PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Mêlez rigueur scientifique, humour et engagement, vous obtiendrez l'antimanuel de socio ! Citoyens curieux, militantes ou étudiants, vous découvrirez dans cet ouvrage les grands acquis de la recherche en sciences sociales. Vous comprendrez les ressorts qui se cachent derrière nos choix, actions, croyances et traditions. Fourmillant d'exemples issus de la vie quotidienne et de références qui parlent à tous, cet antimanuel apporte des réponses vivantes et argumentées aux questions que l'on se pose sur la liberté, l'oppression, les injustices, le nationalisme ou la révolte.
Si la reproduction sociale par l'école a fait l'objet depuis longtemps d'importantes analyses, la reproduction sociale par la santé est très peu évoquée. Le sujet paraît même tabou tant le biomédical domine expliquant les inégalités de santé par le génétique. Récemment, en Santé publique, on ose poser la question de savoir si la construction de la santé et les inégalités réelles qui en découlent sont du ressort de la responsabilité individuelle de chacun ou déterminées par le destin social (les circonstances de la vie selon certains chercheurs) Cet essai s'inscrit dans une vision déterministe de la production de santé sans ignorer pour autant les marges de liberté des comportements à risques.
Pour cela, il passe en revue les différentes étapes de la vie de chacun (enfance, adolescence, âge adulte). Le résultat est sidérant : la reproduction sociale de santé de génération en génération est une réalité de la démocratie sanitaire. On touche là à la pire des injustices puisque les causes sont sociales. Cela représente un double défi à la Santé publique comme instrument d'égalisation des chances en santé et à la démocratie sociale comme moyen de lutte contre les injustices.
Il nest pas rare dentendre parler de « crise du lien social », de la nécessité de « retisser » ce lien. Le terme désigne alors un désir de vivre ensemble, de relier les individus dispersés, dune cohésion plus profonde de la société. Pour le sociologue, cette notion est au fondement de sa discipline tant lhomme est, dès sa naissance, lié aux autres et à la société non seulement pour assurer sa protection face aux aléas de la vie, mais aussi pour satisfaire son besoin vital de reconnaissance, source de son identité et de son existence en tant quhomme. Cet ouvrage explicite le sens dune notion centrale depuis Durkheim, présente une typologie des liens sociaux et de leurs possibles fragilités. Il propose de repenser le lien social aujourdhui, pour mieux relever les défis contemporains de la solidarité.
Serge Paugam est directeur de recherche au CNRS et directeur détudes à lEHESS. Il a créé et dirige la collection « Le lien social » aux Puf.
Il n'est pas rare d'entendre parler de « crise du lien social », de la nécessité de « retisser » ce lien. Le terme désigne alors un désir de vivre ensemble, de relier les individus dispersés, dune cohésion plus profonde de la société. Pour le sociologue, cette notion est au fondement de sa discipline tant l'homme est, dès sa naissance, lié aux autres et à la société non seulement pour assurer sa protection face aux aléas de la vie, mais aussi pour satisfaire son besoin vital de reconnaissance, source de son identité et de son existence en tant qu'homme. Cet ouvrage explicite le sens dune notion centrale depuis Durkheim, présente une typologie des liens sociaux et de leurs possibles fragilités. Il propose de repenser le lien social aujourdhui, pour mieux relever les défis contemporains de la solidarité.
"Identité et contrôle" est l'un des textes fondateurs de la sociologie des réseaux. C'est un livre de théorie générale ambitieux qui relie la structure sociale avec le vécu des individus, offrant une perspective riche sur les formations sociales : comment celles-ci apparaissent-elles ? Comment se maintiennent-elles dans un monde mouvant ? Comment les individus interagissent-ils ? Harrison White affine et développe son analyse révolutionnaire de la façon dont les structures sociales et culturelles émergent du chaos et de l'incertitude. Ses deux concepts d'identité et de contrôle fournissent des outils originaux pour penser le monde dans lequel nous vivons. Partant d'analogies avec les sciences de la nature ou d'exemples tirés de la vie quotidienne, Harrison White réinvente la science sociale et présente une panoplie de notions qui seront utiles à un large éventail de chercheurs, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans les politiques publiques, la gestion ou la vie associative et même, au-delà, à tout lecteur qui s'intéresse à la compréhension de la dynamique de la vie sociale. Michel Grossetti et Frédéric Godart ont traduit et participé, avec Harrison White, à la révision de ce texte réputé difficile dans sa langue d'origine. Le cheminement qu'ils proposent à travers les principaux thèmes d'"Identité et contrôle" souligne les innovations théoriques et méthodologiques de l'un des sociologues les plus influents aux Etats-Unis.
À quoi sert vraiment un sociologue ? Producteur de savoir, le sociologue peut-il se soumettre à un principe dutilité ? Est-il contestataire, idéologue, expert ? Si prompt à se demander à quoi servent les autres, le sociologue sest-il lui-même posé la question ? Observateur aguerri des grandes questions sociales (école, mouvements sociaux, banlieue, justice), François Dubet nous invite à partager son regard de sociologue. Sans héroïsme ni forfanterie, le sociologue contemporain peut apparaître sous les traits modestes dun acteur de terrain, se confrontant à la prose du monde, proposant à la société ses services, enquêtant, vérifiant, conseillant souvent, critiquant parfois. Mais lorsque les mythes religieux et les contrats sociaux ne suffi sent plus à expliquer comment tiennent, se forment et se transforment les sociétés, le sociologue peut aussi répondre au besoin des sociétés modernes de se connaître et dagir sur elles-mêmes. Ni apologiste, ni pessimiste, François Dubet lève le voile sur la suspicion dont on voudrait frapper la sociologie et nous livre un témoignage de lintérieur, au-delà des sentiers battus.
C'est en faisant référence à sa crise supposée que l'on aborde le plus souvent, en France, la question du lien social. Les bouleversements que traversent les sociétés européennes du XIXe siècle sont l'occasion de réfléchir aux fondements d'un lien individu/société qui, aujourd'hui, ne va plus de soi. Après avoir présenté les apports les plus récents de la sociologie des réseaux et des réflexions en termes de capital social, l'ouvrage dresse un tableau nuancé de la réalité française.Le lien social moderne, parce qu'il est fondamentalement de plus en plus électif, est aussi plus fragile. Il est sans doute moins mis en danger par les transformations qui touchent la sphère privée que par les problèmes de cohabitation, notamment dans les espaces publics, qui s'imposent à chacun. Cette 2e édition a été mise à jour avec les données les plus récentes. Pierre-Yves Cusset est agrégé de sciences économiques et sociales.