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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Prévenir les handicaps et les violences. La posture de l'entre-deux en éducation

Livre de Laurent Thouroude, édité par Champ social, publié en 2022.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Intégration scolaire, Concept, Altérité, Handicap, Relation pédagogique, Jeune enfant, Adolescent, Violence, Difficulté scolaire, Discrimination, Savoir, Apprentissage, Groupe, Conflit, Relation équipe éducative-famille, Violence institutionnelle, Acquisition des connaissances

En prenant appui sur le concept d'entre-deux, théorisé par Daniel Sibony, l'ouvrage s'attache à dégager des voies de prévention des situations problématiques que sont le handicap et la violence. L'entre-deux est partout en éducation. L'entre-deux sert à la fois à désigner des publics en difficulté au regard des normes, à identifier des obstacles et des risques au cours des différents passages, enfin et surtout à orienter la rencontre avec le différent (différend) "singulier" vers les points communs qui font lien, en contexte scolaire et ailleurs...
Les limites et les liens, la lutte contre l'angoisse, le sentiment d'appartenance, sont des besoins éducatifs incontournables, que l'école ne peut à ce titre ignorer. Trouver l'entre-deux en contexte scolaire, c'est miser sur trois types de lien nécessaires : le lien élève-savoirs, le lien élève-enseignant, le lien élève-groupe.

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Jeunes de quartier : le pouvoir des mots. Un abécédaire participatif

Livre de Marie Hélène Bacqué, Jeanne Demoulin, édité par C&F Editions, publié en 2021.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Quartier, Banlieue, Recherche en sciences sociales, Participation, Expression écrite, Parole, Épidémie, Culture, Discrimination, Militantisme, Scolarité, Famille, Relation femme-homme, Sport, Mouvement social, SDF, Média, Identité culturelle, Police, Politique, Religion, Institution, Violence, Internet

Qu'est-ce qu'être "jeune de quartier" ? A quelle expérience sociale, urbaine, familiale, à quelles visions de sa place dans la société et dans le territoire cela renvoie-t-il ? Ces questions sont au centre de cet ouvrage, fruit d'une recherche participative conduite dans dix villes ou quartiers de l'Ile-de-France et associant 120 jeunes, une quinzaine de professionnels de la jeunesse et une quinzaine de chercheurs appartenant à différentes disciplines.
Le livre Jeunes de quartier est accompagné d'un site web qui propose des images, des vidéos réalisées par les jeunes participant aux ateliers, et une présentation des quartiers dans lesquels se sont déroulé les recherches : https://jeunesdequartier.fr/

L'épreuve de la discrimination : enquête dans les quartiers populaires

Livre de Julien Talpin, Hélène Balazard, Marion Carrel, et al., édité par Presses universitaires de France, publié en 2021.

Mots clés : Lien social-Précarité, Discrimination, Inégalité, Racisme, Immigration, Violence, Agression, Colère, État dépressif, Exil, Sociologie, Quartier, Militantisme, Action collective, Enquête, France, Angleterre, Etats Unis d'Amérique, Canada

La France n'a pas encore pleinement pris la mesure de l'ampleur et des incidences du racisme et des discriminations qui la déchirent. Des millions d'individus, notamment issus de l'immigration postcoloniale, subissent au quotidien micro-agressions et stigmatisation. Ils voient leurs opportunités d'ascension sociale entravée, leurs vies écourtées. Ces épreuves suscitent bien souvent colère et sentiments d'injustice.
Elles poussent parfois à l'engagement des personnes qui n'y étaient pas disposées. A partir d'une enquête inédite dans plusieurs quartiers populaires en France et en Amérique du Nord, ce livre démontre les conséquences du déni de reconnaissance qui entoure les discriminations : dépression, exil, repli sur soi... Au regard du drame silencieux qui s'opère sous nos yeux, il invite à une prise de conscience collective.
Mais le racisme suscite aussi des conséquences plus positives : une jeunesse se lève face aux violences policières, se mobilise dans des associations ou investit les partis politiques, en développant des savoirs et savoir-faire nouveaux, et par là son pouvoir d'agir. Peut-être est-ce l'émergence d'une nouvelle génération militante, engagée dans des luttes pour l'égalité ?

Féminisme pour les 99% : un manifeste

Livre de Cinzia Arruza, Tithi Bhattacharya, Nancy Fraser, édité par la Découverte, publié en 2019.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Féminisme, Grève, Action collective, Empowerment, Libéralisme, Économie, Genre, Reproduction sociale, Violence, Violence conjugale, Discrimination

Logements inabordables, salaires de misère, systèmes de santé inexistants ou dysfonctionnels, catastrophe climatique, rejet des migrante.s, violences policières... on entend peu les féministes s'exprimer sur ces questions. Pourtant, elles ont un impact majeur sur la vie de l'immense majorité des femmes à travers le monde. Les grèves des femmes qui se multiplient aujourd'hui en Argentine, en Pologne, aux Etats-Unis ou ailleurs s'emparent de ces problématiques et témoignent du fait que les revendications féministes ne sont pas isolées de celles d'autres mouvements.
Et c'est tout l'enjeu de ce manifeste, inspiré par ces nouveaux mouvements féministes : face à un système néolibéral qui concentre toutes les aliénations, injustices et inégalités et instrumentalise certaines luttes sociales pour servir ses velléités impérialistes et engranger le plus de profits possible, le féminisme doit repenser son agenda théorique comme militant. Trois des organisatrices de la Grève internationale des femmes s'engagent ainsi avec ce manifeste pour un féminisme véritablement inclusif, capable de faire converger l'anticapitalisme, l'antiracisme, l'écologie politique, l'internationalisme et l'anti-hétérosexisme : un féminisme pour les 99%.

Une culture du viol à la française : du Troussage de domestique à la Liberté d'importuner

Livre de Valérie Rey Robert, édité par Libertalia, publié en 2019.

Mots clés : Justice-Délinquance, Abus sexuel, Viol, Approche historique, Concept, Représentation sociale, Harcèlement sexuel, Violence, Discrimination, Enquête, Sanction pénale

Dans cet essai documenté et novateur, l'autrice analyse et définit les violences sexuelles, déboulonne toutes nos idées reçues et bat en brèche l'argumentaire déresponsabilisant les violeurs. Elle insiste sur les spécificités hexagonales du concept de s culture du viol s, démythifie le patrimoine littéraire et artistique, et démontre, point par point, qu'il est possible de déconstruire les stéréotypes de genre et d'éduquer les hommes à ne pas violer.

La tentation radicale : enquête auprès des lycéens

Livre de Olivier Galland, Anne Muxel, édité par Presses universitaires de France, publié en 2018.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Jeune, Violence, Passage à l'acte, Terrorisme, Frustration, Discrimination, Politique, Religion, Lycéen

L’idée d’une montée de la radicalité au sein de la jeunesse française, avec pour corollaire une certaine banalisation de la violence, mérite d’être examinée, même si les passages à l’acte violent ne concernent qu’une petite minorité assez bien étudiée et identifiée. On ne sait en revanche que peu de choses sur le degré d’acceptabilité de la violence aux yeux du plus grand nombre. Quels sont les segments de la jeunesse les plus concernés par la radicalité ? Peut-on observer un lien entre la radicalité politique et la radicalité religieuse ? Comment les jeunes réagissent-ils aux attentats et au terrorisme ? Pour répondre à ces questions, les contributeurs de cet ouvrage, tous spécialistes reconnus dans le champ de la sociologie de la jeunesse, analysent les résultats d’une enquête inédite menée auprès de 7 000 lycéens de toutes origines sociales et culturelles, et de toutes confessions religieuses.

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Refaire la cité : l'avenir des banlieues

Livre de Michel Kokoreff, Didier Lapeyronnie, édité par Ed. du Seuil, publié en 2013.

Mots clés : Territoire-Logement, Banlieue, Quartier, Violence, Précarité, Politique de la ville, Politique, Sécurité, Discrimination, Ethnie, Histoire sociale

« Cités », « banlieues », « quartiers populaires », « zones sensibles », etc. Ces territoires que l’on ne sait plus nommer ont subi bien des transformations depuis trente ans : paupérisation, ségrégation urbaine et ethnique, expansion des économies souterraines, durcissement des rapports avec les institutions. Le repli identitaire et les explosions de violence viennent régulièrement révéler les limites de l’action publique.
Mais derrière l’accumulation de problèmes émergent des dynamiques singulières et des acteurs aspirant à davantage de reconnaissance. Comment sortir de l’impasse actuelle ? Ne faut-il pas inventer une « politique des banlieues » s’appuyant sur la force des quartiers, sur la jeunesse et le dynamisme des acteurs ? Comment réinsérer les cités dans un projet de société digne de ce nom ? Ce livre propose un diagnostic fondé sur vingt ans de recherches de terrain, en même temps que des pistes pour refaire la cité et, de la sorte, repolitiser ce que l’on ne cesse de stigmatiser.

Rapport sur l'homophobie 2012

Livre, édité par Sos homophobie, publié en 2012.

Mots clés : Homosexualité, Bisexualité, TRANSSEXUALISME, Discrimination, Rapport, Témoignage, Vie quotidienne, Violence, Agression, École, Famille, Internet, Média, Vie politique, Religion, Santé, Sport, Travail, Voisinage, Justice, Droit, Loi

Homophobie : un nouveau record est à enregistrer en 2011 : le cap des 1 500 témoignages est atteint et dépassé. Si Internet reste en tête des contextes dans lesquels les actes de lesbophobie, gayphobie, biphobie ou transphobie (LGBTphobie) portés à notre connaissance sont commis, cette année marque aussi le retour du contexte « travail » à la deuxième place de ce triste classement, au côté du contexte « famille-entourage proche », immédiatement suivi par le contexte « voisinage ». Ainsi, plus d'un témoignage sur trois fait état d'une parole, d'une violence ou encore d'une discrimination LGBTphobe subie dans le cadre de la vie quotidienne de la victime...

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C'est quand il y en a beaucoup... Nouveaux périls identitaires français

Livre de Azouz Begag, édité par Belin, publié en 2011.

Mots clés : Immigration, Discrimination, Ethnie, Violence, Vie politique, Société, Exclusion sociale, Identité, État, Nation, Différence, Identité culturelle, Religion, HISTOIRE, Enfant de migrant, Banlieue, Sport, Image, Représentation sociale, Stigmatisation

La phrase-titre, empruntée à un propos ministériel désormais gravé dans les mémoires, résume le propos du livre. Dans son travail de chercheur comme dans ses oeuvres littéraires, Azouz Begag n'a eu de cesse de s'interroger sur la question de l'immigration, sur la violence des malentendus ou rejets qu'entretient une instrumentalisation politicienne des communautarismes ou des préoccupations sécuritaires. Son expérience de candidat pour le Modem aux élections régionales de 2010 lui a permis d'approcher plus encore la réalité des choses. Sans angélisme ni complaisance, il choisit ici de conjuguer analyse sociologique et constats, anecdotes significatives et petites phrases révélatrices, pour dresser un tableau de la « France identitaire » que d'aucuns tentent de promouvoir, et nous mettre en garde contre les dangers d'exclusion, voire d'explosion, qu'elle sécrète. Son propos incisif et concret s'adresse à tous les citoyens, tout en s'efforçant de donner quelques pistes. Azouz Begag, sociologue, chercheur et universitaire, écrivain, scénariste, a été ministre délégué chargé de l'égalité des chances dans le gouvernement Villepin de 2005 à 2007. Il est né en France de parents algériens immigrés. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le gone du Chaâba, roman autobiographique qui évoque son enfance, et Un mouton dans la baignoire, Dans les coulisses du pouvoir, un récit qui relate son expérience de ministre issu de l'immigration.

Education et frontières sociales : un grand bricolage

Livre de Ana Maria Almeida, Barbara Bauchat, Pascal Gruson, Monique de Saint Martin, et al., édité par Michalon, publié en 2010.

Mots clés : Lien social-Précarité, Enfance-Famille, Éducation, Espace, Séparation, Analyse comparative, Concept, Conflit, Violence, Hiérarchie, Classe sociale, Expérience, Socialisation, Éducation familiale, Famille, École, Influence sociale, Histoire familiale, Récit de vie, Bourgeoisie, Discrimination

Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.
Le monde social est balisé, marqué, divisé. Des frontières sociales, plus ou moins perceptibles, délimitent des groupes sociaux, des espaces de vie, des lieux d'échanges, mais aussi des lieux de ségrégation ; elles traversent le quotidien des familles. Mais comment appréhender ces frontières ? L'éducation, reçue et donnée dans les familles, avec ses continuités et ses ruptures, permet de suivre leur traçage. Sans cesse réinventée, elle contribue désormais moins à reproduire qu'à produire des frontières. Dans un monde où l'ascension sociale promise par le système éducatif est hypothétique, les familles et les individus déploient une grande énergie pour " bricoler" l'éducation donnée et "faire avec " les frontières. Celles-ci sont souvent subies, parfois déplacées, ou encore recherchées. Avec Monique de Saint Martin et Mihaï Dinu Gheorghiu, une équipe internationale de sociologues s'est consacrée durant trois ans à comprendre ces différentes formes de jeu avec les frontières. Des histoires de vie et d'éducation familiales, inégalement marquées par l'instabilité - familles immigrées, familles des classes populaires, des classes moyennes ou des bourgeoisies - sont ici restituées dans leur singularité. Comment ces jeux de frontières se jouent-ils dans des contextes différents ? La perspective comparative proposée entre la France, la Roumanie, la Suède et le Brésil, met en évidence, dans chacun de ces pays, les processus dynamiques qui touchent très fortement les classes moyennes.