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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Ethique et accompagnement en travail social

Livre de Dominique Depenne, édité par ESF, publié en 2014.

Mots clés : Travail social, Éthique, Concept, Accompagnement, Résistance, Morale, Déontologie, Responsabilité, Prise en charge, Projet individualisé, Altérité, Besoin, Pouvoir, Bureaucratie, Stigmatisation, Interaction, Usager, Travailleur social, Sujet, Accueil, Distance, Affectivité, Rencontre, Parole, Empathie, Vie quotidienne, Individualisme, Relation travailleur social-usager, Adorno (Théodor wiesengrund), Lévinas (Emmanuel)

Le sens commun tend à rendre synonymes des notions qui ne recouvrent aucune réalité commune. L'éthique, de nos jours, n'échappe pas à ce travers. Cet essai tente d'extraire l'énigme éthique du sens commun en la différenciant de la morale et de la déontologie. Ainsi s'attache-t-il à mesurer les enjeux qui viennent au jour, à partir du questionnement éthique, lorsqu'il s'agit d'accompagner des personnes dites « fragilisées ». L'accompagnement est d'abord et avant tout une relation. Toute réflexion éthique exige la prise en compte de la singularité et de l'altérité de l'Autre-homme. Ce n'est qu'à partir de là que l'on peut penser ce qu'est une relation humaine d'accompagnement. Dominique Depenne trouve ici, en l'oeuvre d'Emmanuel Lévinas, une référence irremplaçable pour penser l'éthique.Cet ouvrage est destiné à tous les professionnels du travail social, quels que soient leurs métiers et leurs postes, et qui, d'une façon ou d'une autre, sont confrontés à la dimension relationnelle de l'accompagnement.

Ethique et travail social : une recherche de sens

Livre de Brigitte Bouquet, Marcel Jaeger, François Roche, édité par Dunod, publié en 2012.

Mots clés : Éthique, Valeur, Morale, Déontologie, Concept, HISTOIRE, Idéologie, Droit, Individualisme, Libéralisme, Politique sociale, Économie, Interaction, Pratique professionnelle, Travail social, Décision, Conflit, Secret professionnel, Légitimation, Intimité, Information, Travailleur social, Communication, Échange, Dossier administratif, Évaluation, Qualité, Contrat, Code, Référentiel, Droits des usagers, Droits de l'homme, Informatique, Technologie de l'information et de la communication

Confronté aux évolutions technologiques, sociales, économiques et politiques modernes, le travail social ne cesse d'interroger la pertinence et les exigences de ces dernières, au regard de situations humaines qui font son objet propre : l'exclusion, le handicap, la dépendance, la délinquance, etc. L'éthique est à la source d'un sens à redonner constamment au travail social. Elle n'est pas pour lui une valeur ajoutée, mais elle constitute l'essence même de son action. La pratique du travail social ne peut se réduire à l'application d'une technique étayée par une déontologie. Si l'on constate de fait une très forte demande en éthique de la part des travailleurs sociaux, on ne peut que s'étonner de la carence en publications dans le domaine. Cet ouvrage vise à combler cette lacune, non pour offrir une doctrine de principes moraux et de réponses professionnelles "éthiquement correctes ", mais pour aider les travailleurs sociaux à clarifier les enjeux en présence, à structurer leur réflexions, à formuler le sens du travail social. Brigitte Bouquet, ancienne directrice du CEDIAS (mudée social) est titutlaire de la chaire d'action sociale au Cnam.

L'emprise de la gestion : la société au risque des violences gestionnaires

Livre de Marie Benedetto Meyer, Salvatore Maugeri, Jean Luc Metzger, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Management, Travail, Gestion, Gestion administrative, Ressources humaines, Gestion financière, Concept, Sociologie, Organisation, Association, Travail social, Travailleur social, Entreprise, Interaction, Conditions de travail, Organisation du travail, Violence institutionnelle, Évaluation, Qualité, Individualisation, Résistance, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Commerce, Éthique, France, Egypte, Brésil

Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement des travaux étudiant l'emprise du phénomène gestionnaire sur les organisations et, plus généralement, sur les sociétés. Il fournit un ensemble de regards sociologiques sur les articulations complexes entre "violences" et "acteurs, pratiques et dispositifs de gestion". Un large spectre de situations empiriques est examiné, tant en France qu'en Egypte et au Brésil, aussi bien dans les sphères marchandes que non marchandes (groupes industriels, secteur associatif, santé). Au-delà de la variété des configurations et des dispositifs de gestion étudiés, ces huit chapitres montrent que les violences liées au fait gestionnaire se manifestent sur trois niveaux articulés.A un premier niveau, la violence résulte des transformations macro-politiques qui, cumulées sur une longue période, modifient les cadres d'action et rendent incontournables l'introduction et le renouvellement des dispositifs de gestion. A un deuxième niveau, l'on trouve des acteurs intermédiaires qui jouent un rôle important pour rendre opérationnelles ces décisions et, plus ou moins directement, sont à l'origine de l'exercice de la violence managériale.Enfin, à un troisième niveau, les analyses de cet ouvrage montrent l'existence d'une violence symbolique qui s'ajoute ou plus exactement sous-tend les pratiques des différentes catégories d'acteur. L'ouvrage se conclut par un ensemble de propositions pour poursuivre l'analyse sociologique du phénomène gestionnaire, notamment en termes de rapport à l'éthique.

La vulnérabilité : une nouvelle catégorie morale ?

Livre de Nathalie Maillard, édité par Labor et Fides, publié en 2011.

Mots clés : Philosophie, Éthique, Autonomie, Concept, Individualisme, Relation, Interaction, Justice, Soin

Depuis la modernité, l'autonomie a joué un rôle central dans notre manière de concevoir l'être humain. Son respect a figuré au centre des conceptions morales dominantes - kantienne et libérale. La notion de vulnérabilité occupe depuis quelques décennies une place de plus en plus franche dans la réflexion éthique. Elle apparaît comme un instrument critique visant à interroger une anthropologie articulée autour des capacités rationnelles de l'homme et à contester la focalisation des théories morales sur la figure du sujet autonome. Chez Levinas, en bioéthique, dans les éthiques du care ou encore les réflexions chez Nussbaum à propos de la théorie rawlsienne de la justice, la prise en considération de la vulnérabilité complète et complique l'image de l'individu autonome en le replaçant dans ses modalités temporelles, relationnelles et corporelles - soulignant à la fois sa dépendance et la fragilité essentielle de ses capacités. Elle propose ainsi une perspective morale fondée sur cette conception à la fois plus complexe, plus riche et plus réaliste de ce qu'est la personne, en pensant à côté du respect de l'autonomie et ensemble avec lui, la sollicitude ou la responsabilité