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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Guide d'accompagnement du stagiaire en travail social

Livre de John Ward, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2019.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Stage, Travailleur social, Stagiaire, Statut, Formation alternée, Référentiel, Compétence, Accueil, Tuteur de stage

L'accueil de stagiaire constitue un enjeu majeur dans le cursus de formation qualifiante. Les réformes des professions du travail social menées en 2018 opèrent une transformation profonde du secteur (reconnaissance des diplômes de niveau II, rapprochement avec les filières universitaires, certification des stages confiée aux établissements de formation...). Les appellations professionnelles sont néanmoins conservées, les référentiels de compétences peu modifiés, l'importance du stage renforcée et la place du stagiaire affirmée.
Couvrant les diplômes de niveau II du secteur social (DEASS, DECESF, DEEJE, DEES, DEETS), ce guide permettra aux étudiants et aux professionnels de mieux se repérer dans ce nouveau dispositif et dans la relation pédagogique. A l'appui de situations professionnelles concrètes et enrichi de nombreux témoignages, cet ouvrage propose des conseils et détaille tous les aspects de l'accompagnement des stagiaires au sein de structures et d'institutions sociales et médico-sociales : des conditions d'accueil aux épreuves de qualification professionnelle, en passant par la méthodologie de construction d'un site qualifiant, l'évaluation des compétences ainsi que les gratifications durant le stage.
Guide méthodologique d'aide au tutorat, ce manuel permettra aux professionnels de s'initier pleinement à la démarche pédagogique et de maîtriser les outils institutionnels. Il intéressera également les cadres et formateurs du secteur social et médico-social concernés par le dispositif d'accueil, l'évaluation et le développement des compétences professionnelles. John Ward est ancien responsable de formation en alternance en région parisienne.

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Pour une approche interculturelle en travail social : théories et pratiques

Livre de Margalit Cohen Emerique, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2015.

Mots clés : Travailleur social, Pratique professionnelle, Travail social, Interculturel, Intervention sociale, Immigration, Immigré, Formation, Acculturation, Identité, Culture, Intégration, Représentation sociale, Altérité, Individu, Corps, Religion, Famille, Statut, Enfant, Éducation, Maltraitance, Scolarisation, Relation d'aide, Accompagnement, Conflit, Négociation, Médiation

La pratique des travailleurs sociaux auprès des migrants et de leurs enfants les confronte à des situations qui les laissent souvent très démunis. Dans cette édition actualisée, Margalit Cohen-Emerique analyse en détail les notions clés et la méthode pour surmonter ces obstacles. Le concept d'"approche interculturelle" recouvre des démarches spécifiques : le professionnel prend tout d'abord conscience de son propre cadre de références (décentration), puis découvre les valeurs de l'Autre.Dans un dernier temps, la négociation-médiation permet de résoudre les conflits inhérents à de nombreuses situations interculturelles. La méthode des "chocs culturels" ou "incidents critiques" dévoile les facteurs qui interfèrent dans la rencontre interculturelle à visée d'aide et d'accompagnement des migrants en difficulté. Près d'une centaine de situations réelles, commentées et analysées par l'auteur, contribuent à la richesse de cet ouvrage, fruit d'une longue expérience de recherche et de formation.

Usagers ou citoyens ? De l'usage des catégories en action sociale et médico-sociale

Livre de Marcel Jaeger, Claude Wacjman, François Chapireau, et al., édité par Dunod, publié en 2011.

Mots clés : Usager, Statut, Statut social, Identité, Droits des usagers, Citoyenneté, Handicap, Inadaptation sociale, Besoin, Évaluation, Classification, Droit international, Intelligence, Quotient intellectuel, HISTOIRE, Perception, Politique sociale, Aide sociale, Consentement, Action collective, Intervention sociale, Autonomie, Dépendance, Pratique professionnelle, Travail social, Travail social de communauté, CIF, CLASSIFICATION INTERNATIONALE DU HANDICAP, Europe

Les publics des établissements et services sociaux et médicosociaux sont de plus en plus hétérogènes. Face à cela, qu'en est-il des catégories utilisées dans le champ du travail social et de l'intervention sociale ? Comment les personnes concernées par les orientations, et stigmatisations qui en résultent, réagissent-elles ? Il importe de cerner la possibilité même d'une catégorisation au vu de la complexité des problématiques individuelles et des situations particulières. Une autre dimension essentielle de la question est la logique administrative des barèmes utilisés pour l'attribution de droits. Enfin, la construction des catégories passe par la référence à des classifications produites par des experts. En même temps, il existe de multiples formes de résistance par lesquelles les personnes entendent échapper au ciblage : le non recours aux droits et aux aides, de nouvelles formes d'organisation et d'action collective, que l'on recouvre souvent par le terme empowerment. Dans tous les cas, se jouent de nouveaux rapports à l'assistance, ce qui impose de sortir de la focalisation sur la thématique de « l'usager » pour mieux penser la question de la citoyenneté des personnes vulnérables.

La relation d'enquête : la sociologie au défi des acteurs faibles

Livre de Jean Paul Payet, Corinne Rostaing, Frédérique Giuliani, et al., édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.

Mots clés : Enquête, Exclusion sociale, Chercheur, Sujet, Sociologue, Statut, Recherche en sciences sociales, Objet de recherche, Implication personnelle, Émotion, Étude de cas, Prison, Immigration, Clandestinité, Femme, Prostitution, Banlieue, Précarité, Réfugié, Droit d'asile, Maladie, Cancer, Souffrance psychique, Travail social, Association, Aide à domicile, Intervention à domicile

Que comprend-on de la souffrance sociale lorsqu'on se tient à distance de ceux qui l'éprouvent? Sociologues, ethnologues, chercheurs en sciences sociales font ici le choix de s'approcher au plus près de l'expérience vécue de personnes que la société rejette dans l'indignité. Mais que se passe-t-il réellement dans la rencontre entre des chercheurs et des individus socialement affaiblis? Qu'est-ce que signifie enquêter auprès de personnes mises à l'écart par le jugement d'autrui? Comment recueillir leurs voix et saisir la pluralité de leurs expériences sans remettre en cause les schémas normatifs et idéologiques qui façonnent le regard ordinaire ou savant? L'enquête sociologique ouvre ici ses boîtes noires. Les chercheurs disent les émotions qui les saisissent, les dilemmes moraux qui les habitent, les malentendus et les conflits qui les déstabilisent lors d'enquêtes auprès d'individus fragilisés, dans des mondes sociaux stigmatisés. Les chercheurs éprouvent l'inconfort et l'incongruité d'une position habituelle de surplomb et expérimentent des alternatives dans leur travail d'enquête mis au défi par les " acteurs faibles ". Cet ouvrage rend compte d'expériences de terrain très diverses - institutions fermées, milieux déviants, expériences de la maladie ou de la dépendance, quartiers urbains relégués, parcours de clandestinité, etc. En explicitant le sens commun du chercheur dans son travail d'enquête et d'interprétation, il invite à renouveler l'activité de connaissance. Il ouvre une perspective inédite sur les conditions théoriques et pratiques de la compréhension sociologique des " acteurs faibles ". Jean-Paul Payet est sociologue, professeur à l'université de Genève, responsable de l'équipe de recherche SATIE. Il a récemment co-édité La voix des acteurs faibles. De l'indignité à la reconnaissance (PUR, 2008). Corinne Rostaing est sociologue, maître de conférences à l'université Lyon 2 et membre de l'équipe de recherche MoDyS-CNRS. Elle a récemment co-publié La violence carcérale en question (PUF, 2008). Frédérique Giuliani est sociologue, maître d'enseignement et de recherche à l'université de Genève et membre de l'équipe de recherche SATIE. Elle a récemment co-édité La voix des acteurs faibles. De l'indignité à la reconnaissance (PUR, 2008).