PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
"Stress", "burn out" ou "charge mentale" : les XXe et XXIe siècles ont vu une irrépressible extension du domaine de la fatigue. Les épuisements s'étendent du lieu de travail au foyer, du loisir aux conduites quotidiennes. Une hypothèse traverse ce livre : le gain d'autonomie, réelle ou postulée, acquis par l'individu des sociétés occidentales, la découverte d'un "moi" plus autonome, le rêve toujours accru d'affranchissement et de liberté ont rendu toujours plus difficile à vivre tout ce qui peut contraindre et entraver.
Que nous est-il arrivé? Ce livre novateur révèle une histoire encore peu étudiée, riche de métamorphoses et de surprises, depuis le Moyen Age jusqu'à nos jours. Les formes "privilégiées" de fatigues, celles qui mobilisent les commentaires, celles qui s'imposent en priorité aux yeux de tous, évoluent avec le temps. Les symptômes de la fatigue se modifient, les mots s'ajustent ("langueur", "dépérissement", "pénibilité"...).
des explications se déploient, des degrés se précisent, des revendications se font jour. Un parcours passionnant qui croise histoire du corps et de sensibilités, des structures sociales et du travail, de la guerre et du sport, jusqu'à celle de notre intimité. Pour éclairer tout autrement notre présent.
Synthétisant les aspects théoriques de la psychopathologie au travail, cet ouvrage permet de comprendre les rapports entre santé mentale et travail. Renouvelée et mise à jour, cette 2e édition présente les fondements historiques et conceptuels du rapport subjectif au travail, les principales entités psychopathologiques associées, complétées d'une approche clinique des incidences psychopathologiques liées aux nouvelles formes d'organisation. Enfin, sont présentés les modalités d'intervention et les dispositifs institutionnels de prise en charge des troubles associés...
Nous sommes, depuis une décennie, confrontés à cette évidence : toutes les institutions sociales s'affaiblissent, et certaines d'entre elles menacent même de s'effondrer. La famille, l'école, la ville, le système de protection et de contrôle social, l'entreprise, la politique elle-même offrent à nos yeux le spectacle désolant d'archaïsmes incapables de se moderniser. Faut-il s'en inquiéter ? S'en réjouir ? Que se passe-t-il pour que les piliers de nos sociétés démocratiques se dérobent ainsi quand la globalisation du monde appellerait leur renforcement ? Tous les vingt ans, Alain Touraine publie une somme théorique magistrale, synthèse de ses travaux en cours. Après "Production de la société" (1973) et "Critique de la modernité" (1992), "La Fin des sociétés" marquera son oeuvre comme le point d'achèvement d'un travail d'observation critique de l'émergence du Sujet sur les ruines de la Société, et de la substitution de la revendication éthique à celle de l'émancipation du travail. Mais c'est sans doute ceci, d'abord, que le lecteur retiendra : ce n'est pas d'un monde unifié dont nous avons besoin, mais d'une pensée globale du monde. A charge pour nous d'apprendre à quelles conditions le sujet de droits que nous sommes devenus est susceptible de se faire l'acteur d'une expérience post-historique entièrement nouvelle, où l'économie financière, devenue sauvage aujourd'hui, pourrait être à nouveau contrôlée.
Livre de Abdelhak Qribi, édité par l'Harmattan, publié en 2012.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Jeunesse-Adolescence, Immigration, Immigré, Enfant de migrant, Socialisation, Interculturel, Intergénérationnel, Identité, Éducation familiale, Acculturation, Scolarisation, HISTOIRE, Stigmatisation
Les conditions de développement psychologique et social des jeunes issus de l'immigration maghrébine se présentent sous le signe de la diversité. La présente recherche se donne l'objectif d'aller au-delà de l'appartenance socio-ethnique commune pour considérer les orientations identitaires des jeunes en fonction de la variabilité réelle de leurs conditions de socialisation.
Livre de Max Kohn, édité par MJW Fédition, publié en 2011.
Mots clés : Centre maternel, Entretien, Psychanalyse, Identité, Littérature, Enfant, Mère
Ce livre porte sur le travail clinique en centre maternel à partir des entretiens d'accueil à la Maison de la Mère et de l'Enfant à Paris, qui reçoit des mères seules avec leur bébé pendant un an et demi. La rédaction de cet ouvrage couvre cette durée. Le lecteur pourra s'apercevoir qu'il revient aux enfants une position analytique sans pour autant être des analystes. La psychanalyse peut être appliquée en institution sans qu'elle soit de la psychanalyse comme en cabinet, ni de l'analyse institutionnelle, tout en donnant le pouvoir à la parole par divers dispositifs. On s'intéressera à la question : qui parle vraiment dans un discours ? Même si l'éducatrice ou la puéricultrice parlent de la mère ou de l'enfant, dans les réunions cliniques, il n'est pas sûr qu'il s'agisse de ces derniers. Souvent, lorsque l'on parle de la mère, c'est l'enfant qui parle et inversement, ou quelqu'un d'autre, le père, par exemple, ou un ancêtre. II faut être très attentif à la polyphonie pour pouvoir identifier la voix qui parle comme dans l'expérience analytique, d'ailleurs, sans se précipiter dans une identification. Les entretiens d'accueil sont toujours dans l'entre-deux d'un passé et d'un avenir de la future résidente et de son enfant, dans un contrat qui porte sur la naissance d'un sujet enfin possible, qu'il s'agisse de la mère, de l'enfant, du père ou d'autres. Le projet inconscient de la mère y déploie les points morts de l'histoire familiale dans un transfert des affects désaffectés, dans un espace qui peut devenir analytique, quelle que soit l'appartenance culturelle. L'entretien d'accueil est confronté à la vivacité du moment qui devra s'inscrire dans le temps grâce à un espace, et sans que cela soit prévisible ou qu'on puisse l'anticiper.
Livre de Gustave Nicolas Fischer, édité par Dunod, publié en 2010.
Mots clés : Concept, Théorie, Cognition, Behaviorisme, Interaction, Symbolique, Relation, Lien social, Attachement, Socialisation, Image, Image de soi, Intimité, Communication, Échange, Influence sociale, Norme sociale, Conformisme, Résistance, Anomie, Déviance, Représentation sociale, Stigmatisation, Identité, Identité sociale, Groupe d'appartenance, Groupe, Violence, Agressivité, École, Travail, Relation professionnelle, Prévention, Rôle, Statut, Comte (Auguste), Tarde (Gabriel), Le Bon (Gustave), Durkheim (Emile), Freud (Sigmund)
Introduction à la psychologie sociale, cet ouvrage permet de comprendre et d'approfondir les notions essentielles de cette discipline. A l'occasion de cette quatrième édition, l'auteur a intégré un chapitre sur les violences sociales. Gustave-Nicolas Fischer est professeur honoraire de psychologie sociale.
Toutes les organisations traversent des turbulences et des crises. Ces situations conduisent à des pertes de repères et de sens. Les identités ne sont pas épargnées. Dans de telles circonstances, comment rebondir ? Quels moyens mettre en oeuvre pour favoriser la résilience, cette capacité à faire face à l'adversité ? Les auteurs présentent ici le cadre conceptuel de la résilience, différents modèles, une démarche opérationnelle et un ensemble d'outils appropriés. Le modèle CIRERO permet de positionner les organisations sur les trajectoires de résilience.Guy Koninckx licencié en Sciences du travail et psychologue, formé à la systémique, bénéficie d'une large expérience dans la Direction des ressources humaines. Il intervient actuellement comme conseil et met son expertise au service d'organisations confrontées à la gestion du changement en accompagnant équipes et individus confrontés à des situations difficiles. Gilles Teneau est ingénieur en Organisation et doctorant en Sciences de gestion. Il a travaillé pendant de nombreuses années au sein de grandes sociétés pour des missions en management, en gestion de projet, en conseil et en stratégie du changement. Outre ses activités professionnelles en entreprise (SOGETI), il a également des activités universitaires. À ce titre, il est chargé d'enseignement au CNAM, à l'ISEE et à ISCP.
Cet ouvrage rassemble des contributions de chercheurs qui, dans leurs travaux empiriques, ont utilisé la boîte à outils d'une sociologie, la sociologie de l'institution. Il propose également une réflexion sur l'histoire récente des usages qui ont été faits de ce terme, en sociologie et en science politique, dans des travaux français et étrangers, ainsi que sur les controverses qui ont traversé les espaces intellectuels : " qu'est-ce qu'une institution ? ", " le déclin des institutions ? ", " les néo-institutionnalismes ". Il entend faire un bilan, empirique et réflexif, du travail collectif qui a été mené avec ces outils sur de multiples objets, dont il propose un panorama qui se veut incitation et programme de recherches. Jacques Lagroye (1936-2009), a enseigné la sociologie politique à l'Université de Paris 1. Professeur émérite de cette université, il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages dont son manuel Sociologie politique (Dalloz, Presses de la FNSP le édition 1991) et, dans le domaine de la sociologie des institutions, La vérité dans l'Église catholique. Contestations et restauration d'un régime d'autorité, Belin, 2006. Michel Offerlé enseigne la socio-histoire et la sociologie du politique à l'ENS. Il est membre du CMH (EU). Ses travaux portent sur la socio-histoire des élections et sur la sociologie des organisations politiques. Il travaille actuellement sur le patronat.