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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'autoproduction accompagnée : un levier de changement

Livre de Daniel Cérézuelle, Guy Roustang, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Autonomie, Vie quotidienne, Autogestion, Solidarité, Logement, Rénovation de l'habitat, Jardinage, Alimentation, Consommation, Atelier, Santé, Coopérative, DSL, Économie, Échange, Don, Socialisation, Sociabilité, Insertion sociale, Précarité, Pauvreté, Lien social, Expérience, Méthodologie, Évaluation, Partenariat, Accompagnement, Débat, Travail, Emploi, Rémunération, PADES (Programme autoproduction et développement social)

L'inégalité des revenus de l'économie monétaire est redoublée par l'inégalité des ressources non monétaires, ce qui favorise un renforcement des logiques d'exclusion. L'autoproduction accompagnée - autoréhabilitation du logement, ateliers cuisine, etc. - consiste à apporter une aide technique et sociale à des publics défavorisés pour leur permettre de " faire par eux-mêmes ". Actives dans l'amélioration de leurs conditions de vie, les personnes touchées par la pauvreté et l'exclusion retrouvent une place dans la société. Ce livre a pour ambition d'inscrire les démarches d'autoproduction accompagnée dans la panoplie des politiques publiques d'action sociale et de développement social. Les auteurs montrent que cet outil, à l'heure actuelle sous-utilisé, a fait ses preuves et qu'il pourrait être généralisé. Ils en présentent la méthodologie et les résultats. Plus largement, ils invitent le lecteur à rechercher une autre articulation entre l'économique et le social, et à initier ainsi un changement, qui s'impose désormais, de nos façons de produire et de consommer. Daniel Cérézuelle est philosophe et sociologue, actuellement directeur scientifique du PADES (Programme autoproduction et développement social). Guy Roustang est directeur de recherche honoraire au CNRS, cofondateur du PADES.

La démocratie participative inachevée : genèse, adaptations et diffusions

Livre de Amélie Flamand, Héloise Nez, Ernesto Ganuza, Marie Hélène Bacqué, et al., édité par Yves Michel, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Démocratie, Participation, Démocratie participative, Budget, Évolution, Citoyenneté, Expérience, Vie politique, Projet, Milieu urbain, Développement local, Rénovation urbaine, Gouvernement, Banlieue, Analyse comparative, Enquête, Parti communiste français, Allemagne, France, Paris, Italie, Rome, Inde, Delhi, Ile de France

La démocratie participative, dont les racines sont anciennes, connaît un renouveau retentissant depuis une dizaine d'années. Elle semble s'institutionnaliser dans la durée, dans une dynamique qui se différencie du caractère contestataire des mouvements sociaux des années 60 et 70. Cet ouvrage analyse ses dynamiques de diffusion, le succès particulier de certains dispositifs, les aléas de tel ou tel parcours, la multiplicité des expériences locales et l'inachèvement général d'un processus qui semble, pourtant, porté par des tendances lourdes. Comment expliquer, par exemple, la grande diversité des budgets participatifs, en Europe mais aussi à l'intérieur d'un même pays ? Pourquoi le recours au tirage au sort s'est-il d'abord répandu en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Espagne, puis plus tardivement en France ? Comment comprendre le fait que, malgré les succès des expériences qui ont recours à cette procédure, celle-ci ne soit pas encore devenue une composante standardisée du fonctionnement démocratique ? Pourquoi une telle diversité des dispositifs participatifs liés aux enjeux urbains ? Pour favoriser une meilleure compréhension de ces phénomènes, l'accent est ici mis sur deux aspects peu étudiés jusque-là dans une optique comparative : l'évolution dans le temps et la place des acteurs, individuels ou en réseau. A travers quels réseaux d'acteurs, quelles institutions, se sont opérés des transferts ? Retracer cette généalogie de la démocratie participative permet de mieux en comprendre la portée et les limites. Et donne des clés à ceux qui veulent la faire vivre aujourd'hui.

Education et frontières sociales : un grand bricolage

Livre de Ana Maria Almeida, Barbara Bauchat, Pascal Gruson, Monique de Saint Martin, et al., édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Éducation, Espace, Séparation, Analyse comparative, Concept, Conflit, Violence, Hiérarchie, Classe sociale, Expérience, Socialisation, Éducation familiale, Famille, École, Influence sociale, Histoire familiale, Récit de vie, Bourgeoisie, Discrimination

Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.