PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Cet ouvrage, désormais un classique, permet de découvrir les auteurs et les textes fondateurs de la sociologie qui ne s’affirme comme discipline constituée et autonome qu’à la fin du XIXe siècle. Il est d’abord consacré à la façon dont le « vivre ensemble » a été analysé par les penseurs et philosophes de l’Antiquité jusqu’au siècle des Lumières. Il analyse ensuite l’émergence de la thématique socialiste et des différentes écoles sociologiques qui se développent au XIXe siècle. Enfin, il présente deux auteurs majeurs : Émile Durkheim et Max Weber.
La présente édition a été mise à jour et revue, compte tenu notamment des avancées historiographiques récentes. Une suite chronologique et thématique est proposée dans l’ouvrage du même auteur intitulé : Histoire des idées sociologiques. De Parsons aux contemporains.
Livre de Pierre Bourdieu, édité par Ed. du Seuil, publié en 2016.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Théorie, Enseignement supérieur, Société, Méthodologie, Sciences humaines et sociales
Ce second volume du cours de "sociologie générale", selon l'intitulé que Pierre Bourdieu avait donné au premier cycle de son enseignement au Collège de France, complète la présentation systématique de son appareil conceptuel et de sa démarche méthodologique. Après avoir insisté, au cours des deux années précédentes, sur les notions d'habitus et de champ, Bourdieu consacre une large part des trois suivantes à celle de capital et à l'articulation de ses trois concepts fondamentaux.
Attentif aux difficultés de la transmission des savoirs, le sociologue réorganise par ailleurs son cours en divisant chaque séance en deux parties. La première, appelée "leçon", poursuit la présentation formelle de sa théorie. La deuxième, baptisée "séminaire", est quant à elle consacrée à des recherches en cours. Sont ainsi successivement abordés, par exemple, un sondage réalisé en vue d'établir un classement des intellectuels influents, la révolution symbolique opérée par Manet et des lectures sociologiques d'oeuvres littéraires, parmi lesquelles Le Procès de Kafka et La Promenade au phare de Virginia Woolf.
Cet exercice de synthèse, jamais vraiment renouvelé par Bourdieu, offre ainsi un exposé particulièrement accessible et vivant de l'une des entreprises théoriques les plus exigeantes en sciences sociales.
Livre de Howard S. Becker, édité par la Découverte, publié en 2016.
Mots clés : Sociologie, Recherche en sciences sociales, Sociologue, Parcours professionnel, Courant de pensée, Méthode, Méthodologie, Analyse comparative, Observation, Enquête, Expérience, Témoignage, Pratique professionnelle, Environnement social, Étude de cas, Milieu urbain, Toxicomanie, Drogue, Médicament, Art, Esthétique, Argent, Valeur, Culture populaire, Classe sociale, Pauvreté, Déviance, Musique, Société, Pouvoir, Relation, Bureaucratie, Évolution de carrière, Enseignant, Université, TRAVAIL DE TERRAIN, Hughes (Everett), Freidson (Eliot), Moulin (Raymonde), Durkheim (Emile), Goffman (Erving)
Howard S. Becker poursuit une réflexion engagée dès le début de sa carrière sur lusage des « cas » en sciences sociales. Les observations des sociologues de terrain portent en effet sur des cas particuliers, enracinés dans un environnement historique et social spécifique. Quelles sont les démarches intellectuelles qui permettront den tirer des connaissances dont la portée dépasse leur objet initial et enrichit la science sociale ? Comment utiliser les études de cas de manière comparative ? Comment mettre ces comparaisons au service de la découverte de nouvelles variables pour lanalyse sociologique ? Telles sont quelques-unes des questions méthodologiques dintérêt général dont traite cet ouvrage. Avec simplicité et clarté, dans un style alerte où percent constamment lhumour et la distance, lauteur propose des analyses suscitées par des anecdotes tirées de sa vie personnelle, par ses propres recherches dont il offre une forme de récapitulatif réflexif, mais aussi par celles de ses pairs et maîtres.
Avec exercices, corrigés et suppléments sur Internet. Nouvelle édition permettant à l'étudiant d'utiliser activement les théories et les concepts sociologiques pour interpréter le monde social. Sept grands auteurs expliqués au lecteur pour l'initier à un usage actif de la sociologie et lui permettre de mieux se situer dans le monde contemporain : P. Bourdieu et E. Goffman pour l'identité, F. Tönnies et M. Weber pour l'analyse de la modernité, J.T. Godbout et R. Sennett pour la modernité avancée et Durkheim pour l'épistémologie. Deux questions centrales : l'identité individuelle et le lien social. Des illustrations, des photographies (choisies pour leur convergence avec le regard des sociologues étudiés), des exercices et des corrigés. Des exercices supplémentaires gratuits en ligne accessibles sur le site www.sociolog.be. Une synthèse finale dans un chapitre épistémologique, proposant un retour critique sur les sept auteurs..
Cette nouvelle édition constitue un manuel de psycho-criminologie à l'usage des étudiants et praticiens (travailleurs sociaux, psychologues, policiers, pénalistes, magistrats, etc.) de l'intervention dans le champ de l'aide et de l'intervention en délinquance et criminologie. Les auteurs présentent à la fois les recherches et les théories fondatrices ainsi que les travaux les plus récents qui permettent une compréhension des mécanismes sociaux et psychologiques conduisant certains individus au passage à l'acte criminel voire à l'installation d'une trajectoire ou une carrière criminelle, et ceux soutenant la désistance, c'est-à-dire la cessation de la carrière criminelle et la sortie de la trajectoire délinquante. Après un examen des facteurs de risques sociaux et familiaux, l'ouvrage donne accès aux dispositions personnelles et au développement psychosocial personnel dans lequel s'enracinent les conduites délinquantes. Enfin, les éléments de personnalités et les processus du passage à l'acte sont exposés. En plus d'une accentuation de l'optique psycho-criminologique, l'ouvrage s'ouvre davantage à la délinquance au féminin et la délinquance sexuelle. Grâce leur position d'enseignants, de chercheurs et d'experts judiciaires particulièrement dans le secteur de l'aide à la jeunesse, les auteurs offrent des illustrations par l'accès à des cas concrets.
Livre de Michel Autes, édité par Dunod, publié en 2013.
Mots clés : Travail social, Action sociale, HISTOIRE, Service social, Éducation spécialisée, Animation, Assistant de service social, Décentralisation, Évolution, Société, Crise économique, Pauvreté, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Jeune, Économie sociale et solidaire, Représentation sociale, Citoyenneté, Chômage, Emploi, Création d'emploi, Travailleur social, Profession, Qualification professionnelle, Compétence, Intervention sociale, Sociologie, Ordre social, Démocratie, Vie politique, DSL
Célèbre et méconnu, ainsi peut-on qualifier le travail social. Cet ouvrage déplie les figures de ce paradoxe, en examine les multiples facettes, les généalogies croisées et les stratégies contradictoires. Au confluent des logiques d'action sociale et d'assistance, le travail social obéit selon l'auteur à une structure double, condition même de son efficacité, comme fabrique de cohésion et de lien. Il produit à la fois l'assignation à un ordre social et l'émancipation démocratique des individus et des groupes. Après un regard historique et chronologique sur l'évolution du travail social, Michel Autès aborde la question centrale de l'insertion l'économique qui met le travail et l'emploi au cœur des pratiques. II propose également une analyse complète des transformations des métiers de ce secteur et esquisse l'émergence d'un travail social conçu comme une politique des subjectivités. Ce livre propose une lecture du travail social en le replaçant au sein des enjeux contemporains qui articulent l'économique et le politique.
Sociologue, chercheur au CNRS-CLERSE (Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques) et à la maison européenne des sciences de l'homme et de la société (MESHS) à l'Université Lille . Adjoint chargé du développement durable et de l'économie solidaire à la mairie de Seclin (Nord), conseiller régional, il fut, de 2004 à 2010, vice-président du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais chargé de la prévention et de la santé.
L'objectif de cet ouvrage est de fournir aux étudiants préparant un examen, et aux candidats préparant des concours, des références sociologiques de base sur les grands thèmes et les grands auteurs.L'essentiel pour comprendre la sociologie propose une synthèse précise en 8 chapitres qui peuvent chacun être travaillés en une journée en commençant par une présentation des termes clés et des problématiques essentielles, en étudiant ensuite le contenu avant de découvrir un ouvrage récent, quelques sujets et quelques références bibliographiques qui constituent autant de ressources pour celles et ceux qui voudraient approfondir leur approche. Dominique Glaymann est maître de conférences à l'université
Livre de Laurent Mucchielli, édité par Fayard, publié en 2011.
Mots clés : Violence, Sécurité, Insécurité, Sociologie, Discours, Média, Représentation sociale, Statistiques, Idéologie, Imaginaire, Vie politique, Communication, Stratégie, Délinquance juvénile, Loi, Réforme, Immigration, Racisme, Gens du voyage, Enfant de migrant, Banlieue, Islam, Stigmatisation, Homicide, Criminalité, Viol, Atteinte aux biens, Pauvreté, Inégalité, Argent, Corruption, Droit pénal, Société, Valeur, Consommation, Ghetto, Famille en difficulté, Violence institutionnelle, Classe sociale, Ordonnance du 2 février 1945
A en croire le discours ambiant, nous vivons dans une société très violente. Instrumentalisée à coups de statistiques douteuses par les discours politiques, entretenue en permanence par le traitement médiatique des faits divers, l'émotion emporte tout sur son passage. De l'insulte au meurtre, tout est appelé "violence". Chacun y va de sa solution et de son bouc émissaire... (...) si notre société est globalement moins violente qu'autrefois, d'où vient ce sentiment envahissant d'insécurité et d'impuissance face à la délinquance ? Le sociologue montre ce que ces actes et ces sentiments révèlent de l'état de notre société et ce qu'ils disent finalement de notre "vivre ensemble".
Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie). Il travaille depuis une douzaine d'années sur les questions de sécurité. Il a créé en 2011 un Observatoire de la délinquance dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Auteur de nombreux livres et articles scientifiques, il est aussi le rédacteur en chef d'un site Internet très consulté.