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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Jouer : étude anthropologique à partir d'exemples sibériens

Livre de Roberte Hamayon, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Jeu, Anthropologie, Ethnologie, Objet de recherche, Recherche en sciences sociales, HISTOIRE, Représentation sociale, Corps, Imitation, Rite, Société, Civilisation, Imaginaire, Identité, Altérité, Relation, Cognition, Émotion, Conscience, Croyance, Stratégie, Environnement social, Sibérie, Mongolie

Jouer, voilà une évidence bien embarrassante : la notion est unanimement reconnue universelle, applicable à l'animal comme à l'homme, mais rien ne définit ce qui est commun à toutes ses manifestations, de l'amusement enfantin à l'action théâtrale, de la compétition sportive à la spéculation boursière. Sur le terrain d'anthropologue de l'auteur (Mongolie, Sibérie), jouer a une place au plus haut niveau : les fêtes nationales s'appellent « Jeux », faisant écho à leur façon aux jeux du cirque de la Rome antique comme aux jeux Olympiques d'aujourd'hui. Ces Jeux, porteurs d'une identité et d'une éthique, se veulent aussi action sur l'avenir. Leur examen fournit l'occasion d'un parcours à travers les multiples dimensions du jouer. Partant de la lutte et de la danse, passant par l'apprentissage, l'interaction, l'émotion et la stratégie, ce parcours croise aussi bien la chance et la croyance que l'ambiguïté des rapports à la fiction et à la réalité. Il s'achève sur deux caractéristiques du jouer, sa marge et sa structure de métaphore. Restauré dans son unicité, jouer apparaît comme une modalité de l'action à part entière. Si « jouer n'est pas faire au sens courant » comme disait Johan Huizinga, n'est-ce pas faire autre chose, ailleurs, autrement ?

La crèche ou l'école pour les 2 ans ? Eléments d'un débat

Livre de Alain Ducousso Lacaze, Céline Baudoin, Nicole Catheline, édité par P. Duval, publié en 2011.

Mots clés : Nourrisson, Enfant, Jeune enfant, Mode de garde, Lieu de vie, HISTOIRE, École, École maternelle, Scolarisation, Professionnel de l'enfance, Psychologie du développement, Crèche, Jardin d'enfants, Assistant maternel, Société, Représentation sociale, Relation équipe éducative-famille, Pratique professionnelle, Analyse de la pratique

Un enfant de deux ans peut tout aussi bien fréquenter une crèche qu'une école maternelle. Sachant que les missions et les fonctionnements de ces deux structures d'accueil et d'éducation diffèrent, comment définir quelle est la meilleure place pour l'enfant ? Au-delà de la question de la plus ou moins grande maturité de l'enfant, l'analyse des discours des professionnels des crèches et des enseignants de l'école maternelle met en lumière une certaine diversité des représentations du jeune enfant et de l'enfance elle-même.
Ce livre est l'occasion de donner des éléments pour suivre ce débat qui n'est pas tant celui des institutions que de la place et du temps réservés à la petite enfance dans notre société. Alors qu'un projet de loi vise à rendre l'école maternelle obligatoire pour les enfants de trois et cherche par là-même à sécuriser l'institution école maternelle, aujourd'hui mise en péril, les auteurs ont ici pris le parti de donner la parole aux acteurs qui accompagnent quotidiennement les jeunes enfants à la crèche et à l'école.

L'identification biométrique : champs - acteurs - enjeux et controverses

Livre de Ayse Ceyhan, Pierre Piazza, Vincent Denis, et al., édité par Maison des Sciences de l'homme, publié en 2011.

Mots clés : Contrôle, Société, Identité, Méthode, HISTOIRE, Évolution, Corps, Classification, Justice, Génétique, Identification, Contrôle d'identité, Banque de données, Économie, Technologie, Technologie de l'information et de la communication, Norme, Outil, Entreprise, École, Police, Immigration, Intimité, Clandestinité, Information, Consentement, Résistance, Droits de l'homme

Depuis quelques années, tant au niveau national que transnational, la biométrie s'impose comme une technologie privilégiée d'identification des personnes.En effet, elle fait l'objet d'un essor considérable dans la sphère domestique, dans les établissements scolaires, dans les entreprises, dans le champ de la sécurité, etc. Ce phénomène soulève une profusion de nouveaux enjeux. De quelle manière appréhender la biométrie au regard de l'histoire longue des procédures visant à déterminer et fixer la singularité de chacun ? Comment les dispositifs biométriques fonctionnent-ils ? Quelles populations prennent-ils prioritairement pour cible ? Comment la biométrie affecte-t-elle la notion d'identité individuelle et le statut conféré au corps humain ? Constitue-t-elle une menace pour la vie privée et les droits fondamentaux ? A quels enjeux économiques renvoie-t-elle ? Dans quelle mesure son utilisation transforme-t-elle les logiques à l'oeuvre dans l'univers policier ? Pourquoi certains l'accepte-t-ils sans rechigner tandis que d'autres s'y opposent avec virulence en pointant les graves dangers dont elle serait porteuse ? Ce sont quelques-unes des questions passionnantes auxquels s'intéressent les nombreuses contributions ici rassemblées.Croisant les regards de chercheurs issus de pays et de disciplines différentes (histoire, droit, science politique, anthropologie, philosophie, etc.) et ceux d'acteurs en prise directe avec certains aspects de la biométrie du fait des fonctions qu'ils exercent, cet ouvrage collectif s'impose comme incontournable pour tous ceux qui sont désireux de mieux comprendre la complexité d'un sujet au cour de l'actualité n'ayant pourtant jusqu'alors été que très peu étudié.

La société des égaux

Livre de Pierre Rosanvallon, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Société, HISTOIRE, Économie, Économie politique, Égalité, Philosophie, Justice, Solidarité, Valeur sociale, Individu, Communauté, Citoyenneté, Différence, Idéologie, Libéralisme, Classe sociale, Politique sociale, Racisme, Ouvrier, Stigmatisation, Morale, Égalité des chances, Individualisme, Compétition

"Nous vivons aujourd'hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n'ont en effet cessé d'accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l'idée d'égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l'impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d'inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d'impuissance. Il n'y a donc rien de plus urgent que de refonder l'idée d'égalité pour sortir des impasses du temps présent. Pierre Rosanvallon est professeur au Collège de France et le fondateur de La République des Idées. Après La Contre-démocratie (Seuil, 2006; Points, 2008) et La Légitimité démocratique (Seuil, 2008; Points, 2010), le présent ouvrage constitue le troisième volet de son enquête sur les mutations contemporaines de la démocratie. "

Refaire la ville : sens et contradictions d'une politique sociale

Livre de Joël Barthélémy, Michel Chauvière, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2011.

Mots clés : Politique de la ville, HISTOIRE, DSQ, DSU, Société, Politique sociale, Référentiel, Évaluation, Sens, Valeur, Image, Contrat de ville, Diagnostic, Financement, Rapport, Politique, Économie, Banlieue, Quartier, Milieu urbain, Exclusion sociale, Insertion sociale, Citoyenneté, Intégration, Égalité des chances, Territoire, Aménagement du territoire, Participation, Action collective, Bureaucratie, DSL, Développement durable, Travail social, Action sociale, Développement local, Lien social, CUCS

La politique de la ville s’insère dans un contexte général d’action publique en transformation depuis une trentaine d’années et marqué par un processus dit de territorialisation. Elle ne se réduit donc pas à un dispositif technique, ni à une succession de plans et de procédures. Quels sont les effets de cette politique ? Comment les élus locaux, les professionnels du social et les bénévoles associatifs s’approprient-ils (ou non) le modèle d’action qu’elle induit ? Quelle place occupe-t-elle dans le paysage administratif français ? Quel avenir pour cette politique noyée dans la cascade de textes et de mesures qui marquent la première décennie des années 2000 ?
« L’ambition de l’auteur est multidimensionnelle. Il s’interroge non seulement sur la production politico-technique de cette politique, sur ses contours, ses caractéristiques formelles et sa cohérence mais aussi sur son attractivité auprès des divers acteurs, tant professionnels qu’associatifs et politiques, qu’elle mobilise. S’il est préoccupé par les effets de cette politique sur la société, il veut aussi comprendre les transformations progressives de ces dispositifs jusqu’à leur déclin relatif ces dernières années… Un ouvrage passionnant… qui ouvre à différentes questions tout à fait décisives pour l’avenir. » (Extrait de la préface de Michel Chauvière)

Pourquoi le travail social ? Définition - figures - clinique

Livre de Saül Karsz, édité par Dunod, publié en 2011.

Mots clés : Travail social, Concept, HISTOIRE, Évolution, Action humanitaire, Prise en charge, Économie, Société, Approche clinique, Travailleur social, Bénéficiaire, Pratique professionnelle, Croyance, Savoir, Rôle, Sujet, Psychologie, Idéologie, Inconscient, Politique sociale, Théorie, Identité professionnelle, Pluridisciplinarité, Philosophie, Éthique

Confronté à la question centrale de l'identité du travail social, l'auteur : s'engage dans une définition suffisamment rigoureuse et donc discutable de ce qu'est le travail social, de ce qu'il peut fournir, de ce à quoi il échoue ; articule les trois figures majeures de l'intervention sociale : charité, prise en charge et prise en compte ;dessine enfin la clinique de l'intervention sociale, production d'expériences instruites qui à leur tour instruisent les praticiens, démarche transdisciplinaire : incontournable dimension psychique et mise en avant des dimensions idéologiques, politiques et théoriques.

C'est quand il y en a beaucoup... Nouveaux périls identitaires français

Livre de Azouz Begag, édité par Belin, publié en 2011.

Mots clés : Immigration, Discrimination, Ethnie, Violence, Vie politique, Société, Exclusion sociale, Identité, État, Nation, Différence, Identité culturelle, Religion, HISTOIRE, Enfant de migrant, Banlieue, Sport, Image, Représentation sociale, Stigmatisation

La phrase-titre, empruntée à un propos ministériel désormais gravé dans les mémoires, résume le propos du livre. Dans son travail de chercheur comme dans ses oeuvres littéraires, Azouz Begag n'a eu de cesse de s'interroger sur la question de l'immigration, sur la violence des malentendus ou rejets qu'entretient une instrumentalisation politicienne des communautarismes ou des préoccupations sécuritaires. Son expérience de candidat pour le Modem aux élections régionales de 2010 lui a permis d'approcher plus encore la réalité des choses. Sans angélisme ni complaisance, il choisit ici de conjuguer analyse sociologique et constats, anecdotes significatives et petites phrases révélatrices, pour dresser un tableau de la « France identitaire » que d'aucuns tentent de promouvoir, et nous mettre en garde contre les dangers d'exclusion, voire d'explosion, qu'elle sécrète. Son propos incisif et concret s'adresse à tous les citoyens, tout en s'efforçant de donner quelques pistes. Azouz Begag, sociologue, chercheur et universitaire, écrivain, scénariste, a été ministre délégué chargé de l'égalité des chances dans le gouvernement Villepin de 2005 à 2007. Il est né en France de parents algériens immigrés. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le gone du Chaâba, roman autobiographique qui évoque son enfance, et Un mouton dans la baignoire, Dans les coulisses du pouvoir, un récit qui relate son expérience de ministre issu de l'immigration.

Où est passé le bien commun ?

Livre de François Flahaut, édité par Mille et une nuits, publié en 2011.

Mots clés : Individu, Société, HISTOIRE, Modèle, Morale, Droit social, Économie, Libéralisme, Politique sociale, Dignité, Inégalité, Média, Vie politique, Droits de l'homme, Philosophie, Anthropologie, Déclaration universelle des droits de l'homme

Dans un monde où le politique est dominé par les puissances économiques et financières, et où le toujours plus de la croissance s'impose comme une fin en soi, la seule référence non économique qui subsiste est celle des droits individuels. La référence au bien commun a été évacuée. Des millions de citoyens, pourtant, continuent de s'en soucier. Encore faudrait-il qu'émerge une conception renouvelée du bien commun. Et que celui-ci reprenne sa place dans les préoccupations des politiques. François Flahault interroge le fondement des droits de l'homme. Il montre comment le progrès des connaissances anthropologiques apporte ce qui leur manque pour penser le bien commun. La vie sociale apparaît ainsi comme le lieu d'être de chacun d'entre nous, l'indispensable poumon de la vie individuelle. La fragile coexistence des humains repose largement sur les biens communs ou biens collectifs (au pluriel) dans lesquels se concrétise le bien commun (au singulier). Cependant, leur importance, ainsi que leur diversité naturelle et culturelle, matérielle et immatérielle, reste sous-évaluée au regard des biens marchands. Comment la lutte politique peut-elle faire évoluer les rapports de force dans un sens favorable au bien commun? L'auteur montre qu'il est possible de s'inspirer d'un autre modèle que ceux dont, plus de vingt ans après la fin de la guerre froide, nous sommes encore tributaires.

Les tyrannies de la visibilité : être visible pour exister ?

Livre de Nicole Aubert, Claudine Haroche, Jacqueline Barus Michel, et al., édité par Erès, publié en 2011.

Mots clés : Intimité, Image de soi, Image, Société, Sujet, Représentation sociale, HISTOIRE, Évolution, Altérité, Réseau, Internet, Média, Vie politique, Attitude, Comportement, Consommation, Émotion, Pudeur, Valeur, Respect, Intériorisation

La visibilité est un terme qui revient aujourd'hui de façon récurrente dans le débat public. Nous vivons une injonction permanente à rendre visible ‒ à travers les médias, les réseaux sociaux, les blogs, Internet... ‒ ce que nous sommes et ce que nous faisons, sous peine d'être voués à une inexistence sociale et psychique.
Pourquoi et comment l'exigence de visibilité a-t-elle pris une telle ampleur aujourd'hui ? Quelles en sont les manifestations et les conséquences à différents niveaux, celui de la société dans son ensemble, celui du travail, de la vie politique, de la façon de communiquer, celui du rapport à soi et à l'autre ? L'invisible est-il devenu inutile ? En acceptant d'être réduits à ce que nous offrons au regard, à nos seules apparences, ne renonçons-nous pas à notre intériorité la plus profonde, cette intimité de soi qu'on appelait le for intérieur ?
Cet ouvrage s'attache à répondre à ces questions en montrant comment le refus de se soumettre à cet impératif de transparence révèle le désir, la volonté, le besoin de préserver quelque chose d'un espace d'expérience intérieure, fondement de l'ultime liberté de l'individu.

Le travail social à l'épreuve du néo-libéralisme : entre résignation et résistance

Livre de Raymond Curie, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Libéralisme, Analyse critique, HISTOIRE, Contrôle social, Économie, Établissement social et médicosocial, Rentabilité, Politique sociale, Législation, Évaluation, Qualité, Répression, Politique de la ville, Handicap, Information, Secret professionnel, Éthique, Formation, Décentralisation, Interaction, Projet, Société, Résistance, Travailleur social, Association, Action collective, Qualification professionnelle, Interculturel, Compétition

Dans les années 70 on a beaucoup parlé de contrôle, dans les années 80 et 90 est apparu le mot partenariat, avec les années 2000 il est de plus en plus question d'intervention. Alors où en est le travail social à l'heure actuelle ? (...) Deux logiques différentes apparaissent au niveau du secteur social dans les pratiques : l'intervention sociale et le travail social. Les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis le milieu des années 80 ont soutenu de plus en plus une logique d'intervention sociale plus intéressante au niveau économique, basée sur la compétence, le transitoire, le suivi, la logique de service avec un travail en direction d'une population et en s'adressant surtout aux symptômes des problèmes. Alors que les professionnels du travail social défendent toujours la qualification, le long terme, l'accompagnement, la relation d'aide avec un travail articulant l'individuel et le collectif et en recherchant les causes des problèmes... Raymond Curie est sociologue et formateur à l'Institut de travail social de Lyon / Caluire ainsi qu'à l'Université Lyon II (Sciences de l'éducation et Sociologie) dans le cadre d'un partenariat pédagogique. Il collabore à plusieurs revues d'informations et de recherche sur l'actualité sociale.