PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
A la question, voulons-nous des personnes handicapées, peu de personnes oseront répondre non ! Pourtant, et même si beaucoup d'actions des pouvoirs publics témoignent d'un ancien et progressif engagement pour les personnes handicapées, les résultats ne sont pas à la hauteur des options inclusives tenant le devant de la scène. Partant de ce constat, l'auteur défend la thèse selon laquelle les personnes handicapées ne sont ni exclues ni inclues mais placées dans un entre-deux, une liminalité, comme une attente.
Comme si elles ne parlaient pas la même langue, avec des codes différents de ceux de notre vie sociale, générant ainsi des troubles nous empêchant des les accueillir en tant que telles, malgré toute notre bonne volonté Pour étayer ses propos, l'auteur décline différents thèmes comme celui de la réparation des corps et des environnements, de l'interaction, de l'accessibilité, de l'inclusion ou encore de la liminalité.
Mêlez rigueur scientifique, humour et engagement, vous obtiendrez l'antimanuel de socio ! Citoyens curieux, militantes ou étudiants, vous découvrirez dans cet ouvrage les grands acquis de la recherche en sciences sociales. Vous comprendrez les ressorts qui se cachent derrière nos choix, actions, croyances et traditions. Fourmillant d'exemples issus de la vie quotidienne et de références qui parlent à tous, cet antimanuel apporte des réponses vivantes et argumentées aux questions que l'on se pose sur la liberté, l'oppression, les injustices, le nationalisme ou la révolte.
Livre de Alain Coulon, édité par Presses universitaires de France, publié en 2020.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Approche historique, Théorie, Méthode, Interaction, Ethnie, Immigration, Ordre social, Marginalité, Ecole de Chicago, Small (Albion), William (Thomas), Burgess (Ernest W.), Park (Robert Ezra), Etats Unis d'Amérique, Chicago
Ce n’est pas par hasard si les étudiants et enseignants dont les recherches allaient donner naissance à un grand courant de sociologie urbaine étaient de l’université de Chicago : en 1900, cette ville est la troisième des États-Unis par sa population, largement accrue à la fin du XIXe siècle par l’arrivée en masse de migrants américains et d’immigrants étrangers.
Ces données originelles expliquent pourquoi l’homogénéité de l’École de Chicago ne réside pas seulement dans ses méthodes sociologiques, qui laissent la part belle à la démarche empirique, mais aussi dans les sujets de ses travaux : principalement l’immigration et la criminalité.
Livre de Vincent de Gaulejac, Boris Cyrulnik, Anne Muxel, Michel Chauvière, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2019.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Récit de vie, Recherche, Chercheur, Interaction, Recherche en sciences sociales, Individu, Histoire sociale, Sociologie, Sociologue, Psychanalyse, MENDEL (Gérard)
Les chercheurs du Laboratoire de Changement Social et Politique (LCSP) de l'Université Paris Diderot qui inscrivent leurs travaux dans une orientation clinique en sciences sociales, organisent régulièrement des séminaires "Histoires de vie et choix théoriques". Des scientifiques y sont invités à livrer un récit autobiographique à partir de la consigne : "Quel rapport faites-vous entre votre histoire (personnelle, familiale, sociale) et vos choix théoriques, épistémologiques, méthodologiques ?"
Livre de Annie Thebaud Mony, Philippe Davezies, Laurent Vogel, et al., édité par la Découverte, publié en 2015.
Mots clés : Risque professionnel, Sociologie, Travail, Santé, Interaction, Mondialisation, Conditions de travail, Organisation, Inégalité, Chômage, Identité sociale, Activité de service, Émotion, Souffrance psychique, Stress, Prévention, Management
Depuis les années 1990, les conditions de travail se sont peu à peu imposées dans le débat social. Néanmoins, la situation reste critique. Les risques traditionnels n'ont pas disparu, certaines « améliorations » n'ont fait que déplacer et dissimuler les problèmes, telle l'externalisation des risques grâce à la sous-traitance. Dans le même temps, les transformations du travail et des modalités de gestion de la main-d’œuvre ont fragilisé les collectifs et accru l'isolement des salariés, conduisant à une montée visible de la souffrance psychique. Face à ces évolutions, il est plus que jamais nécessaire que tous les acteurs concernés, en particulier les salariés eux-mêmes et leurs représentants, s'approprient les connaissances indispensables pour améliorer la protection de la santé sur les lieux du travail...
Livre de Marie Benedetto Meyer, Salvatore Maugeri, Jean Luc Metzger, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2011.
Mots clés : Management, Travail, Gestion, Gestion administrative, Ressources humaines, Gestion financière, Concept, Sociologie, Organisation, Association, Travail social, Travailleur social, Entreprise, Interaction, Conditions de travail, Organisation du travail, Violence institutionnelle, Évaluation, Qualité, Individualisation, Résistance, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Commerce, Éthique, France, Egypte, Brésil
Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement des travaux étudiant l'emprise du phénomène gestionnaire sur les organisations et, plus généralement, sur les sociétés. Il fournit un ensemble de regards sociologiques sur les articulations complexes entre "violences" et "acteurs, pratiques et dispositifs de gestion". Un large spectre de situations empiriques est examiné, tant en France qu'en Egypte et au Brésil, aussi bien dans les sphères marchandes que non marchandes (groupes industriels, secteur associatif, santé). Au-delà de la variété des configurations et des dispositifs de gestion étudiés, ces huit chapitres montrent que les violences liées au fait gestionnaire se manifestent sur trois niveaux articulés.A un premier niveau, la violence résulte des transformations macro-politiques qui, cumulées sur une longue période, modifient les cadres d'action et rendent incontournables l'introduction et le renouvellement des dispositifs de gestion. A un deuxième niveau, l'on trouve des acteurs intermédiaires qui jouent un rôle important pour rendre opérationnelles ces décisions et, plus ou moins directement, sont à l'origine de l'exercice de la violence managériale.Enfin, à un troisième niveau, les analyses de cet ouvrage montrent l'existence d'une violence symbolique qui s'ajoute ou plus exactement sous-tend les pratiques des différentes catégories d'acteur. L'ouvrage se conclut par un ensemble de propositions pour poursuivre l'analyse sociologique du phénomène gestionnaire, notamment en termes de rapport à l'éthique.
Quelle est donc cette "manie d'interdire" qui envahit aussi bien l'espace public que l'espace privé ? Qu'implique la prolifération des interdits dans notre vie de tous les jours et quelles conséquences a-t-elle sur nos liens sociaux et nos comportements individuels et intimes ? Imposent-ils une norme nécessaire pour "bien vivre ensemble" ou génèrent-ils une tentation libératrice ? Henri-Pierre Jeudy redéfinit l'interdit sous tous ses aspects, de l'enfant qui doit obéir à la censure aux politiques environnementales ou de santé publique.Henri-Pierre Jeudy, est sociologue et écrivain. Il a publié une quarantaine d'ouvrages sur les phénomènes de conservation et de destruction des sociétés. L'illustrateur, Aleksi Cavaillez, collabore avec la revue XXI et Libération. Pour la collection "Comprendre", il a déjà illustré WikiLeaks (Max Milo, 2011).
"Identité et contrôle" est l'un des textes fondateurs de la sociologie des réseaux. C'est un livre de théorie générale ambitieux qui relie la structure sociale avec le vécu des individus, offrant une perspective riche sur les formations sociales : comment celles-ci apparaissent-elles ? Comment se maintiennent-elles dans un monde mouvant ? Comment les individus interagissent-ils ? Harrison White affine et développe son analyse révolutionnaire de la façon dont les structures sociales et culturelles émergent du chaos et de l'incertitude. Ses deux concepts d'identité et de contrôle fournissent des outils originaux pour penser le monde dans lequel nous vivons. Partant d'analogies avec les sciences de la nature ou d'exemples tirés de la vie quotidienne, Harrison White réinvente la science sociale et présente une panoplie de notions qui seront utiles à un large éventail de chercheurs, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans les politiques publiques, la gestion ou la vie associative et même, au-delà, à tout lecteur qui s'intéresse à la compréhension de la dynamique de la vie sociale. Michel Grossetti et Frédéric Godart ont traduit et participé, avec Harrison White, à la révision de ce texte réputé difficile dans sa langue d'origine. Le cheminement qu'ils proposent à travers les principaux thèmes d'"Identité et contrôle" souligne les innovations théoriques et méthodologiques de l'un des sociologues les plus influents aux Etats-Unis.