Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 6 sur un total de 6

Votre recherche : *

Au voleur ! Imaginaires et représentations du vol dans la France contemporaine (XIXe-XXe siècle)

Livre de Frédéric Chavaud, Arnaud Dominique Houte, Jean Roger Soubiran, et al., édité par Publications de la Sorbonne, publié en 2014.

Mots clés : Vol, HISTOIRE, Image, Média, Presse, Discours, Police, Droit, Justice, Magistrat, Sanction pénale, Représentation sociale, Bande, Violence, Criminalité, Société, Culture, Mode de vie, Classe sociale, Morale, Valeur, Jeune, Cinéma, Ordre social, Précarité, Pauvreté, Âge, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Propriété, Milieu urbain, Milieu rural

Quoi de commun entre l'enfant qui chaparde les cerises, l'assassin qui égorge les rentiers, le domestique indélicat, le pickpocket, le rat d'hôtel, la kleptomane, le cambrioleur ? Rien, sinon cette étiquette de voleurs qui recouvre une large variété de types sociaux et d'imaginaires. À des degrés bien différents, tous font l'objet d'une réprobation morale. Car le vol dérange l'ordre social : comme l'écrit Michelle Perrot, le XIXe siècle est animé d'une véritable « obsession propriétaire » qui ne se relâche guère avant les années 1960. Le fait est connu, mais il reste trop souvent vu de loin. Comment prendre en compte les évolutions chronologiques dans une société qui s'enrichit et accède plus massivement à la propriété ? Comment envisager les spécificités géographiques (le voleur des villes n'est pas le voleur des champs, ni le maraudeur de banlieue) ? Comment distinguer, enfin, des groupes sociaux, des genres, des âges ? C'est tout le pari de cet ouvrage qui propose d'examiner, dans leur diversité, les imaginaires et les représentations du vol aux XIXe et XXe siècles, du Code pénal aux blousons noirs. De Jean Valjean aux Valseuses, en passant par Lupin et Bonnot, mais aussi par une foule de petits délinquants obscurs, il s'agit d'éclairer un envers de l'histoire de la France contemporaine.

Les conduites agressives

Livre de Farzaneh Pahlavan, édité par A. Colin, publié en 2014.

Mots clés : Agressivité, Violence, Comportement social, Observation, Théorie, Biologie, Affectivité, Cognition, Culture, Interaction, Prévention, Modèle, Sanction, Étude de cas, Violence institutionnelle, Média, Abus sexuel, Maltraitance, Famille, Violence conjugale

(...) l'agressivité est en chacun de nous. L'approche propre à la psychologie sociale, qui s'emploie à discerner les imbrications de l'individuel et du social et qui s'est attachée depuis longtemps à l'étude du comportement agressif, est probablement l'une des plus fructueuses, et des plus à même, par les clés qu'elle livre, de contribuer à la mise en place de mesures efficaces de lutte contre la violence, compréhensibles et applicables par de nombreux acteurs sociaux de terrain. C'est ce à quoi s'emploie cet ouvrage. L'auteur montre comment on peut développer, à partir des modèles théoriques, différentes méthodes de prévention et d'intervention qui prennent en compte les différences individuelles ainsi que la diversité des contextes socioculturels...

L'invention de la violence : des peurs - des chiffres - des faits

Livre de Laurent Mucchielli, édité par Fayard, publié en 2011.

Mots clés : Violence, Sécurité, Insécurité, Sociologie, Discours, Média, Représentation sociale, Statistiques, Idéologie, Imaginaire, Vie politique, Communication, Stratégie, Délinquance juvénile, Loi, Réforme, Immigration, Racisme, Gens du voyage, Enfant de migrant, Banlieue, Islam, Stigmatisation, Homicide, Criminalité, Viol, Atteinte aux biens, Pauvreté, Inégalité, Argent, Corruption, Droit pénal, Société, Valeur, Consommation, Ghetto, Famille en difficulté, Violence institutionnelle, Classe sociale, Ordonnance du 2 février 1945

A en croire le discours ambiant, nous vivons dans une société très violente. Instrumentalisée à coups de statistiques douteuses par les discours politiques, entretenue en permanence par le traitement médiatique des faits divers, l'émotion emporte tout sur son passage. De l'insulte au meurtre, tout est appelé "violence". Chacun y va de sa solution et de son bouc émissaire... (...) si notre société est globalement moins violente qu'autrefois, d'où vient ce sentiment envahissant d'insécurité et d'impuissance face à la délinquance ? Le sociologue montre ce que ces actes et ces sentiments révèlent de l'état de notre société et ce qu'ils disent finalement de notre "vivre ensemble".
Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie). Il travaille depuis une douzaine d'années sur les questions de sécurité. Il a créé en 2011 un Observatoire de la délinquance dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Auteur de nombreux livres et articles scientifiques, il est aussi le rédacteur en chef d'un site Internet très consulté.

Violence(s) et société aujourd'hui

Livre de Jean François Dortier, Véronique Bedin, Alain Bauer, Sophie Béroud, et al., édité par Sciences humaines, publié en 2011.

Mots clés : Violence, Société, École, Banlieue, Média, Travail, Jeune, Politique, Criminalité, Pédophilie, Immigration, Handicap, Personne âgée

La violence traverse le temps, les cultures, les classes sociales et, dès que l’on cherche à la contenir ou à la canaliser, elle resurgit ailleurs sous une autre forme. Aujourd’hui, elle semble omniprésente : impossible d’ouvrir un journal, Internet ou la télévision sans en entendre parler.
Tenter de la cerner suppose de prendre en compte son caractère protéiforme : violences physiques, sexuelles ; verbales, psychologiques ; maltraitances – de la simple négligence aux maltraitances graves – ; violences interindividuelles, familiales, violence collective, suicides ; violences à l’école, au travail, violences politiques ; crimes et délits – de la petite délinquance à la grande criminalité.
À violences plurielles, approches multiples. Ce livre propose de croiser les regards et les interrogations de spécialistes de tous horizons – sociologues, psychologues, philosophes, politologues, criminologues, historiens, médecins : Nos sociétés sont-elles plus violentes, comme le laisserait penser la surmédiatisation de certains faits divers, ou bien sommes-nous simplement mieux informés qu’autrefois ou encore plus sensibilisés à ces phénomènes ? Notre besoin de sécurité est-il plus important qu’avant ? La violence est-elle affaire de nature ou de culture ? N’assistons-nous pas à une transformation du statut même de la violence ? Et que faut-il penser de l’avènement de la victime  ? Cet ouvrage à vocation pédagogique présente les grands axes de la recherche afin de mieux penser la violence.

Les violences politiques en Europe : un état des lieux

Livre de Xavier Crettiez, Laurent Mucchielli, Dominique Bodin, Amel Boubekeur, et al., édité par la Découverte, publié en 2010.

Mots clés : Violence, Politique, Mouvement social, Idéologie, Pouvoir, Religion, Terrorisme, Nationalisme, Sociologie, État, Police, Conflit, Non-violence, Rue, Foule, Évolution, Guerre, Représentation sociale, Média, Démocratie, Sport, Irlande du nord, Europe, Europe Centrale, Europe de l'Est, Grande-Bretagne, France, Italie, Pays Basque, Corse

Émeutes, hooliganismes, terrorismes, crimes racistes, crimes d'État... Ces violences sont rarement analysées comme des violences politiques dans le débat public. La notion même de violence politique reste floue. Où commence-t-elle, où s'arrête-t-elle ? Est-elle en recrudescence ou en voie de disparition ? Certains pays européens sont confrontés de longue date à une violence politique organisée. D'autres connaissent des sursauts de violences motivées par des convictions idéologiques, des ressorts identitaires, des mises à l'écart sociales ou des transformations de régime.
C'est cette variété de violences politiques ? qu'elles soient de type idéologique, nationaliste, émeutière, ou encore étatique ? qui est analysée dans cet ouvrage. Quinze chercheurs en sciences sociales français et étrangers, soucieux de rendre accessibles leurs observations empiriques, y décryptent pour cela un ensemble de situations : violences islamistes, d'extrême gauche et d'extrême droite, paramilitarisme nord-irlandais, violence de l'ETA ou des groupes clandestins corses, phénomènes émeutiers français et anglais, hooliganisme, évolutions du maintien de l'ordre, violence politique à l'œuvre en période de changement de régime en Europe centrale et orientale, violence des mouvements sociaux.
Xavier CRETTIEZ est professeur de science politique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, et chercheur au Carpo et au CESDIP. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur les thèmes de la violence, du nationalisme et de l’analyse des mouvements sociaux.
Laurent MUCCHIELLI est sociologue, directeur de recherches au CNRS (CESDIP). Il est l'auteur de nombreux travaux sur les violences interpersonnelles, la délinquance juvénile, les institutions pénales et le débat public sur la sécurité.

Sociologie des quartiers sensibles

Livre de Cyprien Avenel, édité par A. Colin, publié en 2010.

Mots clés : Banlieue, Quartier, Sociologie, Inégalité, Ghetto, Discrimination, Ethnie, Média, Violence, Sociabilité, Mode de vie, Jeune, Culture, Milieu urbain, Délinquance juvénile, Politique de la ville, Exclusion sociale, Recherche en sciences sociales, Stigmatisation, ZUS

"Ces quartiers que l'on dit " sensibles ", et qui tendent à être définis comme des ghettos, voire des zones de non droit, constituent le problème social et politique par excellence de la société française. Médias, cinéma, musique, récits : les témoignages, de valeurs diverses, ne manquent pas. Les polémiques foisonnent ; les pouvoirs publics tentent de " cibler " leur intervention. Et la question est devenue l'un des objets d'étude privilégiés des sciences sociales. Ce livre propose un bilan critique et incisif des travaux sociologiques en la matière, assorti de références historiques, anthropologiques et géographiques et invite à se prémunir contre les jugements rapides, les idées trop simples. Il montre comment la sociologie et ses outils aident à mieux comprendre ce qu'il en est aujourd'hui du " problème des banlieues ". "