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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Espaces genrés des drogues : parcours dans l'intimité, la fête et la réduction des risques

Livre de Anne Coppel, Florent Schmitt, Maïa Neff, Mélina Germes, et al., édité par le Bord de l'eau, publié en 2022.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Toxicomanie, Femme, Genre, Représentation sociale, Espace, Intimité, Fête, Réduction des risques, Stigmatisation, Mère, Prostitution, CSAPA, Couple, Séparation, Alcool, Quartier, LGBT, CAARUD, Angleterre, Bordeaux, Allemagne

Les perceptions des drogues et des problèmes qui y sont associés sont biaisées en faveur d’une représentation androcentrée et cis-hétéronomée. Dans l’imaginaire et les discours publics, les femmes, personnes queers et trans sont considéré·e·s comme des exceptions – soit implicitement abstinent·e·s, soit avec des conduites à haut risque comme les travailleuses du sexe, les mères toxicomanes, les femmes agressées dans les fêtes ou les chemsexeurs gays. Ces représentations sont partagées et parfois amplifiées par les politiques publiques de lutte contre les stupéfiants, les pratiques ordinaires de la police ou encore les professionnel·le·s en charge de la prévention et de la réduction des risques.
En questionnant les constructions de genre autour de la consommation de drogue et d’alcool, cet ouvrage vise aussi à sortir de l’implicite neutralité des dispositifs institutionnels, à se détacher de la dichotomie simplificatrice entre espaces publics et privés pour privilégier des analyses fines des espaces, spatialités et enjeux spatiaux.
Les contributions de cet ouvrage dévoilent ces biais de perception et dessinent une nouvelle géographie des drogues en montrant l’ancienneté et la variété des consommations féminines et LGBTIQ de drogue et d’alcool. Traversant plusieurs contextes sociaux, une diversité de lieux et de villes, il contribue à rendre visibles les pratiques, leurs significations ainsi que les luttes et rapports sociaux de pouvoir qui les accompagnent.
Avec les contributions de Anne Coppel, Florent Schmitt, Maïa Neff, Sarah Perrin, Emily Nicholls, Roxane Scavo, Mélina Germes, Jenny Künkel et Soel Real Molina.

Enfances : pratiques, croyances et inventions

Livre de Michèle Coquet, Claude Macherel, édité par CNRS, publié en 2013.

Mots clés : Enfant, Anthropologie, Conte, Rite, Jeu, Socialisation, Éducation familiale, Transmission, Groupe d'appartenance, Reproduction sociale, Culture, Mémoire, Journal intime, Relation adulte-enfant, Rôle, Parents, Représentation sociale, Relation enfant-parents, France, Europe, Afrique, Asie, Amérique septentrionale

Des enfances sont au foyer de ce livre : toutes faites d'expériences inaugurales et de rapports humains fondateurs, vécus et intégrés par chacun, entre dépendance nécessaire et autonomie croissante au fil des jours et des ans. Ce "petit monde dans le grand" (Walter Benjamin) a retenu l'attention des écrivains, des poètes, des artistes. Mais les cultures et les sociabilités juvéniles sont encore, étrangement, des terres largement inconnues. Les huit anthropologues réunis ici explorent ces friches de la connaissance, à partir de recherches effectuées en Europe, en Afrique, en Amérique du Nord et en Asie. Quelles cultures des enfants produisent-ils, tandis qu'ils s'humanisent au sein des leurs et entre eux, avant d'intégrer l'âge adulte ? Leurs activités peuvent-elles féconder en retour leurs milieux d'appartenance : familles, quartiers, ethnies, cités, nations ? Fondé sur des ethnographies directes ou des récits de première main, "Enfances" révèle que des groupes humains très divers, articulent efficacement au bien commun le caractère transitoire de l'âge d'enfance, son anomie relative, la gratuité, l'intensité et l'inventivité des actions juvéniles, comparées aux régulations plus rigides, aux vastes enjeux, aux marches mieux assurées et aux routines indispensables qui pérennisent l'existence collective en entier.