PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Cet ouvrage présente les phénomènes et processus fondamentaux étudiés en psychologie sociale. Ces grandes notions constituent une synthèse claire et pédagogique des sujets abordés en psychologie sociale : elles ne renferment que l'essentiel et sont illustrées à l'aide d'exemples ou d'expériences. Elles constituent ainsi un guide pertinent et un support efficace pour la préparation des épreuves d'examen en psychologie sociale.
L'objectif de cet ouvrage est de fournir aux étudiants préparant un examen, et aux candidats préparant des concours, des références sociologiques de base sur les grands thèmes et les grands auteurs.L'essentiel pour comprendre la sociologie propose une synthèse précise en 8 chapitres qui peuvent chacun être travaillés en une journée en commençant par une présentation des termes clés et des problématiques essentielles, en étudiant ensuite le contenu avant de découvrir un ouvrage récent, quelques sujets et quelques références bibliographiques qui constituent autant de ressources pour celles et ceux qui voudraient approfondir leur approche. Dominique Glaymann est maître de conférences à l'université
Pour les groupes, comme pour les individus, vivre c'est sans cesse se désagréger et se reconstituer, changer d'état et de forme, mourir et renaître ".Marqués par des rites déterminés, baptême, adoption, couronnement..., les principaux changements s'opèrent par un passage spécial du monde profane au monde sacré.Arnold Van Gennep insiste sur ces seuils à franchir que l'on retrouve dans toute société et qui forment les " cycles cérémoniels d'une vie ".Il étudie l'importance des séquences types où le passage à travers les diverses situations se traduit le plus souvent par un passage matériel, de porte ou de porche par exemple.Ethnologue de grand renom, sociologue et spécialiste du folklore, Arnold Van Gennep explique, en le plaçant dans son contexte, chacun de ces " stages intermédiaires " qui ponctuent la vie des individus et des sociétés et qui tissent la toile des rites de passage.
C'est en faisant référence à sa crise supposée que l'on aborde le plus souvent, en France, la question du lien social. Les bouleversements que traversent les sociétés européennes du XIXe siècle sont l'occasion de réfléchir aux fondements d'un lien individu/société qui, aujourd'hui, ne va plus de soi. Après avoir présenté les apports les plus récents de la sociologie des réseaux et des réflexions en termes de capital social, l'ouvrage dresse un tableau nuancé de la réalité française.Le lien social moderne, parce qu'il est fondamentalement de plus en plus électif, est aussi plus fragile. Il est sans doute moins mis en danger par les transformations qui touchent la sphère privée que par les problèmes de cohabitation, notamment dans les espaces publics, qui s'imposent à chacun. Cette 2e édition a été mise à jour avec les données les plus récentes. Pierre-Yves Cusset est agrégé de sciences économiques et sociales.
Toutes les organisations traversent des turbulences et des crises. Ces situations conduisent à des pertes de repères et de sens. Les identités ne sont pas épargnées. Dans de telles circonstances, comment rebondir ? Quels moyens mettre en oeuvre pour favoriser la résilience, cette capacité à faire face à l'adversité ? Les auteurs présentent ici le cadre conceptuel de la résilience, différents modèles, une démarche opérationnelle et un ensemble d'outils appropriés. Le modèle CIRERO permet de positionner les organisations sur les trajectoires de résilience.Guy Koninckx licencié en Sciences du travail et psychologue, formé à la systémique, bénéficie d'une large expérience dans la Direction des ressources humaines. Il intervient actuellement comme conseil et met son expertise au service d'organisations confrontées à la gestion du changement en accompagnant équipes et individus confrontés à des situations difficiles. Gilles Teneau est ingénieur en Organisation et doctorant en Sciences de gestion. Il a travaillé pendant de nombreuses années au sein de grandes sociétés pour des missions en management, en gestion de projet, en conseil et en stratégie du changement. Outre ses activités professionnelles en entreprise (SOGETI), il a également des activités universitaires. À ce titre, il est chargé d'enseignement au CNAM, à l'ISEE et à ISCP.
Philosophe, sociologue et moraliste, Emile Durkheim (1858-1917) est entré dans l'histoire comme le fondateur de l'Ecole française de sociologie. Il s'employa à faire prévaloir une conception scientifique de la sociologie. La crise du lien social appelait à ses yeux une réorganisation des rapports sociaux et une moralisation de la vie économique. Il souhaitait clarifier les choix politiques par une connaissance de la société acquise selon des normes rigoureuses de scientificité. Se méfiant de l'introspection, il recommandait d'adopter à l'égard des faits sociaux une attitude mentale comparable à celle qu'exige l'étude des phénomènes naturels. Cet ouvrage, offrant un bilan critique de l’œuvre de Durkheim, s'adresse aux étudiants en sociologie et en sciences politiques, aux élèves des grandes écoles, aux enseignants en sciences humaines et sociales ainsi qu'aux chercheurs en sociologie, toujours aux prises avec les dilemmes de méthode auxquels furent confrontés Durkheim et les durkheimiens. Jacques Coenen-Huther est docteur en sciences sociales de l'Université Libre de Bruxelles et titulaire d'une habilitation à diriger des recherches en sociologie de l'Université de Toulouse II. Après avoir enseigné la sociologie à l'Université de Genève, il poursuit des travaux en théorie sociologique générale, en histoire de la sociologie et en méthodologie de la recherche sociologique qualitative.
Il y a plus d'un siècle, Emile Durkheim proposait de rendre compte, de manière scientifique, des représentations, de leur genèse et de leurs transformations dans l'espace social. En 1961, Serge Moscovici reformulait les bases théoriques et méthodologiques de leur appréhension. Cet ouvrage se donne pour but de brosser un portrait le plus complet possible de leurs modalités d'étude et de leur impact sur les comportements quotidiens, sans oublier - dans une perspective pluridisciplinaire - les aspects conceptuels ou socio-historiques ainsi que les grilles de lecture les plus récentes. Cette analyse, illustrée par de nombreux exemples liés notamment à la culture et aux valeurs, aux préjugés et aux stéréotypes, à la déviance et aux modes de régulation, permet au lecteur d'avoir accès, de façon claire et synthétique à ce champ de recherche et de plonger ainsi au cœur de certains débats sur son origine, ses caractéristiques et sa nature. Jean-Marie Seca, docteur en psychologie sociale, est maître de conférences à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines où il est directeur du service d'information et d'orientation. Il est chercheur associé au LEPS (Msh-Paris), au LPS (Ehess-Paris) et au Laresco-Icotem (Université de Poitiers). Il a publié Les Vocations rock (Klincksieck, 1988), Les Musiciens underground (Puf, 2001) et divers écrits sur les minorités, la pauvreté et la toxicomanie, en collaboration avec d'autres auteurs.