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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La fabrique du doctorat en travail social. Controverses et enjeux

Livre de Pablo Alvarez Perez, Maria Ines Amaro, Maria Joao Pena, Stéphane Rullac, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2018.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Savoir, Recherche, Science, Discipline, Recherche universitaire, Diplôme, Recherche en sciences sociales, Reconnaissance, Université, France, Québec, Suisse, Belgique, Liban, Portugal, Italie

À l’échelle mondiale, le doctorat est souvent signe d’une compétence scientifique reconnue, mais aussi d’une expertise professionnelle dont le docteur incarne le plus haut niveau de la « profession ».
Les usages sociaux (académiques et professionnels) des titres doctoraux varient selon les contextes nationaux, les champs disciplinaires et leur inscription dans la société. En France, par exemple, le travail social ne fait pas l’objet d’une discipline, son enseignement étant principalement dispensé en dehors des universités ou des grandes écoles. En Europe, les transformations des dispositifs institutionnels de formation des métiers du travail social et des niveaux de titre qu’elles décernent dans le processus LMD (licence, master, doctorat), sont des laboratoires d’études particulièrement féconds pour saisir les enjeux qui sont en train de se façonner sous nos yeux.
En réunissant des contributions venues de sept pays (Belgique, France, Italie, Liban, Portugal, Royaume-Uni et Suisse), cet ouvrage propose une approche scientifique plurielle concernant l’émergence et la réception du doctorat en travail social dans ces pays et entend interroger les « défis » liés à sa création afin d’en cerner les obstacles et les limites.
Ce livre s’adresse aux étudiants en travail social, enseignants, chercheurs et formateurs ainsi qu’à tout professionnel qui œuvre dans le domaine du social et du médico-social.

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La dangerosité saisie par le droit pénal

Livre de Geneviève Giudicelli Delage, Christine Lazerges, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.

Mots clés : Danger, Droit pénal, État dangereux, Évaluation, Psychiatrie, Expertise psychiatrique, Risque, Criminalité, Contrainte, Handicap psychique, Psychopathologie, Peur, Individu, Société, Représentation sociale, Stigmatisation, Inadaptation sociale, Marginalité, Répression, Sanction pénale, Sécurité, Droit européen, Droits de l'homme, Délit sexuel, Présomption d'innocence, Hospitalisation d'office, LOI 2008-174 DU 25 FéVRIER 2008, France, Belgique, Allemagne, Italie, Angleterre, Etats Unis, Canada

En un temps où trop souvent l'exploitation de faits divers dramatiques tient lieu de moteur pour la politique pénale au nom d'un principe de précaution perverti et de l'utopie du risque zéro, la dangerosité est saisie par le droit pénal. Cet ouvrage est consacré au mouvement d'affranchissement néo-positiviste d'avec le droit pénal classique, non sans réserves, non sans freins. Le paradoxe de ce début de XXIe siècle réside dans une invocation et des garanties croissantes des droits fondamentaux et des droits de l'homme sans scrupule pour les exceptions comme la rétention de sûreté. Ce sont les fondements du droit pénal classique qui sont ébranlés voire bafoués : le principe de légalité, le principe de nécessité, le principe de proportionnalité, la présomption d'innocence. Geneviève Giudicelli-Delage et Christine Lazerges sont professeurs à l'École de droit de la Sorbonne Université Paris 1 et directrice pour l'une du Master II de droit pénal et politique criminelle en Europe et pour l'autre de l'École doctorale de droit comparé.