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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Faire confiance à la confiance

Livre de Mark Hunyadi, édité par Erès, publié en 2023.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Confiance, Philosophie, Individualisme, Technologie numérique, Crise, Société

En retraçant la genèse de l'individualisme moderne, Mark Hunyadi développe la profondeur historique du problème de la confiance, ainsi que la raison philosophique pour laquelle ce thème - pourtant unanimement reconnu comme essentiel - a été largement négligé dans la littérature philosophique. Au fil de nombreux exemples, il montre, que la confiance est relation au monde, avant d'être relation au risque, contrairement aux théories dominantes, de nature essentiellement économique.
L'emprise du numérique sur nos existences a pour effet d'éliminer tendanciellement les relations de confiance, au profit de relations sécurisées. Ce phénomène dessine l'horizon d'une société automatique, d'où sont chassées les relations naturelles de confiance qui nous lient au monde - aux objets, aux autres, aux institutions. Ce livre s'inscrit donc dans la longue tradition de la théorie critique de la société dont l'auteur est un spécialiste reconnu.

Les droits de l'homme

Livre de Danièle Lochak, édité par La découverte, publié en 2018.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droits de l'homme, Concept, Société, Évolution, Droit, Législation, Approche historique, Devenir, Démocratie, Citoyenneté, Justice, Inégalité, Liberté, Dignité, État, Culture, Éthique, Philosophie, Technologie

Les droits de l'homme ne sont pas une catégorie intemporelle, un corps de principes qui seraient gravés une fois pour toutes dans le marbre : ils ont une histoire, qui continue à s'écrire en fonction des aspirations nouvelles qui s'expriment, des défis nouveaux auxquels ils sont confrontés, comme le développement des technologies ou la mondialisation. Nés sur le terrain des idées, les droits de l'homme ont été consacrés par le droit positif. Ils ont servi et servent encore d'étendard à des combats politiques. Ce livre accessible et rigoureux, écrit par une spécialiste reconnue de la matière, s'attache à analyser les droits de l'homme dans toutes ces dimensions idéologique, juridique, politique en se tenant à distance de deux conceptions antithétiques et également simplistes : celle qui appréhende l'évolution des droits de l'homme comme un processus linéaire et cumulatif entraînant l'humanité vers toujours plus de justice, et celle qui, à l'inverse, ne voit dans les droits de l'homme, si inégalement garantis, si souvent violés, qu'un slogan trompeur.
Danièle Lochak, professeure émérite à l'université Paris Ouest-Nanterre, y a dirigé pendant plusieurs années le master « Droits de l'homme ». Activement engagée dans le milieu associatif, elle a été présidente du Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés) et vice-présidente de la Ligue des droits de l'Homme. Ses publications récentes portent sur les droits des étrangers et la politique d'immigration, les discriminations, les usages sociaux du droit.

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La société inclusive, parlons-en ! : Il n'y a pas de vie minuscule

Livre de Charles Gardou, édité par Erès, publié en 2012.

Mots clés : Intégration, Représentation sociale, Société, Compétence, Égalité, Exclusion sociale, Norme, Norme sociale, Philosophie

Une société n'est pas un club dont des membres pourraient accaparer l'héritage social à leur profit pour en jouir de façon exclusive. Elle n'est pas non plus un cercle réservé à certains affiliés, occupés à percevoir des subsides attachés à une "normalité" conçue et vécue comme souveraine. Il n'y a pas de carte de membre à acquérir, ni droit d'entrée à acquitter. Ni débiteurs, ni créanciers autorisés à mettre les plus vulnérables en coupe réglée.Ni maîtres ni esclaves. Ni centre ni périphérie. Chacun est héritier de ce que la société a de meilleur et de plus noble. Personne n'a l'apanage de prêter, de donner ou de refuser ce qui appartient à tous. Une société inclusive, c'est une société sans privilèges, exclusivités et exclusions.

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Les théories de la reconnaissance

Livre de Haud Gueguen, Guillaume Malochet, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Concept, Théorie, Philosophie, Image de soi, Identité, Courant de pensée, Travail, Déni, Idéologie, Vie politique, Société, Éthique, Justice, Différence, Dignité, Minorité culturelle, Immigration, Ethnie, Don, Anthropologie, Aristote, Hegel (Georg Wilhem Friedrich), Rousseau (Jean Jacques), Hobbes (Thomas), Machiavel (Nicolas), Ecole de Francfort, Honneth (Axel)

Tous reconnus ! Tel paraît être le mot d'ordre contemporain, qui traverse l'espace intime comme les luttes politiques. Chacun considère aujourd'hui qu'il possède des droits inaliénables, parmi lesquels celui de faire « reconnaître » son identité et sa différence - sexuelle, ethnique, religieuse, politique. Les singularités ne sont plus cachées, mais revendiquées. Cela ne veut certes pas dire qu'elles sont toutes effectivement reconnues. Au contraire, cette revendication semble motivée par l'expérience du « déni de reconnaissance » qui prend des formes diverses : mépris social, absence de respect, souffrance au travail. Ce livre se propose de retracer la généalogie philosophique de cette revendication de reconnaissance et d'en présenter les principales réactualisations dans le champ du travail, de la justice sociale et des politiques multiculturelles. Il expose également les limites du paradigme de la reconnaissance, en présentant les principales critiques qui lui ont été adressées.

Comprendre l'interdit

Livre de Henri Pierre Jeudy, Aleki Cavaillez, édité par Max Milo, publié en 2011.

Mots clés : Interdit, Norme sociale, Société, Interaction, Relation, Philosophie, Sociologie, Éducation, Éducation familiale, Culture, Censure, Règle, Liberté

Quelle est donc cette "manie d'interdire" qui envahit aussi bien l'espace public que l'espace privé ? Qu'implique la prolifération des interdits dans notre vie de tous les jours et quelles conséquences a-t-elle sur nos liens sociaux et nos comportements individuels et intimes ? Imposent-ils une norme nécessaire pour "bien vivre ensemble" ou génèrent-ils une tentation libératrice ? Henri-Pierre Jeudy redéfinit l'interdit sous tous ses aspects, de l'enfant qui doit obéir à la censure aux politiques environnementales ou de santé publique.Henri-Pierre Jeudy, est sociologue et écrivain. Il a publié une quarantaine d'ouvrages sur les phénomènes de conservation et de destruction des sociétés. L'illustrateur, Aleksi Cavaillez, collabore avec la revue XXI et Libération. Pour la collection "Comprendre", il a déjà illustré WikiLeaks (Max Milo, 2011).

La société des égaux

Livre de Pierre Rosanvallon, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Société, HISTOIRE, Économie, Économie politique, Égalité, Philosophie, Justice, Solidarité, Valeur sociale, Individu, Communauté, Citoyenneté, Différence, Idéologie, Libéralisme, Classe sociale, Politique sociale, Racisme, Ouvrier, Stigmatisation, Morale, Égalité des chances, Individualisme, Compétition

"Nous vivons aujourd'hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n'ont en effet cessé d'accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l'idée d'égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l'impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d'inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d'impuissance. Il n'y a donc rien de plus urgent que de refonder l'idée d'égalité pour sortir des impasses du temps présent. Pierre Rosanvallon est professeur au Collège de France et le fondateur de La République des Idées. Après La Contre-démocratie (Seuil, 2006; Points, 2008) et La Légitimité démocratique (Seuil, 2008; Points, 2010), le présent ouvrage constitue le troisième volet de son enquête sur les mutations contemporaines de la démocratie. "

Pourquoi le travail social ? Définition - figures - clinique

Livre de Saül Karsz, édité par Dunod, publié en 2011.

Mots clés : Travail social, Concept, HISTOIRE, Évolution, Action humanitaire, Prise en charge, Économie, Société, Approche clinique, Travailleur social, Bénéficiaire, Pratique professionnelle, Croyance, Savoir, Rôle, Sujet, Psychologie, Idéologie, Inconscient, Politique sociale, Théorie, Identité professionnelle, Pluridisciplinarité, Philosophie, Éthique

Confronté à la question centrale de l'identité du travail social, l'auteur : s'engage dans une définition suffisamment rigoureuse et donc discutable de ce qu'est le travail social, de ce qu'il peut fournir, de ce à quoi il échoue ; articule les trois figures majeures de l'intervention sociale : charité, prise en charge et prise en compte ;dessine enfin la clinique de l'intervention sociale, production d'expériences instruites qui à leur tour instruisent les praticiens, démarche transdisciplinaire : incontournable dimension psychique et mise en avant des dimensions idéologiques, politiques et théoriques.

Philosophie pratique de la drogue

Livre de Patrick Pharo, édité par Cerf, publié en 2011.

Mots clés : Drogue, Dépendance, Témoignage, Addiction, Sexualité, Alcool, Plaisir, Contrôle, Politique, Philosophie, Liberté, Thérapie, Traitement de substitution, Réduction des risques, Société

Comment devient-on dépendant aux drogues et autres consommations psycho-actives ? Comment essaie-t-on d'en sortir ? Que valent les politiques publiques de la drogue ? Telles sont les questions abordées dans cet ouvrage, traitées à partir de témoignages d'usagers, recueillis à Paris et à New York. Témoins privilégiés des conditions individuelles, sociales et neuropsychiques d'entrée dans un parcours addictif, les anciens usagers revendiquent leur liberté d'avoir consommé, pour leur bien-être, des produits dangereux, tout en rendant compte en détail et sans fard des dégâts personnels qui ont pu en découler. A l'éthique de la drogue succède donc une éthique de la sortie qu'on cherche à garantir par de nouvelles habitudes et de nouveaux engagements. La philosophie pratique de la drogue qui ressort de ces témoignages est libertaire sur un plan individuel, mais collectivement responsable, en termes notamment de prévention, de réduction des dommages et d'accompagnement des usagers. Cette posture implique une reconsidération des politiques publiques répressives mais largement impuissantes devant le phénomène social de l'addiction, qui n'a cessé de croître avec le développement des sociétés marchandes.

Où est passé le bien commun ?

Livre de François Flahaut, édité par Mille et une nuits, publié en 2011.

Mots clés : Individu, Société, HISTOIRE, Modèle, Morale, Droit social, Économie, Libéralisme, Politique sociale, Dignité, Inégalité, Média, Vie politique, Droits de l'homme, Philosophie, Anthropologie, Déclaration universelle des droits de l'homme

Dans un monde où le politique est dominé par les puissances économiques et financières, et où le toujours plus de la croissance s'impose comme une fin en soi, la seule référence non économique qui subsiste est celle des droits individuels. La référence au bien commun a été évacuée. Des millions de citoyens, pourtant, continuent de s'en soucier. Encore faudrait-il qu'émerge une conception renouvelée du bien commun. Et que celui-ci reprenne sa place dans les préoccupations des politiques. François Flahault interroge le fondement des droits de l'homme. Il montre comment le progrès des connaissances anthropologiques apporte ce qui leur manque pour penser le bien commun. La vie sociale apparaît ainsi comme le lieu d'être de chacun d'entre nous, l'indispensable poumon de la vie individuelle. La fragile coexistence des humains repose largement sur les biens communs ou biens collectifs (au pluriel) dans lesquels se concrétise le bien commun (au singulier). Cependant, leur importance, ainsi que leur diversité naturelle et culturelle, matérielle et immatérielle, reste sous-évaluée au regard des biens marchands. Comment la lutte politique peut-elle faire évoluer les rapports de force dans un sens favorable au bien commun? L'auteur montre qu'il est possible de s'inspirer d'un autre modèle que ceux dont, plus de vingt ans après la fin de la guerre froide, nous sommes encore tributaires.

Une société de soins : santé, travail, philosophie, politique

Livre de Jean François Petit, Fabienne Brugere, Emmanuel Langlois, et al., édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2011.

Mots clés : Soin, Relation d'aide, Accompagnement, Concept, Courant de pensée, Éthique, Attention, Altérité, Société, Anthropologie, Bioéthique, Droit, Santé, Profession médicale, Médecine, Relation soignant-soigné, Violence, Travail, Entreprise, Conditions de travail, Harcèlement moral, Philosophie, Politique

Le care, le soin, l'éthique de la sollicitude, de l'attention à autrui, autant de termes qui font irruption dans le débat public. Élaboré à son point de départ par des féministes impliquées dans la santé, ce courant de pensée peut-il bousculer l'ordre de la société ou n'est-il condamné qu'à soigner les plaies béantes de la société de la performance et de l'hypercompétition de tous contre tous ? Cet ouvrage propose une vision plurielle et structurée de ce qui pourrait fonder une société du soin. Il définit les contours du care, explicite ce que cette pensée remet en cause dans la manière d'envisager l'humain avant d'examiner son impact critique et créatif dans deux lieux clés : les lieux de soins et le travail. En reliant ces approches, ce livre interroge les fondements de l'ordre économique, social et politique actuel. Sortir d'une vision, qui fait du calcul la mesure de toute chose et de la performance une raison d'être, impose de renoncer à l'illusion d'un individu totalement maître de sa vie et de ses choix. Construire une société du soin suppose de partir de la vulnérabilité de chacun non pour s'y complaire, mais pour grandir en humanité.