créer ou détruire, ce moment de basculement témoigne de la vulnérabilité du sujet : comment faire pour que cette rage trouve un chemin positif, devienne un moteur d'épanouissement ? Daniel Marcelli, pédopsychiatre, connaît bien cette détresse des adolescents qui se sentent incompris. Ils ont besoin d'une approbation, d'une écoute attentive et durable. Mais autour d'eux rodent des séducteurs en tout genre, habiles à attiser leur rage et à la transformer en haine de l'autre. Il faut donc ne pas se fermer les yeux, savoir repérer les signes inquiétants et réagir de manière appropriée à chaque âge: autant de repères précieux que le lecteur pourra trouver dans cet ouvrage.
Daniel Marcelli, Professeur émérite des universités, pédo-psychiatre, président de la Fédération nationale des Écoles des parents et des éducateurs, auteur de nombreux ouvrages spécialisés (Masson) et d'essais (notamment Il est permis d'obéir en 2009, et Le Règne de la séduction (2012).
Notre société compte de plus en plus d'enfants, d'adolescents, et d'adultes capables des pires violences. Enseignants, éducateurs, policiers, le disent avec inquiétude : les comportements violents sont plus fréquents, plus graves et plus précoces qu'autrefois, que ce soit en crèche, en maternelle, au collège, au lycée ou dans la rue. De fait, le passage à l'acte, de l'incivilité à la « radicalisation », trouve le plus souvent son origine dans la petite enfance. Comment comprendre la violence, et répondre aux légitimes questions que, victimes du « politiquement correct », nous osons à peine nous poser ? Démarche d'autant plus urgente, qu'il ne s'agit plus désormais d'excuser qui que ce soit, mais bien de prévenir la survenue d'une situation sociale incontrôlable.
La communication humaine comme vecteur de changement ; voilà le postulat de ce livre ! Communiquer, c'est mettre en jeu dans la relation tous nos mécanismes de perception de ce que nous appelons la réalité que nous confrontons à ceux de l'autre. De cette rencontre de deux réalités subjectives peut naître l'idée d'une autre réalité, modifiée par la rencontre. L'appropriation des perceptions de l'autre tout en se référant à ses perceptions propres, ce que l'auteur appelle : la distance de proximité. Jacki Sinant est éducateur spécialisé et thérapeute familial systémique (membre de la Société Française de Thérapie Familiale). C'est en s'appuyant sur une trajectoire personnelle, professionnelle et animalière qu'il vous invite à partager cette réflexion qui vous entraîne au coeur des méandres hyper complexes de la communication...
Le trouble de la personnalité borderline touche environ 2% de la population générale et de 15 à 25 % de l'ensemble des patients consultant en psychiatrie. Le tableau clinique débute à l'adolescence de façon souvent très bruyante : tentatives de suicide, automutilations, épisodes psychotiques aigus transitoires, conduites impulsives, addictions, qui recouvrent le reste de la symptomatologie en particulier affective et identitaire. La surmortalité est importante. Fort de ce constat, les auteurs ont créé un Réseau de Recherche Européen (EURNET-BPD) associant des approches variées, portant sur les dimensions essentielles de ces troubles et dont les résultats sont confrontés dans cet ouvrage aux connaissances actuelles.
Jouer, voilà une évidence bien embarrassante : la notion est unanimement reconnue universelle, applicable à l'animal comme à l'homme, mais rien ne définit ce qui est commun à toutes ses manifestations, de l'amusement enfantin à l'action théâtrale, de la compétition sportive à la spéculation boursière. Sur le terrain d'anthropologue de l'auteur (Mongolie, Sibérie), jouer a une place au plus haut niveau : les fêtes nationales s'appellent « Jeux », faisant écho à leur façon aux jeux du cirque de la Rome antique comme aux jeux Olympiques d'aujourd'hui. Ces Jeux, porteurs d'une identité et d'une éthique, se veulent aussi action sur l'avenir. Leur examen fournit l'occasion d'un parcours à travers les multiples dimensions du jouer. Partant de la lutte et de la danse, passant par l'apprentissage, l'interaction, l'émotion et la stratégie, ce parcours croise aussi bien la chance et la croyance que l'ambiguïté des rapports à la fiction et à la réalité. Il s'achève sur deux caractéristiques du jouer, sa marge et sa structure de métaphore. Restauré dans son unicité, jouer apparaît comme une modalité de l'action à part entière. Si « jouer n'est pas faire au sens courant » comme disait Johan Huizinga, n'est-ce pas faire autre chose, ailleurs, autrement ?